[Ordre - RP] Les Loups d'Ostland

 
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Nom : Compagnie des Loups d'Ostland.

Vocation : Mercenaire.

Faction : Ordre/Empire

Restriction : Recrutement sur background (race humaine et naine majoritairement).

Site Internet : http://lesloupsdostland.free.fr/

Forum : http://lesloupsdostland.forumperso.com/forum.htm

Description : Guilde Roleplay représentant une Compagnie mercenaire s'inspirant des Condottières de l'Italie du Bas Moyen-âge et de la Renaissance. La Compagnie des Loups d'Ostland évolue dans tout l'Empire et hors de ses frontières, de Kislev à la Tilée, de Bretonnie jusqu'en Estalie. Partout où un contrat juteux se présente. Elle ne s'érige pas en défenseur des grandes causes, mais nage dans les eaux troubles des conflits d'intérêt entre les puissants de ce monde, au service desquels elle se place, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. L'ambiance tire aussi une part d'inspiration de la Compagnie Noire de Glen Cook, dans ce qu'elle a de sombre et de cruelle. Car si la guerre se décide dans les cours seigneuriales, elle se fait sur le terrain, dans la boue et le sang.

Alliance : Ligue des Rôlistes Patibulaires [Ceyl Arhain Cynath, Forges Rancunes, Gazette de Nuln, Loups d'Ostland et Ordre du Phénix Ardent.]

Interview JOL : https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=914535

Recrutement : Ouvert (cliquez ici).

Fatalité.


Ce sont des mercenaires, des ombres qui errent de batailles en lieux de débauche, de la vie à la mort.

Le cortège avançait fébrilement, menant un dernier combat pour rentrer chez soi, en bravant la route boueuse et les bourrasques de vent qui projetaient la grêle sur la colonne en marche comme autant de projectiles meurtriers, crachés par les dieux. Jusque sur les routes, ils étaient la lie de la société, les rebuts qu’on voulait voir au plus vite s’éloigner. Et là, le ciel lui-même leur faisait comprendre toute l’antipathie qu’on avait à leur égard. Mais pour ceux qui avaient sillonné les routes du Vieux Monde de long en large, pris part aux combats les plus sanglants, s’étaient extirpés des situations les plus périlleuses, eux qu’on recrutait pour la besogne ingrate, souvent en première ligne, âmes de peu de valeur dont on payait la chair une fortune, qu’on se réjouissait presque de voir mourir avec soulagement, ceux-là, refusaient de se soumettre. Alors, dans le brouhaha assourdissant des grêlons qui frappaient le sol, s’abattaient sur eux et percutaient les bâches des chariots, la compagnie qu’on aurait cru obéir à la cadence imposée par le tonnerre comme on bat le tambour aux galères, avançait inlassablement.

Les pieds s’embourbaient dans une mêlasse épaisse qui exigeait un effort à chaque pas, arrachant des halètements équivoques, alors que les chariots eux-mêmes nécessitaient d’être poussés pour aider les chevaux à les tirer. On n’y voyait pas plus loin que son nez, les arbres couvrant déjà un ciel d’une noirceur abyssale, alors que la pluie dressait devant leur regard un voile aveuglant. Et nul n’aurait osé lever les yeux, au risque de mourir noyé ou d’avoir le crâne fracassé.

Il y avait dans ce retour de campagne une odeur de fatalité comme si, même à l’approche d’une permission tant méritée, où chacun allait pouvoir oublier en dépensant sans compter une solde qui serait bien vite dilapidée, le destin devait s’acharner encore pour leur rappeler que l’éclaircie n’est jamais qu’un bref moment entre deux tempêtes dans leur vie. A mesure qu’ils progressaient, le chemin devenait presque impraticable et le poids de leurs vêtements imbibés d’eau, rajoutait considérablement aux efforts à déployer pour poser un pied devant l’autre.

En tête du cortège, le capitaine semblait transpercer l’obscurité de son regard. Les ombres dansantes, l’agitation des branches qui vomissaient alors des trombes d’eau accumulées plus haut dans la cime des arbres, les illuminations quasi divines des éclairs qui sublimaient dans des moments éphémères et figés, le décor au travers duquel ils traçaient leur route, étaient autant d’images, réminiscences de leurs dernières campagnes. Il se remémorait de manière fugitive, la mort de ses derniers compagnons d’armes, du sang versé pour des guerres que les grands de ce monde entreprenaient comme on organise la fête des moissons, avec l’esprit mercantile et l’espoir de se tailler chaque année une part un peu plus grosse dans le gâteau du Vieux Monde. Alors qu’aux frontières de celui-ci, les hordes chaotiques des dieux de la Destruction et de la haine, venaient s’écraser par légion sur les remparts fébriles et déjà longuement éprouvés, défendus par quelques héros désespérés, convaincus de mener là, un combat vain, pour gagner une échéance avant la fin de tout. Car même serrés à la gorge, les humains, les nains et d’autres peuples encore, trouvaient le temps de se disputer des lopins de terres, des richesses diverses et variées, nerfs de la guerre, pour lesquels ils donneraient tout, sauf leur confort, pourvu que leur vie, souvent bien avancée se finisse dans les meilleurs conditions et peu importe leur descendance.

Mais cela Malheur, capitaine de la Compagnie des Loups d’Ostland, s’il en avait conscience, s’en contrefichait éperdument. Mourir demain contre le Chaos ou mourir aujourd’hui dans une guerre opposant l’homme à l’homme, la différence se faisait dans le prix qu’on lui paierait pour combattre et cela seul, ainsi que quelques autres facteurs, lui imposaient un choix. Qui étaient-ils eux, mercenaires, pour s’intéresser à l’avenir du Vieux Monde ? Savoir leur vie en danger ? Leur descendance en péril ? Cela pouvait-il avoir un écho sensé dans l’esprit de ceux qui étaient rejetés de tous, qui avaient tout perdu pour ou par la folie de ce monde ? Finalement, le jeu n’était-il pas de savoir plutôt si à leur tour, ils pourraient défier la vie et remporter une manche ? Alors, ils sillonnaient le monde, engagés par les plus grands et les plus riches, pour répondre à leurs caprices du pouvoir ou aux nécessités d’une situation délicate, contre de l’or. L’or, la seule richesse pour laquelle l’homme se damnerait tant et tant que le Chaos n’en serait plus qu’un reflet finalement éphémère de l’atrocité dans laquelle l’humanité se complaisait, jamais satisfaite de ses biens, convoitant toujours ceux des autres, jusqu’à jalouser son propre sang.

Alors que la compagnie semblait à bout de force, un hennissement déchirant vint troubler la progression. Les bêtes commencèrent à s’énerver et les montures des officiers piétinaient sur place. L’instinct vint extirper dans les tripes des hommes, un sursaut d’énergie pour affronter l’insondable danger. La colonne s’était arrêtée et un sentiment étrange, un malaise s’empara de la compagnie, jusqu’aux animaux eux-mêmes. Si la corruption chaotique était fluctuante et que toutes les terres frontalières étaient plus où moins contaminées, il y avait là quelque chose d’insidieux et de malsain. Les chiens grognaient furieusement et malgré les ordres de leurs maîtres, les bêtes ne se calmaient pas.

Un éclair vint pourfendre le ciel et offrir un spectacle qui glaça d’effroi la compagnie qui resta pétrifiée de stupeur pendant des secondes qui parurent interminables. Aux alentours, tout était dévasté ; les arbres calcinés jonchaient le sol, alors que les ruines encore fumantes trahissaient l’ampleur du brasier qui avait fait fureur. Les bâtisses éventrées offraient à la vision des mercenaires, leurs panses béantes, où des cadavres éparpillés jouaient des scènes immobiles, dans des attitudes terrifiées. Ici et là, on pouvait voir des bêtes décharnées comme dévorées et la route avait imprégné la couleur du sang pour ne plus s’en défaire. L’obscurité retomba et l’image du spectacle macabre n’eut pas le temps de s’imprimer dans la mémoire des hommes, que déjà, un autre éclair raviva la scène. Et ce fut pour clore un chapitre déjà insoutenable. Des créatures difformes, aux couleurs criardes et irréelles, aux regards pervers ; horreurs vivantes que seuls des démons avaient pu enfanter, apparurent dans le décor atroce. Là-bas, l’une d’entre elle se redressa alors qu’elle était plongée quelques secondes auparavant dans les entrailles d’un cadavre d’enfant. Un peu plus loin, une autre fit retentir un cri strident et sinistre.

Les premières d’entre elles chargèrent. La monture de Malheur fut attaquée au flanc et à l’encolure. Dégainant son épée il fendit la tête de l’assaillant dont le sang vint éclabousser son visage. Il chuta lorsque son cheval se cabra avant de s’affaler au sol. Se ressaisissant il hurla ses premiers ordres.

« AUX ARMES ! EN RANG SUR TROIS LIGNES !»

Le cor retentit brutalement dans la nuit pour donner l’alerte. Les mercenaires formèrent trois lignes de front de part et d’autres des chariots. Ils se regroupèrent du mieux qu’ils le purent malgré la confusion, pour encaisser l’assaut des créatures démoniaques.


«DETACHEZ LES CHEVAUX DES CHARIOTS ! ET PIEDS A TERRE !»

Les sergents répercutaient les ordres qu’on entendait à peine tant le vacarme était assourdissant. Les cris de ralliement retentissaient alors que la pluie faisait le bruit de la mitraille. Les chiens aboyaient sauvagement en réponse aux beuglements torturés des démons. Une boule de feu ardente traversa la ligne de vue. Elle percuta de plein fouet une créature qui s’embrasa et s’écroula. Le choc de la charge frénétique des ennemis fit résonner les boucliers.

«RESSEREZ LES RANGS ! PAS DE BRECHE !»

L’éclat des armes qui percutaient mortellement l’ennemi, trouva un écho dans le râle de ceux-ci. Ici et là des mercenaires s’écroulaient, frappés par des sphères scintillantes que projetaient les démons. A peine étaient-ils tombés que les combattants étaient tirés à l’écart du combat pour être remplacés par d’autres. La compagnie réussit tant bien que mal à retrouver sa coordination au prix de plusieurs minutes d’un calvaire pendant lequel de nombreuses pertes étaient à déplorer. Lorsque les sergents firent rapport de l’état et de la formation des lignes, Malheur brailla alors de nouveaux ordres.

«ARBALETRIERS, ARCHERS ET ARQUEBUSIERS EN SOUTIEN ! ON TIENT LE CONTACT ! CREVEZ MOI CES HORREURS !»

La compagnie reprit peu à peu le dessus et lorsque les lignes de vue furent complètement dégagées et qu’aucun mercenaire ne risquait d’être un obstacle, les mages s’en donnèrent à cœur joie. Les sortilèges destructeurs illuminèrent la nuit et un véritable carnage commença. Les boules de feu et les explosions de magie éventraient la masse grouillante des démons. Le combat devint alors moins inégal. Les créatures démoniaques firent entendre des hurlements insoutenables. Ils accusaient la douleur des flammes magiques et des flèches ardentes. Au contact, la compagnie s’était transformée en une carapace de boucliers, hérissée de piques, sur lesquelles venaient s’empaler les horreurs maléfiques. Les heures s’écoulaient et le combat se poursuivait, rythmé par les ordres braillés qui s’élevaient dans la bataille.

«FLANC GAUCHE EN DEBORDEMENT ! AVANCEZ LES CHARIOTS JUSQU’AU REMPART EST !»

La cohésion revenue, les mouvements étaient plus fluides et la compagnie agissait de nouveau comme une meute. Après avoir assuré leurs arrières, ils concentrèrent leur force pour jouer habilement du terrain et prendre le dessus. Dès lors, il n’y eut plus de perte dans les rangs et l’assaut des créatures diaboliques faiblit.

«TENEZ BON ! ILS BATTENT EN RETRAITE !»

En effet, les créatures firent marche arrière et disparurent peu à peu dans les sous-bois. Elles avaient été réduites à accepter une défaite improbable, alors que tout les avantageait auparavant. Mais dans ce combat bestial, l’instinct de survie des loups d’Ostland avait été le plus fort. La pluie avait cessé et le vent ne sifflait plus dans les branches des arbres. Le calme revenu, on n’entendait plus que les gouttes qui chutaient des arbres et le ruissellement de l’eau dans les ruines. La compagnie haletait, exténuée. Les premiers soins ne tardèrent pas à être apportés aux blessés. On rassemblait par la même occasion, les corps atrocement mutilés des mercenaires tombés au cours du combat. Pourtant, malgré l’accalmie, Il était hors de question de rompre les lignes de défense. Ils durent veiller toute la nuit, abrités derrière leurs boucliers et leurs lances. Ils puisèrent ainsi dans leurs dernières forces. Le moindre bruit mettant alors leurs nerfs à l’épreuve. Ils tinrent ainsi la position jusqu’à ce que le soleil soit sorti de sa grotte sous la terre, et vienne embraser le ciel pour étendre sa clarté au monde et réveiller les vivants.

Malheur ne dormit pas de la nuit. Et au petit matin, il observa alors une scène de désolation comme peu l’avaient touché jusqu’alors. Car cette fois-ci, les ruines étaient celle de leur ville de rattachement : Wolfenburg. La cité avait été réduite en cendre, mise à feu et à sang, passée à saque. Leur ville, leur point de chute, là où, entre deux grandes campagnes ils venaient chercher du bon temps, trouver le repos mérité et dilapider leur solde dans l’insouciance. Ils venaient de perdre leur seul repère terrestre, là où ils avaient rencontré la famille à laquelle ils avaient donné leur vie ; la Compagnie des Loups d’Ostland.

Ce sont des mercenaires, des ombres qui errent de batailles en lieux de débauche, de la vie à la mort… qui n’ont pour toit que la voûte céleste, pour foyer le théâtre de la guerre et pour lesquels il n’existe aucun répit.


[Par Malheur - GM des Loups d'Ostland]
__________________
Code de parrainage Star Citizen : STAR-GSRF-DDSL
Nos activités :

- [Carnet de Bord] Le Journal du Bègue (par le Boiteux) : Journal relatant la vie au jour le jour, d'un mercenaire de la Compagnie des Loups d'Ostland.

- [Campagne] L'affaire Baumstein (Par Elthai dite "la Contrariante") : Campagne RP ayant donné lieu à un Event RP IG inter-guilde et qui se poursuit actuellement dans une phase d'investigation.

- [Event] La Foire du Reikland (Par Gordo dit "Le Guignard") : Event ponctuel proposant une rencontre RP à Altdorf, autour d'une foire qui a vocation à se répéter ultérieurement. L'occasion de faire du roleplay et aux artisans de venir vendre leur production par eux-même.


Ainsi qu'une nouvelle campagne à venir !

- [Campagne] Les enfants de l'Apocalypse (Par le Boiteux) : Une campagne qui débutera bientôt, à vocation inter guilde, principalement au sein de l'alliance de la Ligue des Rolistes Patibulaires (Gazette de Nuln, Ceyl Arhain Cynath, Ordre du Phénix Ardent, Forges Rancunes et Loups d'Ostland). Mais qui pourra en intéresser d'autres selon l'investissement de chacun.


LJD Malheur (GM des Loups d'Ostland)

Ps : Les titres sont des liens. N'hésitez pas à cliquer dessus !
Concrétement vous devenez quoi les loups? Ca fait un baille que je t'ai pas vu en jeu Malheur
__________________
http://i84.servimg.com/u/f84/09/04/89/89/kil310.jpg


Warhammer Online, Serveur Har Ganeth:
Khilmael, Guerrier Fantôme 40 RR59
Klaüs, Chevalier 40 RR 30

Age Of Conan, Serveur Stygia:
Ehoarn, Conquérant.
Salut Khilmael.

Concrètement ? Si tu parles du RvR nous sommes toujours sur le pont.

Leboiteux et Erasar sont en T3 et ce dernier lead fréquemment des BGs. Ranulf, Kirsten ou encore Dwimbar et Gordo sont toujours présents en T4 en RvR ouvert ou en scénario.

Quant à moi j'étais absent pendant les vacances de noël et de fin d'année, comme beaucoup d'autres et j'ai commencé à monter mon chevalier du soleil (Malheurs avec un "s" donc) qui vient de upper level 30. Et de fait je joue aussi Silence, guerrier fantôme level 31.

Donc toujours dans le navire et à la barre.

LJD Malheur
Citation :
Publié par Malheur
Salut Khilmael.

Concrètement ? Si tu parles du RvR nous sommes toujours sur le pont.

Leboiteux et Erasar sont en T3 et ce dernier lead fréquemment des BGs. Ranulf, Kirsten ou encore Dwimbar et Gordo sont toujours présents en T4 en RvR ouvert ou en scénario.

Quant à moi j'étais absent pendant les vacances de noël et de fin d'année, comme beaucoup d'autres et j'ai commencé à monter mon chevalier du soleil (Malheurs avec un "s" donc) qui vient de upper level 30. Et de fait je joue aussi Silence, guerrier fantôme level 31.

Donc toujours dans le navire et à la barre.

LJD Malheur
Vous auriez dû nommer votre guilde "La compagnie noire"
Citation :
Publié par wietrem
J'en suis aux Livres de la Pierre Scintillante

Pour ceux qui comprennent rien à ce qu'on raconte : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_d...ompagnie_Noire

Superbe saga d'héroique fantasy (mais vraiment différentes des classiques Tolkienismes)
En effet, différent surtout parce que c'est de la Dark Fantasy. Il n'y a pas vraiment de bons et de méchants.

C'est un peu l'univers de l'Empire dans Warhammer par ailleurs. Car l'Empire n'est en rien championne du "Bien", elle est sujette aux pires dérives sectaires, fanatiques, aux agissements illégaux, trafiques en tout genre, bref, bien loin d'un monde enchanteur.

Et c'est bel et bien dans ce cadre que nous nous installons.

LJD Malheur
Citation :
Publié par Isharelle
Tient Malheur, tu étais là hiers à te faire croquer niéhéhé (et à nous rouler dessus aussi *touss touss*)
Oui tout à fait.

Je ne sais pas qui tu joues, mais c'est toujours un plaisir d'aller vous ennuyer un brin. Encore que vous avez pas mal de répondant !

LJD Malheur
Haa... Isharelle, quel plaisir que de se croiser si régulièrement en ce moment

A très vite j'espère !


LJD Erasar


_
__________________
SWTOR Dekkeret [RP/PVE] Zzz
WoW Arowän [KirinTor/Alliance] Zzz
WAR Erasar [...] OFF
DAoC Sheryny [Alb/Broc] OFF
- Mise à jour "Campagne Les Enfants de l'Apocalypse" (MJ - Le Boiteux).


Lancement de la partie "Gazette de Nuln" de la "Campagne Les Enfants de l'Apocalypse".

Pour suivre cette partie de l'aventure, rendez vous sur le forum de la Gazette de Nuln : veuillez cliquer ici.

Bon jeu à tous !

LJD Malheur [GM des Loups d'Ostland]
- Mise à jour "Campagne Les Enfants de l'Apocalypse" (MJ - Le Boiteux).


Lancement de la partie "Vétéran du Coeur Ardent" de la "Campagne Les Enfants de l'Apocalypse".

Pour suivre cette partie de l'aventure, rendez vous sur le forum des Vétérans du Coeur Ardent : veuillez cliquer ici.


Bon jeu à tous !

LJD Malheur [GM des Loups d'Ostland]
[HRP]Petit texte non officiel pour résumer l'event d'introduction de la campagne "Les Enfants de l'Apocalypse" pour la guilde "Les Loups d'Ostland"[/HRP]


Devoir rester dans un bain de poison, sans aucune protection. Devoir marcher sur un fragile pont de corde, traversant le vide. Devoir porter une grenade dégoupillée, sans la jeter. Devoir escorter un elfe, jusqu'à Altdorf. Situations semblables, risques similaires, tensions identiques.

Une petite Meute de 30 Loups parcouraient le territoire, entourant un elfe affaibli et traqué. La Chasse avait duré des jours, s'étendant sur les innombrables lieues séparant Wolfensburg et la Grande Tanière de l'Empire. Mais pour une fois, les rôles étaient inversés. Les prédateurs avaient laissé des traces tout près du campement. Au nombre de trois, ils avaient eu tout le loisir de repérer la petite Meute qui avançait. Bien que le rythme fut soutenu, l'allure paraissait lente, et les distances si longues. A croire que les regards furtifs des Druuchi, l'impression perpétuelle d'être observé, pire, d'être dans une ligne de mire créait une distorsion dans le temps, filtrait les minces grains de sables qui tombaient du sablier, ralentissant leur chute.

La première frappe survint dans la région du Haut-Col. Déjà austère, l'endroit paraissait hanté pour la Meute. Sous chaque tas de neige, derrière chaque rocher, tapis derrière chaque corniche se trouvait un hypothétique assassin. Il fallait repérer tous ces fantômes, et scruter l'immensité neigeuse, percer les blocs de pierre du regard, distinguer des ombres parmi les ombres. Mais il n'y eu que des fantômes, précédés par des marques d'un rituel sur un arbre, comme un avertissement laissé consciemment par le chasseur pour rendre la proie hystérique, la faire paniquer pour faire céder la discipline de la Meute. Mais les Loups tinrent bon : quand l'embuscade se déclencha, ils étaient prêts.
Le calme avant la tempête. Ces quelques minutes où le vent s'arrête de souffler, où le soleil brille d'un éclat brillant, réconfortant par sa puissance, sa chaleur. Il ne peut rien vous arriver. Mais qu'est ce donc alors, que ces tremblement sous vos pieds? Les jambes fourmillent, dues à une marche forcée depuis trop longtemps? A la fraicheur de la neige qui parvint à pénétrer les chausses de qualité médiocre? Ou la tempête qui se déchaine, causée par l'ombre qui planaient depuis le début au dessus de vous, invisibles et intangibles, mais qui obscurcissaient le chemin sur lequel vous marchez?

Coups de tonnerre, paroles magiques déformées par le vent, éclairs de lumière ou lances de glace sortant du sol? Sur le coup, il était difficile de savoir, une chose était certaine: danger! Mues par des reflexes entrainés, une discipline martiale apprise ou un simple instinct de survie, les Loups essayèrent de quitter la cible sur laquelle ils se trouvaient. Les crocs de glace sortaient du sol, et certains s'enfoncèrent dans la chair des Loups. Deux perdirent la vie, d'autres furent blessés. Il ne faut jamais réveiller un ours qui dort. Que dire de l'agression d'une Meute de Loups nerveuse, et à présent enragée par le sang des leurs qui coulent dans la neige? L'origine du cyclone était repérée, là haut sur la corniche. Et le prédateur devint proie, comme le gibier devenait chasseur. Une flèche atteignit la sorcière Elfe Noire, semblant tracer un chemin que suivaient 3 Loups, servant de héraut à 3 porteurs de mort. Un coup de feu retentit, une stalactite tomba, une sorcière bascula dans le vide...enfin presque.

La main est un des organes les plus importants des humanoïdes. Elle peut sauver la vie, en s'agrippant à une corniche, empêchant une chute fatale, là bas, parmi les stalagmites de glaces et le sang des Loups. Elle peut serrer le manche d'un lourd marteau, et faire danser l'arme devant les yeux d'une sorcière, tentant de lâcher un dernier sortilège alors que la mort elle même se joint au ballet. Un impact, des os qui craquent, une chute, un empalement : la vie tient à si peu de choses. Tel est le destin des chasseurs qui pensent ajouter une fourrure de loup à leur collection.

Les Loups sans vie furent rapidement ensevelis : la Meute avant tout, même dans la mort ils participaient à la protéger par ce prix. La marche dans un couloir de mort reprenait. Le sang avait coulé, mais pas pour l'Elfe. Il était encore en vie. La mission devait continuer.

La neige qui tombait recouvrait déjà le sang, les corps, les traces de combat. Bientôt, il n'y eu plus de traces du conflit, sauf dans la mémoire de la Meute, qui continuait d'avancer en scrutant les alentours. Le paysage défilait, un col fut passé, un autre le remplaça. Et puis au fond d'une vallée surplombée par un pont naturel, une fine avancée de roche reliant les deux massifs entourant la route, un éclair apparu. Les Loups préfèrent chasser la nuit, la Lune étant la compagne des prédateurs. Le soleil ne l'est pas, et le Druuchi aurait du le savoir. La pointe de sa flèche l'a trahit. Alors que l'alerte fut donnée par la Meute, des incantations étaient déjà prononcées et des Loups quittèrent la Meute pour fondre sur le danger. Une louve prédit le poison recouvrant la flèche. Bon à savoir, mais si elle ne touchait pas sa cible tout irait bien. Des boucliers furent levés devant l'Elfe, certains physiques, faits de fer et d'acier, d'autres divins par la force de l'esprit. Ils furent efficaces, mais pas suffisamment : l'un des projectiles parvint à atteindre sa cible, à l'épaules.

Qui peut dire où est le chaos et où est la discipline. Vue de la haut, on voyait des Loups affairés autour de l'Elfe, le déplaçant, le soignant alors que d'autres gravitaient autour, cherchant à la protéger. Vue d'en bas, on voit des ombres danser sur la corniche sur le son d'une détonation et de chocs entre lames et armures. On pouvait croire au chaos parmi ces fourmis agglutinées autour de deux centres. Mais chacun avait un rôle à jouer, un endroit où se placer, une tache à effectuer.

L'échange fut bref sur la corniche, la fragile danse du druuchi s'écrasant sur un mur de fer avant de chuter jusqu'en bas, où une flèche fut retirée d'une épaule, et des soins magiques et traditionnels furent appliqués au blessé. Aucune victime parmi la Meute, mais l'Elfe était passé près de la mort.

Un faible soulagement accompagna la Meute lorsque le Talabecland fut atteint : la neige, le froid, le vent n'était plus. Mais le chaos avait remplacé tout cela, brulant un village sur la route. Quittant la route pour les marais, la Meute avait-elle gagnée au change? Les piqures de moustiques remplaçaient celles du froid, l'humidité n'était plus la conséquence de la neige mais de l'eau verdâtres qui les entouraient. Quelques gobelins furent repérés, mais leur gorges transpercées par des flèches ou leurs têtes découpées du reste du corps ne purent déclencher l'alerte.

Et enfin le Reikland, la proximité d'Altdorf, les épaisses et hautes murailles rassurante juste par leur présence. Le reste se déroula sans incidents, malgré une tension grandissant au même rythme que ces murs de pierre entourant la cité. Et enfin les portes, qui apparurent puis s'ouvrirent pour laisser passer la Meute, et son colis. Quelques rues traversées et l'Elfe arriva à destination.

Bilan de la chasse : 2 louveteaux morts, quelques blessés, et un contrat rempli. Le lendemain, un autre contrat le remplaçera peut-être....sûrement même. La Meute n'est jamais aussi vivante que lorsqu'elle danse avec la mort, lors de la Chasse.
[hrp]Je vous ai croisé avec mon chevalier il y a quelques jours dans le Haut Col pendant que vous jouiez un épisode de cette campagne

Je suis son déroulement avec intérêt, bien que n'y participant pas mais j'admire vos scenarii.[/hrp]
- Mise à jour "Campagne Les Enfants de l'Apocalypse" (MJ - Le Boiteux).


Epilogue de l'Introduction de la Campagne Les Enfants de l'Apocalypse.

=> Epilogue Partie : Loups d'Ostland. (Avec screens de l'event)


Synopsis de L'introduction de la Campagne Les Enfants de l'Apocalypse.

=> Synopsis Introduction de la Campagne : Gazette de Nuln, Loups d'Ostland, Vétéran du Coeur Ardent.


Introduction du Chapitre Premier de la Campagne Les Enfants de l'Apocalypse.

=> Intro Chap I Partie : Loups d'Ostland.



Bon jeu à tous !

LJD Malheur [GM des Loups d'Ostland]
- Mise à jour "Campagne Les Enfants de l'Apocalypse" (MJ - Le Boiteux).


Epilogue de l'Introduction de la Campagne Les Enfants de l'Apocalypse.

=> Epilogue Partie : Vétérans du Coeur Ardent.


Synopsis de L'introduction de la Campagne Les Enfants de l'Apocalypse.

=> Synopsis Introduction de la Campagne : Gazette de Nuln, Loups d'Ostland, Vétéran du Coeur Ardent.


Introduction du Chapitre Premier de la Campagne Les Enfants de l'Apocalypse.

=> Intro Chap I Partie : Vétérans du Coeur Ardent.



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LJD Malheur [GM des Loups d'Ostland]
 

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