Là n'est pas la question. Il faut quand même garder à l'esprit que c'est un jeu, pas un défouloir.
Oui, il faut une unité contre les Brigands mais qui est avant tout Fair-play. N'oubliez pas que les Brigands sont des joueurs comme vous et moi. Que ces joueurs aimeraient qu'il y est quand même une certaine cohérence et Levan l'a dit dans le podcast, il y a beaucoup à faire dans ce domaine. Choper un brigand alors qu'il se trouve en pleine campagne, c'est tout sauf cohérent, surtout au moyen age. Le GPS, les satellites n'existent pas encore.
Aujourd'hui, pour attraper un brigand, il faut quoi ? Un screen, un nom et une liste d'objets perdus. Ensuite, l'agent de prévôté fait son rapport à la main (s'il n'est pas automatisé) et le déposé dans un endroit prévu à cet effet où le dossier de plainte sera traité dans un délai assez court pour être mis en application dans un délai record. Vous trouvez cela amusant ?
C'est ni amusant pour les brigands, ni pour les agents de prévôtés.
Moi qui était agent de prévôté, j'ai tenté de me mettre dans la peau d'un de ces joueurs Brigands, et j'ai réalisé à quel point les démarches étaient un peu une sorte d’écœurement. Il est possible que le Brigand soit arrêté en à peine 5 minutes après que la plainte ait été déposé alors que ce dernier se trouve encore au noeud où il agresse ses victimes. C'est pas de l'anti-jeu ?
En Guyenne, cela a été rendu "impossible" en fixant la règle suivante: "Aucun dossier de plainte ne peut être pris si le suspect n'est pas présent dans une ville". Ce qui laisse un battement d'au moins un jour entre le moment de la plainte (qui se fait généralement le lendemain) et l'arrestation puisque le brigand se trouve toujours sur le nœud où il a attaqué ses victimes.
Ensuite, si le(s) brigand(s) daigne(nt) rester sur le(s) nœud(s). Alors dans ce cas, l'armée prend le relai et nettoie les routes.
Cela provoque de l'animation et rend le "jeu" plus intéressant, non ?
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