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Je prefere 10% d'économie plutot que 10% d'impot en plus...
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13/02/2007, 20h09 |
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Dépense publique, Fonction publique et Service public
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Il n'y a pas que les communes
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14/02/2007, 00h01 |
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Investir dans mon pays ce n'est pas une chose qui me dérange, pourquoi pas donc.
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14/02/2007, 08h24 |
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La France à la traîne
LE MONDE | 14.02.07 | 14h03 • Mis à jour le 14.02.07 | 14h03 La France a enregistré, en 2006, le plus faible taux de croissance de la zone euro, à l'exception du Portugal. Le produit intérieur brut a gagné un petit 2 %, au bas de la fourchette des prévisions du gouvernement. La moyenne de l'Euroland a été de 2,7 % ; les bons élèves sont l'Allemagne (2,7 %), dont l'économie profite à plein de ses exportations, l'Espagne (3,8 %), la Finlande (5,5 %), l'Irlande (6,2 %). N'en déplaise au premier ministre et au ministre des finances, la France, qui avait naguère une expansion supérieure à celle de ses partenaires, fait maintenant moins bien qu'eux. Comme elle souffre aussi du taux de chômage le plus élevé de la zone euro, à l'exception cette fois de la Grèce, la triste réalité est que le pays sort d'un quinquennat aux résultats économiques et sociaux franchement mauvais. Il en est de même de la gestion des affaires publiques, avec un déficit revenu in extremis à 2,6 % du PIB et une dette alourdie jusqu'à 64 % du même PIB (...) source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,...-867216,0.html 10% d'impots en plus, exactement ce qu'il nous faut ? |
14/02/2007, 15h12 |
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Alpha & Oméga
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Citation :
Suis tombé dessus sur un autre forum et ca fait peur Passage de sego a RTL en nov 2006 ou elle explique comment relancer la croissance et réduire la dette face aux question de journalistes (extrait de cette video : http://www.youtube.com/watch?v=enR8fDzicn0) JEAN-MICHEL APHATIE Nous sommes de retour dans le grand studio de RTL. Pierre-Luc SEGUILLON, question sur l’économie. PIERRE-LUC SEGUILLON Vous nous avez expliqué dans la première partie de cette émission la nécessité d’investissement pour relancer l’économie mais dans un premier temps, au moment où vous arrivez aux responsabilités, comment faites-vous à la fois alors que la dette est ce que l’on sait, que le coût du programme socialiste représente 40 à 50 milliards, que la croissance n’est pas forcément bonne, est-ce que vous augmentez les prélèvements, est-ce que vous laissez filer les déficits ou est-ce que vous réalisez des économies très particulières et dans quels domaines ? SEGOLENE ROYAL Moi je pense qu’avec l’élection présidentielle, la croissance va repartir. PIERRE-LUC SEGUILLON Vous croyez que magiquement à partir du moment où vous êtes élue, la croissance redémarre d’un seul coup ?! SEGOLENE ROYAL Ce n’est pas de la magie, c’est de la confiance. Je pense que l’anticipation des acteurs économiques se fait d’abord par la confiance, c’est-à-dire que si les gens pensent que l’Etat va mieux fonctionner, que la nation va être beaucoup plus au clair sur les raisons et les façons d’agir et les valeurs qui sont les nôtres… NICOLAS BEYTOUT Alors qu’est-ce qui se passera? JEAN-MICHEL APHATIE C’est un peu généraliste… SEGOLENE ROYAL Attendez, laissez-moi terminer ma phrase quand même… que s’il y a une plus juste répartition entre la rémunération du travail et la rémunération du capital et en particulier si nous ouvrons la conférence salariale qui va permettre aussi l’augmentation des bas salaires, eux-mêmes source d’augmentation du pouvoir d’achat, donc source aussi de croissance économique et donc si nous avons cette compétence, cette dynamique, cette confiance retrouvée, alors la confiance repartira ; telle est ma conviction profonde. NICOLAS BEYTOUT Parce que les Français consommeront davantage ? Ils consomment déjà énormément, vous l’avez dit vous-même, l’investissement n’est pas très bon, les exportations ne sont pas exceptionnelles, le vrai moteur, celui qui tire la croissance aujourd’hui et malgré tout une croissance assez faible, c’est la consommation ; donc c’est l’élection présidentielle qui fera que la consommation redémarrera ? SEGOLENE ROYAL Je pense que c’est la confiance d’un pays en lui-même qui fait en effet repartir les acteurs économiques vers la confiance, donc vers la production et donc vers la possibilité de répartir les richesses ; je pense effectivement que c’est quelque chose d’extrêmement important ; à nous de faire en sorte pendant la campagne des élections présidentielles, de faire en sorte que les Français croient à nouveau en leur avenir. Que se passe-t-il aujourd’hui ? Je crois que la France est en pan ne, qu’elle est bloquée, qu’il n’y a pas de synergie positive des acteurs économiques et sociaux les uns en direction des autres. J’ai évoqué tout à l’heure la façon dont si je suis élue, l’Etat va tirer dans la même direction que l’ensemble des régions de France et que ça, ça crée de la valeur ajoutée économique. J’appelle aussi de mes vœux un syndicalisme de masse au sens où je crois qu’il est temps de réconcilier le pays avec les entreprises… PIERRE-LUC SEGUILLON Mais vous… SEGOLENE ROYAL Attendez, c’est très important… Laissez-moi aller jusqu’au bout de mes raisonnements, ce sont des enjeux quand même très importants à l’échelle d’un pays, on ne peut pas être à la fois dans un débat concernant l’élection présidentielle et en même temps laisser croire que l’on relance la croissance économique par un certain nombre de mesures techniques, voire gadgets juxtaposées les unes avec les autres… PIERRE-LUC SEGUILLON L’augmentation du SMIC par exemple, ce n’est pas un gadget ? SEGOLENE ROYAL Non mais ça je l’ai évoqué, l’augmentation des bas salaires… mais… PIERRE-LUC SEGUILLON Précisément… SEGOLENE ROYAL Attendez, ça fait partie d’un tout. Ce qui est important, c’est que les Français comprennent qu’il y a des cohérences dans les réformes qui seront mises en place, qu’il y a des convergences dans les énergies qui existent dans notre pays et qu’aujourd’hui le pays est en panne parce que les gens sont dressés les uns contre les autres, parce qu’il n’y a pas de confiance entre l’Etat et les territoires qui sont chargés du développement économique, parce qu’il y a une injuste répartition entre la rémunération du travail et du capital et parce que le dialogue social étant à ce point dégradé que l’on a actuellement dans le pays une opposition entre les intérêts des entreprises, les intérêts des salariés et les intérêts du pays et là se trouve sans doute la réforme la plus importante. Je crois moi, que l’amélioration du dialogue social dans l’entreprise va permettre de réconcilier les salariés avec l’entreprise comme cela se fait dans les pays nordiques au sens où c’est par un dialogue social qui anticipe les problèmes et qui garantit aux salariés que les choses se passent avec justice dans l’entreprise qu’on a aussi des salariés bien motivés, qu’on a des pays où le nombre de grèves est le plus bas et qu’on a un niveau des bas salaires les plus élevés, donc du pouvoir d’achat qui relance la croissance économique et ce travail-là, nous le ferons pendant la campagne des élections présidentielles pour savoir dans quelles conditions un syndicalisme important – 8% d’adhésion à une organisation syndicale en France, 80% en Suède par exemple – là où les entreprises sont en plus les plus compétitives et donc contrairement à ce qui se passe depuis toujours en France, c’est un dialogue social modernisé qui permettra aux salariés d’être mieux payés et aux entreprises d’être plus compétitives. C’est la clef de la solution. JEAN-MICHEL APHATIE … Si vous pouvez rapidement, d’un mot, le problème de la dette en France, qu’est-ce que vous faites? C’est un problème ou pas ? Comment vous le saisissez ? SEGOLENE ROYAL Oui, c’est un problème, c’est-à-dire que nous arriverons avec des comptes publics extrêmement dégradés, des comptes sociaux aussi très dégradés et que nous avons la responsabilité de ne pas transmettre aux générations futures le poids de cette dette. JEAN-MICHEL APHATIE Alors quelle action ? SEGOLENE ROYAL Donc la question est liée à celle que nous venons d’évoquer, tout va reposer sur la relance d’une croissance durable et d’une reprise de la compétitivité des entreprises… NICOLAS BEYTOUT Mais comment vous faites pour réduire la dette ? Vous augmentez les impôts ? Vous baissez la dépense publique ? Dominique STRAUSS-KAHN dit : la gauche est l’ennemie de la dette ; la dette prend au fond sur le pouvoir d’achat et sur la capacité de l’Etat à manœuvrer ; comment est-ce que vous faites pour réduire cette dette si toutefois vous voulez la réduire ? SEGOLENE ROYAL La réduction de la dette va dépendre de la reprise du dynamisme économique, vous le savez bien… NICOLAS BEYTOUT Hum… SEGOLENE ROYAL Mais si ! Par exemple, le déficit des comptes sociaux… il y a par exemple trois millions de salariés qui aujourd’hui ne trouvent pas d’activité professionnelle parce que leur qualification ne correspond pas aux besoins du marché de l’emploi, donc on en revient au même problème que tout à l’heure, c’est-à-dire que par rapport à des filières économiques déficitaires dans l’informatique, dans le bâtiment, dans les services d’un côté et de l’autre… NICOLAS BEYTOUT Ca c’est du long terme. Encore une fois, Ségolène ROYAL, la dette, elle est là et tous les ans… SEGOLENE ROYAL Mais c’est du long terme… Depuis quand la droite est au pouvoir ? ! NICOLAS BEYTOUT … Et tous les ans qui passent font que la dette s’accroît, qu’est-ce que vous faites si toutefois il faut diminuer la dette, pour la diminuer ? SEGOLENE ROYAL Je relance la compétitivité des entreprises et la croissance et comment je relance la croissance, en investissant massivement dans la qualification des salariés. Je regarde comment les autres pays d’Europe ont fait. Qu’ont-ils fait les autres pays du nord de l’Europe, le Danemark, la Suède, qu’ont-ils fait ? Ils ont investi massivement dans la ressource humaine et c’est comme cela que l’on relance la compétitivité des entreprises, donc que l’on crée de la valeur ajoutée et si l’on crée de la valeur ajoutée, on diminue la dette ; d’abord, on fait entrer des cotisations dans les caisses de protection sociale, de retraite, de santé et donc on rétablit les comptes sociaux… PIERRE-LUC SEGUILLON Mais est-ce que… SEGOLENE ROYAL Attendez, laissez-moi finir… Si l’on remet les trois millions de salariés au travail, c’est-à-dire si on augmente en France le taux d’activité qui est de dix points inférieur au taux d’activité du Danemark, on rétablit l’équilibre des comptes sociaux. Donc la réalité, elle est là, c’est-à-dire qu’on améliore l’employabilité des salariés pour les remettre sur le marché du travail par rapport à des entreprises qui ont besoin de personnels qualifiés et donc les cotisations commencent à revenir dans les caisses des comptes sociaux |
14/02/2007, 16h44 |
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Dépense publique, Fonction publique et Service public
Je suis tombé sur cet article des échos. Ce ne seront pas 10 000 mais 17 000 postes qui seraient supprimés dans l'éducation nationale. Les ministères les plus touchés seraient ensuite la défense, les finances, l'écologie (= l'équipement), et l'intérieur.
L'enseignement supérieur, la recherche et la justice serait épargnés, tout comme l'hôpital. Et les collectivités locales. Or, si on réfléchit un instant, et qu'on s'appuie sur quelques exemples bien connus (Paris, Ile de France, Marseille...), c'est sans doute là que se trouve le plus important vivier d'emplois inutiles car purement clientélistes. Mais il est sans doute hors de question de faire de la peine à Jean Claude Gaudin. Le dispositif permettrait d'économiser 1 milliard d'€ par an. Mais la moitié serait reversé aux fonctionnaires restant pour accroître leurs salaires. Ce qui nous laisse 500 millions d'économie. Lesquels devront être comparés aux 15 milliards de dépenses supplémentaires engagés par le gouvernement. Comme ce dernier ne semble pas pressé de trouver des ressources nouvelles, on en déduit que les suppressions de postes devraient être multipliées par 30 pour seulement compenser les cadeaux fiscaux issus de la campagne électorale. Ce qui est bien sur impossible à moins de licencier en masse (un plan social d'un million de personnes, travaillant souvent dans des secteurs n'ayant pas d'équivalent dans le privé et donc difficiles à reclasser). On peut du reste se demander combien d'emplois seront créés grâce à ces 15 milliards de cadeaux fiscaux, histoire de comparer... Bref, tout ça pour dire que je suis très sceptique sur cette politique, que ce soit dans ses principes ou dans ses détails et sa mise en oeuvre. J'aimerai voir la rationalité de la chose... |
05/07/2007, 13h33 |
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#20997
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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05/07/2007, 14h44 |
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#20997 |
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