Sans tomber dans la paranoïa, il faut prendre du recul sur les chiffres annonçant le nombre de blessés dans les rangs des forces de l'ordre et des manifestants. En effet la seule source d'information est la préfecture de la zone où se déroulent les affrontements.
Ensuite dans les dérapage en fin de manif, on trouve en général toujours les mêmes personnes : autonomes, anars, punks d'un coté; faschos, skin, royalistes, de l'autre.
l'extrême gauche s'attaque aux flics, l'extrême droite aux manifestants, les racailles piquent ce qu'elles peuvent au passage.
Quand à l'attitude générale des forces de l'ordre, elle découle directement de l'attitude de leur supérieurs. Si la hiérarchie fait comprendre que l'ordre doit être rétablit à tout prix et qu'elle fermera les yeux, c'est le carnage (les arabes dans la Seine sous le préfet Papon en 1961, 200 morts en une nuit).
Si la hiérarchie fait comprendre qu'au contraire les manifestations doivent être encadrée et que les violences seront punies, ca se passe en général correctement (1 mort sur quasiment 2 mois d'insurrection en mais 68 sous le préfet Grimaud)
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