Alerte sur les déficits

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Publié par Loky DeGlaston
Je ne vois pas le rapport, la fonction publique territorial n'est pas payé par l'Etat, si les région (de gauche) veulent embaucher des fonctionnaires c'est à elles de prendre cette décision et de les payer, pas à l'Etat. De plus les fonctionnaires territoriaux ne prennent pas la place des fonctionnaires d'Etat, ils ne travaillent pas dans les mêmes administrations.
Bah c'est clair que les transferts de compétence ça n'existe pas et juste comme ça regarde le nombre de fonctionnaires en région, par rapport à ceux dans les départements et le villes et remballe ton argument sur les régions de gauche.

Il est aussi évident que les collectivités territoriales sont financées par l'air du temps, ah non on me dit que c'est par l'impôt, les taxes et l'emprunt.
Citation :
Publié par failoandil
Bah c'est clair que les transferts de compétence ça n'existe pas et juste comme ça regarde le nombre de fonctionnaires en région, par rapport à ceux dans les départements et le villes et remballe ton argument sur les régions de gauche.

Il est aussi évident que les collectivités territoriales sont financées par l'air du temps, ah non on me dit que c'est par l'impôt, les taxes et l'emprunt.
Déjà on va se calmer un peu et avoir une discussion d'adulte, tu argumentes j'ai aussi le droit de le faire.

Oui désolé les régions sont passées à gauche et elles ont "une majorité écrasante".

L'indépendance des régions et leurs choix budgétaires sont garantis par la constitution, ainsi l'Etat ne pourra demander aux régions d'embaucher (ou de ne pas embaucher) des fonctionnaires. Ensuite aucun autre transfert n'est programmé, donc les fonctionnaires territoriaux ne sont en aucun cas concernés par cette mesure. Enfin la fonction publique territoriale n'est en aucun cas payé par l'Etat, mais par les régions grâce à des "subventions" c'est vrai, mais aussi et surtout grâce aux impôt locaux. Ainsi la gestion du nombre de fonctionnaire territoriaux est une prérogative de l'employeur, ici la région.

Il n'y a donc pas de soucis à se faire, l'Etat ne décentralisant pas plus de compétence les régions n'ont aucune raison d'embaucher d'autres fonctionnaires.
Pourtant la décentralisation est une constante des politiques de droite et de gauche depuis 25 ans.
Le fait est que cela s'est traduit par une explosion de la fiscalité locale, sans pour autant que la prise de décision soit plus efficace.
Citation :
Publié par Loky DeGlaston
Il n'y a donc pas de soucis à se faire, l'Etat ne décentralisant pas plus de compétence les régions n'ont aucune raison d'embaucher d'autres fonctionnaires.
Là, j'ai un gros, un très, très gros doute. Les derniers en date, c'était les ATOS. A mon avis, le mouvement n'est pas fini.

PS : pour la majorité écrasante, c'est un peu ridicule. Les régions sont à gauche (sauf l'Alsace) mais regarde la composition des assemblées régionales... Le scrutin n'est pas le majoritaire à deux tours. Cet argument a été utilisé à plusieurs reprises par la droite avant le 2e tour, il est ridicule.
Citation :
Publié par Keep KooL
Pourtant la décentralisation est une constante des politiques de droite et de gauche depuis 25 ans.
Le fait est que cela s'est traduit par une explosion de la fiscalité locale, sans pour autant que la prise de décision soit plus efficace.

Entendons nous bien, je ne fais pas l'apologie de la décentralisation, je dis une chose très simple : on ne peut pas dire qu'on va embaucher des fonctionnaires territoriaux pour remplacer des fonctionnaire d'Etat dans le cadre de la réforme du gouvernement parce que c'est totalement faux : ils ne font pas le même travail. Je ne dis rien de plus.

Ca serait comme dire que l'économie réalisée sur la fonction publique d'Etat sera réinjectée dans l'Hopital publique par exemple, il y a 3 organes de fonctionnaires et leurs comptes sont distincts : fonction publique d'Etat, territoriale et hospitalière, on ne peut pas transférer des fonds de l'une à l'autre ca ne marche pas comme ça.

@Aloïsius : j'étais au second degré, personnellement je ne vois pas comment une majorité quelle qu'elle soit pourrait être écrasante dans une démocratie ou chacun vote pour qui il veut (et le second tour des législatives le prouve). Enfin j'ai tendance à séparer politique locale et nationale, je suis d'accord avec 90% des décisions de ma mairie, pourtant socialiste.
Le transfert de compétences continue d'être prévu, je renvoie à l'avant-projet de loi sur les universités qui donne au président d'université les moyens d'embaucher des contractuels techniques, d'enseignement (tiens une généralisation des ater) et de recherche (nouveauté nouvelle). Si le projet passe en l'état, il est facile de prévoir (au vu du schéma ANR déjà mis en place) quel sera le mouvement suivant.
On ne parle pas d'un nombre effarant, certes, mais comme tout bon jolien je regarde mon nombril
Citation :
Publié par Loky DeGlaston
Déjà on va se calmer un peu et avoir une discussion d'adulte, tu argumentes j'ai aussi le droit de le faire.

Oui désolé les régions sont passées à gauche et elles ont "une majorité écrasante".

L'indépendance des régions et leurs choix budgétaires sont garantis par la constitution, ainsi l'Etat ne pourra demander aux régions d'embaucher (ou de ne pas embaucher) des fonctionnaires. Ensuite aucun autre transfert n'est programmé, donc les fonctionnaires territoriaux ne sont en aucun cas concernés par cette mesure. Enfin la fonction publique territoriale n'est en aucun cas payé par l'Etat, mais par les régions grâce à des "subventions" c'est vrai, mais aussi et surtout grâce aux impôt locaux. Ainsi la gestion du nombre de fonctionnaire territoriaux est une prérogative de l'employeur, ici la région.

Il n'y a donc pas de soucis à se faire, l'Etat ne décentralisant pas plus de compétence les régions n'ont aucune raison d'embaucher d'autres fonctionnaires.
Pourquoi tu parles des régions?

La très grande majorité des fonctionnaires territoriaux sont dans les Départements et dans les Communes qui à ma connaissance ne sont pas très majoritairement de gauche, donc je ne vois pas le rapport.

Par ailleurs les moyens de financement de ces collectivités sont exactement les mêmes que celles de l'Etat (impôts, taxes et emprunts) donc quand je transfert la gestion de routes nationales à une collectivité territoriale, effectivement je vais diminuer le nombre de fonctionnaires d'Etat, mais augmenter celui des collectivités.

Je ne suis pas sur qu'on y gagne en efficacité, par contre c'est sur, je peux annoncer que je n'ai pas remplacer de fonctionnaires (sous-entendus d'Etat).
Citation :
Publié par MiaJong
(...)
Citation :
Publié par Aloïsius
(...)
Le débat sur la politique actuelle en regard des déficits existants n'en est pas un. Car il n'existe pas d'alternative.

S'il y avait un point sur lequel Royal et Sarko se rejoignaient, c'était bien sur le fait qu'il était nécessaire de relancer la croissance comme moyen de financement des politiques proposées. Ils étaient tous deux conscients d'une contrainte : il est impératif de favoriser la dynamique créée en la soutenant pour atteindre cette croissance. Or, dans cette logique, il est totalement contre productif de casser le rythme en se concentrant d'abord sur les moyens de financement supplémentaires à la croissance.

Il y a là un pari. On ne sait pas très bien si cela fonctionnera vraiment, je ne le cache pas. Mais ce pari a été fait par les deux camps dans leurs programmes de façon similaire et éluder ce "détail" est pour le moins tendancieux.
Message supprimé par son auteur.
Hier sur Canal+, Jean Michel Aphatie a donné une illustration convaincante pour expliquer ce "cancer" de la dette: chiffres à l'appui, dont je ne souviens plus avec précision, il déclare que l'Etat peut faire face à ses dépenses du 1er janvier au 4 novembre, et qu'il ne lui reste ensuite plus rien du tout. Chaque année, l'Etat emprunte pour fonctionner pendant près de 2 mois. Face à lui, le secrétaire d'Etat au budget et à la fonction publique a tenu à relativiser en comparant la situation de la France face à celle des autres pays, avant de rappeler un principe que s'est fixé le gouvernement (qui n'a rien de nouveau) qui consiste à n'emprunter que pour des dépenses d'investissement et jamais pour des dépenses de fonctionnement (paiement des fonctionnaires etc...)


Mes questions aux joliens avertis:


-comment s'assurer que l'emprunt ne couvre que les dépenses d'investissement compte tenu du principe de non affectation de l'impôt (telle recette n'étant pas affectée spécifiquement à telle dépense, mais la totalité des recettes servant à financer la globalité des dépenses) ?

-qu'en est-il de la situation d'autres pays en terme de dette et de déficit afin d'avoir une comparaison pertinente ?

-qu'est-ce qu'un niveau de dette acceptable ?

-quelles sont les solutions, 1) envisageables et 2) envisagées pour alléger ce fardeau ?
Erna, y'a un truc que je me demande suite à ta remarque - enfin un truc que je demande aux économistes présents, plutôt : si on a rien à payer du 5 novembre au 31 décembre, mais qu'au 1er janvier on règle tout avec intérêts, c'est pas grave non ? Si la dette reste stable, bon ça plombe le budget avec les intérêts (qu'on pourrait réutiliser directement), mais ça alimente indirectement des trucs non ? Et puis si ça reste stable y'a pas de soucis à se faire non ?
Je pose les questions honnêtement hein, je réserve mes trolls pour un futur fil sur la recherche
Message supprimé par son auteur.
Etant précisé, lors de la même émission, que les deux tiers des recettes de l'impôt sur le revenu ne servent qu'à rembourser la dette. Mais je me pose la même question que toi, en toute innocence également. Ce sont des questions compliquées qui demandent de s'instruire et de se tenir informé régulièrement pour pouvoir se faire un avis :/


Edit: merci Egelbeth

Parmi les solutions que tu proposes, je crois que certaines se verraient opposé l'argument de la pression fiscale qui étouffe l'économie. N'est-ce pas là le pari du gouvernement actuel: obtenir de la croissance en allégeant la pression fiscale ? La croissance étant censée générer de nouvelles rentrées fiscales. N'est-ce pas là un pari risqué ? Ou bien a-t'on des exemples de pays où une telle stratégie a produit des résultats ?
Le bon niveau de la dette, c'est celui où le service de la dette (c'est à dire son remboursement et le paiement des intérêts) ne représente pas la majeure partie du budget.

Quant à dire qu'on ne s'endette que pour les dépenses d'investissement, c'est de la pure rhétorique. Le fait est que chaque année, l'Etat dépense 20% de plus qu'il ne gagne, il s'agit bien de dépenses courantes.

Pour les mesures d'économies envisagées dans le programme de Sarko, il faut bien dire que l'essentiel c'est le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux. Il faut toutefois savoir que l'économie engendrée par cette mesure n'est visible que sur plusieurs années, et qu'elle est loin de compenser le niveau des dépenses actuelles.

@Sylken: Perso je renvoie dos à dos Sarko et Ségo qui tous deux ont un programme coûteux et aucune mesure sérieuse de réduction des déficits. A mon sens, seul Bayrou comptait réellement s'attaquer à ce problème.

[edit] l'an dernier, l'IR comblait tout juste les remboursements liés à la dette et les intérêts. Pas 2/3 donc, mais 100%
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Bratisla
Le transfert de compétences continue d'être prévu, je renvoie à l'avant-projet de loi sur les universités qui donne au président d'université les moyens d'embaucher des contractuels techniques, d'enseignement (tiens une généralisation des ater) et de recherche (nouveauté nouvelle). Si le projet passe en l'état, il est facile de prévoir (au vu du schéma ANR déjà mis en place) quel sera le mouvement suivant.
Est absent de cette réforme de l'enseignement supérieur (comprendre université, on ne touche pas aux enfants chéris de la République, les grandes écoles) l'augmentation nécessaire des frais de scolarité afin qu'ils reflètent le coût réel des études.

Rien de nouveau sous le soleil. Aucune étude de la relation enseignement-recherche-industrie, aucune étude des rapports GE-apport à la recherche, une légère attention portée sur l'attractivité des métiers de la recherche en France, aucune réflexion sur la place de la recherche dans les entreprises, et, évidemment, une sous-évaluation du coût des réformes proposées (nécessité d'un budget trois fois supérieur à celui proposé selon le SNCS).

Et dans cette optique, la recherche française restera dans son modèle actuel, rigidité et copinage, et poussera encore et toujours les aventureux vers l'étranger (et paradoxalement, attirant ceux moins bien lotis, comme les italiens), faute de vrais moyens, de réelles décisions d'orientation, et de réforme interne.
Citation :
Publié par Erna ¼
Hier sur Canal+, Jean Michel Aphatie a donné une illustration convaincante pour expliquer ce "cancer" de la dette: chiffres à l'appui, dont je ne souviens plus avec précision, il déclare que l'Etat peut faire face à ses dépenses du 1er janvier au 4 novembre, et qu'il ne lui reste ensuite plus rien du tout. Chaque année, l'Etat emprunte pour fonctionner pendant près de 2 mois. ?
On pourrait presque dire qu'il s'en sort plutôt bien l'Etat, vu que personne ne lui impose une extorquion de fond, il lui serait facile d'arriver jusqu'à la fin de l'année si il le voulait bien .....

A contrario, nous pauvres contribuables, nous avons travaillé pour l'Etat du 1 janvier au 16 juillet 20006 ...... soit 7 mois et demi de revenus partis en fumée pour une partie.

Alors qu'il se sert la ceinture, limite les gaspillages, bref fait ce que tout bon père de famille essaye de faire pour subvenir à sa famille pendant 12 mois avec seulement 4,5 mois de revenus nets .....
Citation :
Publié par cold case
A contrario, nous pauvres contribuables, nous avons travaillé pour l'Etat du 1 janvier au 16 juillet 20006 ...... soit 7 mois et demi de revenus partis en fumée pour une partie.

Alors qu'il se sert la ceinture, limite les gaspillages, bref fait ce que tout bon père de famille essaye de faire pour subvenir à sa famille pendant 12 mois avec seulement 4,5 mois de revenus nets .....
1) Tu additionnes dépenses publiques et sécu. Déjà, c'est malhonnête intellectuellement. Si tu veux, on te supprime les cotisations, mais en échange, pour ta retraite tu vendras un rein, et pour ton pontage coronarien le jour de tes 55 ans, tu vends ta cornée ?
2) Tiens compte aussi de tout ce que l'Etat te rend. Je ne parle même pas des allocations diverses (tu n'en as sans doute pas, ou pas beaucoup ). Si tu as des enfants, le prix de leurs scolarité dans un système 100 % privé. Si tu prends la bagnole, demande toi ce que donnerait un péage sur toutes les routes entretenues par l'Etat. Ajoute aussi le prix de tes gardes du corps, tant que tu y est.
3) Il y a certainement des économies possibles, mais il ne faut pas confondre "faire des économies" avec "inverser la redistribution des pauvres vers les riches".
Citation :
Publié par Spectre Olaf
Que se passerait il si la France ne pouvait plus payer les intérêts des bons qu'elle a émis ?
L'hypothèse est sans grand intérêt. A moins de réélire sarkozy trois fois de suite, je doute que la France atteigne jamais les niveaux d'endettement de la Belgique, de l'Italie ou du Japon (plus de 100% chacun) qui n'ont pour autant pas de difficultés particulières à payer.
Citation :
Publié par Aloïsius
3) Il y a certainement des économies possibles, mais il ne faut pas confondre "faire des économies" avec "inverser la redistribution des pauvres vers les riches".
Faire des économies dans la fonction publique est l'idée de N. Sarkozy (reprise à Mitterand, qui l'avait reprise à De Gaulle, qui l'a certainement reprise à quelqu'un d'autre avant lui) pour réduire le budget globale de l'Etat.

Les gens qui s'y connaissent (même Claude Allègre, s'pour dire) estiment qu'il n'y a pas assez de fonctionnaires utiles en France.

Manque d'enseignants, manque (cruel dans certains endroits) d'effectifs dans la police, manque de personnels hospitaliers.
Et, par opposition, trop de fonctionnaires dans certains ministères. Trop de commissions qui brassent du vent; trop de haut-fonctionnaires (avec leurs privilèges et train de vie), trop de machins qui ne servent pas à grand chose, mais qui coûtent beaucoup - en tête, le nouveau secrétariat d'Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie, ou bien le Sénat, au choix.
S'y rajoute des législations (à appliquer, c'est une évidence) à n'en plus finir, demandant parfois un étalement des fonctionnaires façon fin de pot de Nutella.

Une nouvelle répartition des fonctionnaires, plutôt que des suppressions définitives, de postes est nécessaire.
Non pas que certains postes ne soient pas redondants depuis les vagues de décentralisation (et l'augmentation des fonctionnaires territoriaux) et la non-suppression des postes ainsi libérés de l'administration centrale. Sans parler de l'absentéisme *(et d'une gestion mauvaise entraînant une démotivation) des fonctionnaires territoriaux.


La fonction publique est à prendre dans sa bordélique globalité pour envisager de réduire son budget. Non renouvellement de 50% des postes, annoncé et fait comme cela (comprendre, en dépit du bon sens), c'est ouvrir la porte à une fonction publique incapable d'assurer à ses administrés un service cohérent.

*Pincettes offertes avec la source.
Citation :
Publié par Sylken

Attendons un peu avant de juger, non ?
On a deja eu 4 ans de deficit budgetaire chronique pour financer des cadeaux fiscaux avec Raffarin, j'aimerais bien savoir quels resultats ca a donne... On peut d'ailleurs s'amuser de voir P. Seguin, un gauchiste bien connu, s'alarmer du niveau de deficit prevu par le budget, et preciser, je cite, "le train de vie de l'Etat [...] est loin d'être le principal problème".

Enfin bon, attendons avant de juger, puisque c'est une politique de rupture menee par les memes hommes que le gouvernement Raffarin, basee sur les memes idees et appliquant les memes solutions qui ne marchent pas.
Citation :
Publié par Mothra
On a deja eu 4 ans de deficit budgetaire chronique pour financer des cadeaux fiscaux avec Raffarin, j'aimerais bien savoir quels resultats ca a donne... On peut d'ailleurs s'amuser de voir P. Seguin, un gauchiste bien connu, s'alarmer du niveau de deficit prevu par le budget, et preciser, je cite, "le train de vie de l'Etat [...] est loin d'être le principal problème".

Enfin bon, attendons avant de juger, puisque c'est une politique de rupture menee par les memes hommes que le gouvernement Raffarin, basee sur les memes idees et appliquant les memes solutions qui ne marchent pas.
On a déjà eu 30 ans de déficitaire budgétaire chronique pour financer les politiques menées par les différents gouvernements, j'aimerai bien savoir quels sont les résultats de ces différentes politiques. On peut d'ailleurs s'amuser de voir que la Cour des Comptes fait son travail avec rigueur depuis de nombreuses décennies en décryptant les politiques budgétaires publiques et en y apportant un oeil critique.

D'habitude tu prends plus de hauteur dans tes messages.

Le gouvernement est en train de mettre en place une politique budgétaire nouvelle, attendons de voir quelles en seront les conséquences dans 2 ou 3 ans au lieu de vouloir les prédire façon boule de cristal.
Les grosses periodes de deficit elles sont faciles a trouver remarques, c'est 1974-1976, 1981-1983, 1993-1995, 2002-2006, 2007-

Tu remarqueras que ca correspond souvent a un debut d'alternance 9sauf 1974 qui est particulier), et que c'est plus souvent un gouvernement de droite que de gauche. Les deficits crees en diminuant les recettes de l'etat n'ont pas apporte d'embelie economique (marasme entre 1993-1997, entre 2002 et 2005). On peut toujours dire "mais moi je suis different pas pareil je reduit les recettes de l'etat mais pas de la meme facon" ca n'en reste pas moins la meme politique.
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