(vous excuserez l'absence d'image, je m'abstiendrai d'en mettre pour éviter de spoiler l'apparence des différents personnages)
Hoshi no Samidare / The Lucifer and Biscuit Hammer
Résumé pourri :
Un matin ordinaire, Amamiya Yuuhi, un jeune étudiant se réveille. Sur son lit, un lézard se présente comme étant Sir Crezant. Il annonce à Yuuhi que la Terre est en danger et qu'il a pour mission de sauver le monde !
Que va-t-il se passer ? Qui est cette mystérieuse princesse ? Quelles forces maléfiques menacent le monde ?
Ne vous fiez pas au résumé : Hoshi no Samidare est un shonen de qualité. Et pour ceux qui en cherchaient un, un vrai digne remplaçant de Fullmetal Alchemist, carrément.
On y suit donc les tribulations d'un étudiant, qui va être propulsé chevalier par une mystérieuse entité. Dans quel but ? Celui de sauver le monde du "Biscuit Hammer", un gigantesque marteau menaçant d'écraser la planète. Ses armes ? Le "domain control", un forme de télékinésie qui peut prendre différentes formes, et les autres chevaliers qui le rejoindront bien vite.
Je vais m'arrêter là pour les éléments de l'intrigue, ne voulant rien révéler de trop. Il vous faut juste savoir que derrière son synopsis loufoque, ou banal, au choix, le manga développe une intrigue et des personnages fouillés. Les différents chevaliers sont des personnes plus ou moins banales, plus ou moins entraînées, avec leurs doutes et leurs motivations. Yuuhi lui-même, le personnage principal, balance constamment entre le "bien" et le "mal", deux notions très relatives au vu de la situation du manga (que j'effleure à peine).
Le ton oscille constamment entre le sérieux (les doutes, la peur, la faiblesse des personnages) et le léger (les chevaliers évoluent sur Terre, se croisent et créent des liens entre deux combats, vivent leur vie), et le mélange fonctionne à merveille. Les relations sont crédibles, l'intrigue a un rythme soutenue, le lecteur n'est pas pris pour un imbécile. Finalement, au bout des 55 chapitres déjà sortis, tout fleure bon l'ouvrage de qualité. C'est un incroyable coup de coeur pour moi.
Au niveau graphique, si c'est très limite au départ, ça ne fait que s'améliorer avec les tomes, le dessin est fluide aujourd'hui, stylisé, dynamique. Pas forcément du goût de tout le monde, mais très propre dans tous les cas.
Ajoutez à ça des pointes d'humour aussi débiles que bien placées, et surtout des combats excessivement bien foutus, chaque chevalier ayant développé sa propre utilisation du "Domain Control", sans power-up de l'espace, et avec parfois des morts à la clef. Miam donc.
Si il n'a pas encore trouvé d'éditeur en France, les chapitres sont néanmoins disponibles chez votre cousin japonais. Foncez dessus !
Et pardon pour cette présentation qui doit paraitre bien confuse, dur de présenter sérieusement la chose sans trop en révéler. En espérant vous avoir donné l'envie, au moins, d'y jeter un oeil.