[La Destinée du Ciel tome 2] "Operation Digital Reality"

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Operation Digital Reality

Chapitre 1 :

La matrice allait céder. Enfin les humains pourraient être libres. Morpheus était peut être fou mais lui au moins assumait ces choix. Ce choix il m’a proposé de faire le même, à moi, simple capitaine parmi tant d’autres. Les bombes destinées a réveiller les blue pills explosaient un peu partout dans la matrice. Elle n’avait pas seulement pour but d’ouvrir les yeux de l’humanité mais elles etaient censées forcer la main des machines pour rendre le corps de notre sauveur, Neo.
Mais tout ça vous le savez déjà…
Cette nuit là, je reçu un coup de fil auquel je ne m’attendais pas.

-Quoi encore ? Je suis en pleine mission là !
« Je t’en propose une autre Ouranos »
-Mo…Morpheus ?
« Ton intuition a vu juste. »
-C’est surtout que j’ai entendu votre voix des milliers de fois dans mes recherches…
« J’ai entendu parler de toi et de tes amis. Vous m’avez aidé parait-il. »
-Oui nous avons récupéré le plus de plan aidant a désamorcer vos bombes pour ne pas qu’elles tombent entre de mauvais mains, capitaine.
« Peu de gens ont fait ça pour moi. Je voulais vous remercier. Walmy, un de vos soldats, m’a dit que tu étais a l’origine de tout ça. Merci à toi Ouranos. »
-Heu bah… Y a pas que moi vous savez, toute l’équipe a bien travailler…
« Serais-tu prêt a faire quelque chose d’autre pour moi ? »
-Je serais prêt a donner ma vie pour que le corps de Neo soit honoré comme tel Morpheus.
« Bien. Comme disait Gramsci : on ne peut pas détourner un avion sans monter dedans, il faut changer les choses de l’intérieur. »
-Que voulez vous dire ?
« J’ai de nombreux ennemis, bien plus que des amis d’ailleurs. A Zion comme ailleurs. Il parait qu’une grosse faction de traîtres ayant rejoints les machines gère la matrice désormais… »
-Les Digital Reality ? Tout ce qu’ils font c’est se battre jour et nuit en montrant que le surnombre gagne toujours… Vraiment ils pensent comme leur patron.
« Je vais être franc. Il faut les infiltrer et leur montrer que malgré notre plus petit nombre, nous utilisons notre cerveau. »
-Et vous avez pensé tout naturellement a moi ? C’est pas parce que j’écrivais des scénarios de science fiction que je suis prêt a en vivre… Même si j’en vit un avec tout ce qui se passe dans ma vie ces derniers mois. Je ne pense pas que votre idée soit très judicieuse sans vouloir vous manquer de respect…
« Exact. C’est le pire système… à l’exception de tous les autres. Mais le choix t’appartient comme toujours. »
-Lock va me tuer… Déjà que le coup des dossiers servant a désamorcer les bombes lui a pas plu.
« Lock pense comme un militaire. Il réfléchit trop au futur et ne se tourne pas vers l’instant présent. Même si tout acte entraîne des conséquences elles ne sont pas forcement celles que l’on attend. »
-Vous savez Morpheus je me demande ce que nous ferions sans vous… Je comprend parfois ceux qui se tournent vers le confort et la luxure chez les exilés. Je les comprend mais je n’adhère pas. Dans la vie, il faut avoir foi en autre chose que le pouvoir. Smith avait fait cette erreur, il en est mort.
« Je ne suis pas immortel mon ami. »
-Je sait qu’un assassin a été engagé pour vous tuer. Pourquoi ma faction ne pourrait pas plutôt vous escorter ?
« Je en craint aucun assassin. Si je part, ce sera de moi-même. »
-Le choix, toujours le choix.
« Et le tiens de choix l’as-tu pris ? »
-Je l’ai pris avant même ce coup de fil : je ferais ce que vous me demanderez.
« Bien, nous nous reparlerons après ta mission. »

Dans quoi je m’était lancé encore ? Morpheus était cinglé. Mais après tout, moi aussi. Ancien petit drogué du show-business que j’était, ça avait du me taper sur les neurones. Je m’apprêtait donc a rentrer chez les Digital Reality, pour une des missions qui allait sûrement me coûter la vie. Fallait-il déjà que j’y rentre dans cette faction… DMX m’avait parlé d’une fille avec qui il avait « parlé » l’autre jour (parlé aux pro machines pour DMX signifie leur sortir les plus grosses insanités du monde en espérant qu’ils s’énervent qu’on se marre un peu), une certaine Khristal. Ce nom lui allait bien, froide et fragile de l’extérieur mais tenace de l’intérieur. Il m’avait dit qu’elle traînait sur Mara, comme tous les Machinist en quête de chair à Zioniste, et en effet elle était là. Entourée de ses gardes du corps armés jusqu’aux dents ou cachés dans les environs prêt à balancer un virus sur le premier arrivant. Bon j’avais fait du théâtre à l’époque, je pouvais essayer de jouer la carte du pauvre petit Zionist déçu par le comportement de Morpheus. Kanjo s’approcha de moi à peine avais-je eu le temps de sortir de la Hardline. Je voyais encore tout en codé qu’il braqua ses deux flingues sur moi. Un destiné a me faire exploser la cervelle, et l’autre destiné à faire exploser une partie qu’on aimerait pas perdre…
-Qu’est-ce que tu veux Zionist ?
-Je veux parler à Khristal. J’ai quelque chose a lui demander.
-T’es pas son type de RSI, petit.
Khristal s’approcha de moi doucement et sorti son flingue. Et de trois ! Décidément ceux là sont aussi éloquents que leurs patrons qui gueulent « Vous n’êtes pas autorisés dans cette zone » avant de te tirer des rafales dans la gueule.
-Un problème humain ?
-Mis à part les trois flingues qui me disent bonjour de trop près, aucun problèmes, humaine.
-Tu voulais me voir ?
-Ouais j’ai un marché a te proposer.
-Je ne fait pas de marché avec les enfoirés de votre espèce. Vous feriez mieux de retourner vous rouler dans la boue en écoutant les discours de votre prophète obèse plutôt que de venir fouler notre terre !
-Et c’est là que je suis d’accord avec toi. (c’est bien Oura entre dans ton rôle, sent la force couler dans tes veines. Tu vas bientôt l’exploser leur putain d’étoile noir.)
-Ha tiens donc, on retourne sa veste ?
Kanjo pris d’une crampe soudaine rangea ses flingues et alla s’asseoir. Le plan commençait a fonctionner.
-C’est plutôt un divorce qu’un retournement de veste.
-Tu veux quitter Zion c’est ça ?
-Je veux plutôt envoyer ses deux gros cons de Lock et Morpheus se faire voir à 01 ouais !
-Tu veux entrer dans notre faction ?
-Pourquoi pas. Je préfère toujours bosser pour les machines et pouvoir faire ce que je veux ici en ayant la possibilité de retourner un jour vivre dans la matrice plutôt que de travailler pour ses deux abrutis congénitaux.
-Pourquoi ils te déçoivent comment ça tout à coup ?
-J’était entré à Zion dans l’espoir d’un idéal. Dans l’espoir d’une liberté. Je pensais que l’on marcherait ensemble comme des frères. Mais toute la ville est séparée en plusieurs clans. Ça devient irrespirable. Et le pire de tout c’est Morpheus. Il va risquer notre vie à tous pour un corps qu’il n’aura jamais. JAMAIS. Il faut qu’il se mette ça dans son crâne chauve. A l’heure qu’il est le corps de Neo doit pourrir dans une benne a côté de sa copine empalée.
-Bien je vois que tu penses comme nous. Il faut que tu parles aux patrons. PelvicThrust va te recevoir, Kanjo l’a contacté.

Déjà ? Décidément ces gens là sont si pressés d’avoir de nouveaux membres pour montrer leur supériorité qu’ils ne regardent même pas le dossier de leur futurs adhérents. Elle m’emmena dans les Dowtown, au milieu de la puissance des machines, au cœur du système. Là où a une époque aucune Hardline n’était accessible de peur qu’un agent vienne faire la peau au premier voulant l’emprunter.
Hampton Green est malgré tout un beau quartier. J’aimais m’y promener. Au milieu des grands immeubles. D’ailleurs c’est là où Morpheus, Neo et Trinity avait fait « atterrir » un hélicoptère dans un building. Je me rappelle aux infos ils avaient dit que c’était Morpheus qui avait planifié ça avec Al-Quaïda. Maintenant je fait parti de ce groupe de terroristes, je marque moi aussi l’histoire, d’une façon aussi modeste soit-elle. Je m’apprêtais à rentrer dans le camp des méchants.
L’immeuble où elle m’emmena était le même que celui que j’avais pu voir sur les photos montrant celui où Morpheus était enfermé par l’agent Smith.
Elle me fit entrer en premier dans le hall pour mieux me tuer au premier geste brusque. Je passa le portique de sécurité qui sonna. Le garde leva la tête puis vit que j’était avec Khristal et Kanjo. Il leur dit bonjour de la tête avant de se scotcher aux séries diffusées dans sa petite télé portative.
En entrant dans l’ascenseur, nous croisâmes Myztic, toujours avec son masque noir. En me voyant, elle pris une pause d’attaque. Elle se rappelait de la fois où Wens l’avait provoqué et où nous l’avions attaqués à 10 pour nous venger de ce qu’ils faisaient depuis des mois.
Kanjo lui abaissa les mains, qui étaient prête a m’en coller une que je serais pas prête d’oublier.
-C’est bon il est avec nous. Il doit voir le boss.
-Hein ? Lui ? Mais c’est qu’un… humain.
-Monsieur l’Humain s’il vous plait.
-Ta gueule.
Kanjo venait de dire une chose qui d’habitude m’aurait fait sortir les armes. Mais là ce n’est pas un jour comme d’habitude. Je lui répondit par un petit sourire cynique. Myztic sorti son téléphone qui sonnait.
-T’es sûr ? … OK on arrive. (elle raccrocha) Morpheus a été vu a Midian Park entrain de poser une bombe. Vous venez avec moi ?
-Kanjo tu peux y aller j’ai plus besoin de toi. Je vous rejoint plus tard.

L’ascenseur semblait monter sans jamais s’arrêter. Je voyais les étages défiler. 150... 156... 189... Putain ce qu’il était haut ce building…. 247... 299... 303. TING. Ha bah quand même… Khristal me montra une porte au bout du couloir d’un signe de la tête.
-Toi tu vas là bas. A moins que tu préfères venir prendre un café à côté avec moi.
-Non c’est bon. Le café virtuel c’est plus trop mon truc.
J’avançais dans le long couloir quand je vit un agent sortir du bureau de PelvicThrust. Même si ils se ressemblaient tous j’aurais pu le reconnaître parmi milles autres agents : Gray. Il semblait furieux, autant que le peu d’émotions qu’il dégageait pouvait le montrer. Je lui fait un petit signe de la tête en le croisant. Il continua tout droit puis s’arrêta net.
-Vous…
-Oui?
-Vous n’êtes pas autorisé dans cette zone…
-Vous voulez voir mon badge ? J’ai une jolie photo qui date de ma puberté dessus.
-Cette forme d’humour n’est pas la plus appropriée, monsieur Renton.
-N’est-il pas môsieur Gray ?
-Que faites vous là ?
-Je venais voir votre femme.
-Je n’ai pas de femme…
-Humour. En parlant de ça, vivement qu’ils mettent des femmes agents qu’on soit content de se faire courir après…
-C’est une possibilité qui n’est pas impossible actuellement, monsieur Renton. Mais, pouvez vous me dire ce que vous faites là ?
-Je viens voir PelvicThrust. J’ai un rendez-vous. Et vous, pourquoi vous êtes pas a la course au Morpheus ?
-Quelqu’un d’autre s’en occupe actuellement.
Mon portable sonna.
-Allô ?
Gray restait là à me fixer avec son air d’abruti.
-Bon vous voyez pas que c’est important ? Allez vous titiller l’oreillette ailleurs.
Gray alla donc se titiller l’oreillette ailleurs. Et moi je pris l’appel.
-Re-allô ?
« Tu peux m’expliquer ce qui te prend bordel de merde !!! »
-Ha salut Wensounet. Moi aussi je t’aime.
« Pourquoi tu t’es tiré en laissant ton vaisseau à Typhon ? Il m’a tout raconté ! Qu’est-ce qui te prend ? Tu sais que Lock a déjà menacer de te virer alors arrête de faire le con ! »
-Je peux pas te parler là. Sache que je sait ce que je fait.
PelvicThrust ouvrit la porte pour m’appeler. Changement de stratégie.
-Compris connard de Zionist ? JAMAIS JE REVIENDRAIS VERS VOUS ! JE VAIS TOUS VOUS LIQUIDER SI VOUS M’APPELLEZ ENCORE !!!
Je raccrocha au nez de Wens devant l’air étonné de Pelvic.
-Encore un Zionist que se demande pourquoi je les ai quittés. Ils savent pas vivre sans moi ces cons.

Chapitre 2 :

Je sortais donc du bureau de Pelvic Thrust après une conversation anti-Zionist des plus agitées. Il m’avait confié une mission, trouver la French Connection et leur faire la peau. Ils avaient demandé a un hovercraft de venir me chercher à Zion pour que je les rejoigne définitivement Si ils savaient qu’en fait j’était branché à bord du Gaia… Un jeu d’enfant… Je sortais de l’immeuble quand je vit Myztic et Kanjo s’approcher. Y allait y avoir de la bagarre. Je vit le poing de Kanjo s’approcher de moi… puis se desserrer pour me serrer la main.
-Bienvenue parmi nous. Cigarette ?
Bof après tout, tant qu’a être un bad guy autant reprendre les mauvaises habitudes… Je pris la cigarette. Whaw ça faisait un bail et même si c’est faux, ça fait du bien.
-Bon on va aller voir tes anciens amis?
-Je peux les appeler ?
-Tu vas appeler lequel ?
-Wens…
-Grrr je l’aime pas celui là.
Je sorti mon téléphone qui s’ouvre tout seul et composa le numéro du capitaine Wens.
-Oui capitaine ?
« Oui… »
Quand je l’appelait capitaine c’est que quelque chose de grave allait se passer.
-Je voudrais qu’on se voit aussi vite que Neo peut voler
Oui et quand je disait cette expression c’est que c’en un piège et qu’il fallait qu’il soit prêt.
« Ok je suis a Sai Kung là, tu vas venir avec tes amis des DR ? »
-Certainement capitaine.
« Bien je prépare les troupes. J’espère que tu fais pas de connerie. »
Je me tournais vers mes nouveaux amis après avoir raccroché.
-Wens est à Sai Kung.
-Ok tu y vas et on te couvre.
Arrivé a Sai Kung, Wens m’attendait devant la hardline et personne d’autre n’était là. Mes yeux scrutaient les environs, je put voir le chapeau blanc de DMX dépasser du haut d’un immeuble. Héhé ils avaient tout prévu. Myztic et Kanjo avait pris la Hardline d’a côté pour ne pas être repéré du premier coup et attendait que je passe a l’attaque pour me couvrir.
-Capitaine Wens.
-Capitaine Ouranos.
-Je ne suis plus capitaine ici. Je ne suis qu’un soldat en quête de vérité…
Je me mis en position d’attaque. Wens haussa un sourcil et se craqua les doigts. Il attaqua en premier, je tentait d’esquiver les coups mais le combat c’était définitivement pas mon truc. Je sorti mes armes et je le repoussa a coups de crosse. Wens se figea et souri. Je compris que Myztic et Kanjo étaient derrière a le pointer avec leur flingues.
-Au moindre geste tu es mort, humain. Laisse le donc s’occuper de toi.
Je rangea mes armes pour me concentrer sur mon style préféré, l’aïkido. Je m’approcha de Wens, lui attrapa la veste avant de le jeter contre le mur le plus proche. Avec un coup comme ça il devait être sonné… Mais non il se releva en souriant. Quel guerrier ce mec. Pourquoi Morpheus l’a pas choisi plutôt que moi ? Sûrement parce qu’il fallait un comédien hé hé.
Wens se laissait faire, je lui mis des coups puissants comme si ma vie en dépendait (en même temps, elle en dépendait…). Il comprenait que je devais avoir une bonne raison pour faire tout ça. Il tomba à terre. C’était maintenant ou jamais. Je sorti doucement une disquette que je glissa dans sa poche de veste.
Cette disquette était le contenu entier de l’ordinateur central des Digital Reality. J’avais tout pris avant de partir de chez Kanjo en utilisant ma ceinture d’invisibilité.
A peine avais-je eu le temps de donner la disquette que Wens se releva et me frappa de toutes ses forces. Je fit un vol plané de 10,6m nouveau record du monde du saut en longueur.
Myztic et Kanjo réagirent vite mais pas assez. DMX, 3agle, Getro et Walmy étaient déjà arrivés pour les canarder. C’est dans ces moments là où le roi Arthur crierait… « RUN AWAYYY !!! ».
J’assistait à un ballet de danse entre les Digital Reality dans le coin bleu et la French Connection dans le coin rouge. Je faisait semblant de faire le gars assommé pour pas avoir a reprendre une raclée.
Kanjo et Myztic étaient entourés. Aucun moyen de s’en sortir. Mais ils étaient puissants, très puissants. Le combat semblait équilibré malgré le surnombre des TFC.
Et quand on attaque les Digital Reality, alors les Digital Reality contre attaquent. Une vingtaine de soldats arriva sur les lieux. J’avais peur pour mes amis là… On se serait cru dans un western. Les cow-boys au milieu entourés par les indiens et la cavalerie arrive. C’est à ce moment là que Wens et sa troupe prirent la sage décision d’utiliser leur hyper jump. Les sous-fifres de Kanjo et Myztic les suivirent.
-Ce n’est que partie remise; humains.
Je me leva en faisant semblant de tituber.
-Il m’en a mis une belle ce salaud…
-Bon c’est pas tout mais il parait qu’on a des bombes à désamorcer vers Hammersfield Court.

Chapitre 3 :

Kanjo m’avait emmené à l’endroit où se trouvait la bombe pour que je la désamorce, encore un test pour m’accepter…
-Allez vite désamorce là on a pas le temps !
-Ouais mais attend c’est la première fois que je fait ça moi !!!
-Coupe le bleu.
-Ok le bleu…
-MAIS PAS LE VERT ABRUTI !
« 3, 2, 1, BOUM »
-POURQUOI TA COUPE LE VERT ???
-Heu bah déjà je suis daltonien et ensuite je te ferais dire qu’on voit tout en vert ici…
Soudain, je vit Kanjo voler a l’autre bout de la court et une voix familière se fit entendre.
-Opération terminée capitaine Ouranos, nous leur avons montré ce dont nous étions capable. Pas besoin d’aller plus loin.
La voix de Morpheus résonna dans la court, Kanjo se releva.
-TRAITRE !!!
Il sorti son portable pour appeler des renforts (un DR tout seul c’est risible, a plusieurs ça l’est moins).
Mais apparemment il n’avait pas appelé les autres DR mais directement les agents. Morpheus se tourna vers moi.
-Je pense que là tu devrais courir Ouranos.
-C’est pas une mauvaise idée capitaine. C’était un honneur de vous rencontrer avant de mourir de la main des agents.
-L’honneur est pour moi.
Et tandis que je partais, Morpheus se battait contre l’Agent Skinner. Les deux ne savaient pas qu’ils seraient bientôt au royaume des cieux.
Je sorti mon portable.
« Opératrice »
-Ourania si tu savais comme j’avais envie de t’entendre…
« Capitaine, un peu de tenue. »
-Si je peux l’éviter, je préfère. Bon allez sort moi de cet endroit de merde que je puisse me faire un bon bol de morve.

Uzbad me débrancha. Les membres de l’équipage me dévisageaient.

-Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait encore ?
-Ho rien vous nous avez juste laissé là sans savoir où vous étiez…
-Oui bah c’est bon j’ai mal a la tête alors commencez pas à me la prendre encore plus !
-On doit rentrer à Zion. Lock nous harcèle depuis des jours.
-Hé venez voir là, on a un message.

« Avis de Recherche. Ouranos, le capitaine du Gaia est recherché mort ou vif. Une grande récompense sera donné a celui qui le trouvera. -Agent Gray. »

-Hum hum. Bon allez on se sort les doigts du cul et on va se mettre au boulot. Kronos & Typh, prenez les commandes, cap sur Zion. Uzbad et Eowinn, allez voir à Mara ce que les DR mijotent. On aura une mauvaise transmission mais il faut qu’on aille voir. Moi j’ai un truc à faire. Ourania, charge le programme.
-Très bien, Uzbad et Eowinn à Mara et vous capitaine ?
-Tabor Park West, je dois voir le conseil des capitaines.
-OK, Attachez vos ceintures, les issues de sécurités sont a l'avant et a l'arrière de l'appareil, et sous vos sièges des vomi bags vous sont offerts, pour que vous puissiez conserver un souvenir unique de ce voyage.

Le code remplissait tout autour, avant de disparaître. Ça y est j’était dans la matrice, encore une fois. Plus je venais et plus je détestais cet endroit. J’entra dans l’immeuble servant de QG aux capitaines de Zion. J’entra dans l’ascenseur vide et pris mon inspiration, elle allait être longue cette réunion… L’ascenceur s’arrêta et une jeune femme entra. Elle me fixa.

-Mark ?
-Ho heu Sophie, comment vas-tu ?
-Et ta le culot de me demander ça ? Je vois que t’as pas chaumé depuis que tu m’as largue, regarde toi là en costume et lunettes noirs. On dirait un macro !

Bon et c’est le moment où il faut faire une petite marche arrière dans ma vie. Sophie a été la seule femme de ma vie de bluepill, enfin quand je dis « seul femme » je parle au niveau sentimental et j’ai fini par la quitter. Comment ça s’est passé déjà ? Ha oui voilà, je dînais au restaurant avec elle quand soudain elle m’annonça qu’elle était enceinte de moi. Ce flash-back n’est pas un bon souvenir. Ce soir là, devant ma bisque de homard de merde, un long monologue, impossible à arrêter, est sorti de ma bouche. Je lui ai déblatéré ce que tous les mecs du monde rêvent de dire à toutes leur femmes enceintes :

-Je voudrais tellement qu’on se quitte… Je te demande pardon… Je t’en supplie ne pleur pas… Je ne rêve que d’une chose c’est qu’on se sépare…Je crèverais seul comme une merde tué à coup de barre de fer au milieu des égouts… Fous le camp, barre toi, refais ta vie pendant que tu es encore jolie… Va t’en loin de moi…J’ai essayé, crois moi, j’ai essayé de tenir mais je n’y arrive pas… J’étouffe, je n’en peux plus, je ne sais pas être heureux… Je ne sais pas pourquoi je vit ici… J’ai l’impression que tout est faux dans ce putain de monde et que je vais me réveiller… Je désire la solitude et des femmes passagères… Je veux voyager célibataire dans des villes étrangères… Je suis incapable d’élever un enfant car j’en suis un moi-même… Je suis mon propre fils… Chaque matin je me donne la vie… Je n’ai pas eu de père, comment veux tu que j’en sois un… Je ne veux pas de ton amour… Je…
Cela faisait beaucoup de phrases commençants par « je ». Sophie répliqua :
-Tu es un monstre.
-Si je suis un monstre et que tu m’aimes, alors t’es aussi conne que la fiancée de Frankenstein.
Sophie me scanna, puis se leva de table pour sortir de ma vie sans reprendre sa respiration. Et c’est bizarre, quand elle est sortie en sanglotant, je me rendais bien compte que c’était tout de même moi qui m’enfuyais. J’ai expiré et inspiré; je ressentais ce « lâche soulagement » qui suit toutes les séparations; je nota sur la nappe en papier : « Ce que les gens appellent tendresse, moi j’appelle ça : peur de se quitter » et aussi « Les femmes c’est toujours comme ça : ou bien on s’en fout, ou bien on en a peur » Quand tu ne t’en fous pas ça veut dire que tu es terrifié. J’étais terrifié. Mais je ne le su que bien plus tard, lorsque seul je regardais des pornos ma tête enfoncé dans la cocaïne étalée sur la table du salon. Heureusement, ma nouvelle vie m’a permis de tout refaire depuis le début. De devenir une personne respectable, un capitaine. De me battre pour des idéaux plus important que ma petite personne. D’être autre chose qu’un minuscule scribouillard pour des films de SF en carton pâte à la Ed Wood.
Mais je m’emporte là, revenons en au sujet. Sophie me balançait à la figure tous les noms d’oiseaux qu’elle avait du garder en elle depuis des lustres. Puis je lui posa la question.

-Et le bébé ?
-Je … j’ai fait une fausse couche.

Et voilà, je venais de passer à côté des quelques mois en plus main dans la main avec la femme de ma vie sur fond de chabadabada tout ça parce que j’avais peur de torcher le cul d’un morveux.

-Tu as retrouvé quelqu’un ?
-Oui, non. C’est pas encore assez sûr pour en parler. Et toi ?
-Hahaha, moi ? Je suis le capitaine Ouranos de la flotte de Zion et là je viens d’infiltrer une faction ennemie pour obéir à un terroriste nécrophile.
-Donc t’as pas arrêté la cock…

L’ascenceur passa l’étage 101 puis le 102 avant de revenir au 101.

-Fais chier.
-Quoi ?
-Déjà vu.

J’appuya sur le bouton pour bloquer l’ascenseur tout en sortant mon portable.

-Ourania, prévient Wens et les autres qu’il faut qu’ils se tirent. Des agents arrivent. Je vais essayer de me démerder pour sortir d’ici.
Je raccrocha le téléphone puis sorti un couteau de ma poche pour tenter d’ouvrir la porte d’ascenseur.

-Je peux savoir ce que tu fais ?
-T’occupe je nous sauve la vie. Aide moi à ouvrir la porte au lieu de rien foutre.

Après plusieurs secondes d’efforts, la porte s’ouvrit sur un mur de brique.

-Hé merde, ils ont bloqués l’issue.
-Mais qui ? Argh… Puta… c’est quoi c’bor…

Je me tournis vers Sophie qui se transformais petit à petit en Agent Gray, c’était mauvais signe. Je sorti mes armes.

-Désolé Sophie. Désolé pour être entré dans ta vie.

Je tira une rafale dans le ventre de Sophie et son corps cessa de devenir celui d’un agent. Je caressa les cheveux de Sophie puis regarda le collier qu’elle avait autour du cou. C’était un cœur qui s’ouvrait. A l’intérieur, une photo. Celle d’un bébé. Ma fille.

-Merde.

Cahpitre 4 :

Après être sorti de cet immeuble par la trappe du haut, puis en ayant foncé dans les agents.
Je sortit de la matrice sain et sauf, la mission était fini. J’ouvrit les yeux et me rendait compte que quelque chose n’allait pas, les membres de l’équipage avait tous le regard bas et triste.
Je jeta un œil à l’écran d’Ourania, une video passait en boucle. C’etait Morpheus… Il sortait d’une sorte de hangar rapidement. Un homme masqué leva une arme sur Morpheus et tira. Morpheus était mort. La fin d’un rêve en direct…

-Merde…

Décidément c’est tout ce que je trouvais à dire en ce moment, les mauvaises nouvelles arrivaient en nombre. Maintenant que la mission était finie et que Morpheus était mort, je n’aurais plus personne pour me défendre… Je jeta un coup d’œil dans la pièce et regarda tous les membres de l’équipage. Je ne pouvais pas les mettre en danger. C’était moi qui avait accepté la mission, pas eux. Il fallait que je trouve une solution pour me sortir de ce merdier. Le téléphone de l’hovercraft sonna. Kronos alla répondre.

-Ici le Gaia. … Oui il est là je vous le passe. Capitaine, c’est pour vous. En espérant que ce soit pas une nouvelle mission qui nous enverra tous vers une mort certaine qu’on en finisse…
-Merci Kronos, merci d’exister… Oui ici Ouranos?
« Mes respects Capitaine. Ici Tyndall. J’ai une mauvaise nouvelle à vous apprendre. »
-Encore une…
« Le Memory viens d’exploser. Nous n’avons retrouvé aucun survivants. Il se pourrait qu’ils soient morts dans les mêmes conditions que les membres du Pandora. »
-Whisky Tango Foxtroth… Merde alors …
« Vous êtes appelé à Zion d’urgence. Si nos soupçons s’avèrent exact, votre équipage est aussi en danger. De plus, le commandant Lock veut vous voir personnellement pour parler d’une rumeur qui court sur vous à Zion… »
-Laquelle, lieutenant ?
« Il paraîtrais que vous ayez mis la Trêve en danger lors d’une mission dans une faction adverse… »
-Bien je prépare le Gaia, nous serons là dans 6h…

Je raccrochai le téléphone et vit les regards attentifs de mes amis.

-Bon, cap sur Zion les amis. Typhon met toi aux commandes, Prométhée prépare le Gaia, Uzbad reste attentif aux scans. Il y a eu un problème, le Memory s’est fait attaquer et je veux pas que la même chose nous arrive.

A Zion, le Praefactus Altea venait d’arriver sur les docks. L’équipage sortait joyeusement du vaisseau : un bon week-end à la chaleur de Zion ne se refuse pas de temps en temps. Walmy était le premier heureux, sa femme étant resté ici depuis son débranchement; il pourrait la revoir et peut être lui permettre de l’accompagner sur le PA.

-Enfin de retour !

Tyndall arriva près de l’hovercraft et salua le capitaine Imo.

-Capitaine.
-Lieutenant Tyndall…
-Bienvenue à la maison.
-Votre visite n’est pas juste une question de politesse n’est-ce pas ?
-En effet, le commandant Lock vous demande dans son bureau.
-Bien…
-Il voudrais que le premier matelot, Rorist, vienne aussi.

Après avoir parlé de l’incident du Memory et de la mort de Morpheus avec Tyndall sur le chemin, les trois Zionistes arrivèrent enfin au bureau du commandant. Tyndall leur souhaita cyniquement bonne chance avant de tourner les talons et de partir. Imo et Rorist entrèrent dans le bureau de Lock.

-Mes respects, commandant.
Lock ne leva pas la tête de ses dossiers durant quelques secondes avant de faire signe de la main à ses interlocuteurs de s’asseoir. Il leva ensuite la tête vers Imo.

-Bien, capitaine Imo… Cela faisait des mois que vous n’étiez pas venu.
-En effet, nous avions énormément de travail avec notre faction.
-Comme celui d’espionner les machines ?
-Je vous demande pardon ?
-Nous avons appris pour les âneries du capitaine Ouranos ! Et étant,vous-même, le leader de cette faction. Je vous en tiens responsable au même titre qu’Ouranos.
-Je ne suis pas au courant des agissements du capitaine Ouranos. Sauf votre respect, mon commandant, vous devez faire erreur…
-C’est un des membres du Gaia qui nous a informé de la folie de son capitaine.
-Et lequel ?
-Cela ne vous regarde pas ! Si c’est pour ensuite aller dire son nom au capitaine Ouranos. Je vous connaît… vous là les nouveaux capitaines… vous venez a peine d’être débranché et c’est déjà une chance que vous soyez nommé capitaine ! Si je vous ai fait venir ici, c’est pour que les choses changent ! Je veux montrer l’exemple a vos amis… Et quoi de mieux comme exemple que de s’en prendre au leader ?
-Que voulez-vous dire ?
-Vous êtes réassigné aux docks et aux unités APU de Zion.
-Je vous demande pardon ?! Mais enfin que vais-je faire du P-A ?!
-Le premier matelot Rorist prendra le commandement.
-Mais monsieur, le capitaine Imo est bien plus compétent que moi…
-Je m’en contrefiche. Capitaine Rorist, Capitaine Imo, vous pouvez disposer. Et faites venir le soldat DMX…
-Bien…
-Ha et autre chose, le capitaine Wens devient leader de votre faction.

Sur le DarkStryder, Wens et Lenox jouaient au poker sur la table de cuisine.

-On pari quoi ?
-Ton programmeur portable…
-Ha non attend ! C’est un cadeau d’Oura !
-Rien à foutre hé hé… Je te file mon ventilateur une fois à Zion.
-Un Ventilo ? Tu te fous de moi ?
-Réfléchis à la chaleur de Zion et tu verras que tu te fous de ton programmeur portable en comparaison d’un bon ventilateur…

Getro entra dans la cuisine.

-Putain les gars ! Y a Lock au téléphone !
-Tête de mort ?!
-Merde qu’est-ce qu’il veut celui là ?

Wens se dirigea vers le pont principal où tous les membres d’ équipages se moquaient tout bas de la tête de Lock sur l’écran du téléphone. Wens leur fit signe de se taire puis pris le casque de l’opérateur.

-Commandant, ici le capitaine Wens. Vous m’avez demandé ?
« Oui, je voulais vous annoncer en personne que vous devenez le leader de votre faction, la capitaine Imo étant retenu à Zion jusqu’à nouvel ordre. Votre première mission sera de renvoyer le capitaine Ouranos au plus vite. »

Quelques heures plus tard, le Gaia arrivait enfin à Zion. Ourania jubilait d’avance de pouvoir retrouver ses parents pendant que Ouranos craignait déjà les remarqués de tête de mort. La nouvelle porte 3, toute neuve, s’ouvrit sur les docks. Ils avaient bien avancé dans les travaux depuis le dernier passage du Gaia. Quelque chose sauta aux yeux d’Ouranos : Le Praefectus Altea était à quai, chose inhabituelle. Imo n’aimant pas trop rester à Zion, il ne supportait pas le fait que la plus part des gens ici ignorent la guerre qui se déroule dans la matrice. Il remarqué surtout que les membres s’activaient pour recharger et qu’Imo les regardait depuis le quai. Le Gaia se posa. Ouranos alla tout de suite voir Imo pendant que les autres membres d’équipage courrait à droite à gauche vers leurs occupations respectives.

-Ça va Imo ?
-Ça a déjà été mieux…
-Bah qu’est-ce qui va pas ?
-A cause de toi je suis bloqué ici voilà ce qui va pas ! Regarde, mon vaisseau pars sans moi… Me voilà obligé de rester dans cet endroit puant, tout ça parce que Lock a préféré s’attaquer au leader plutôt qu’a toi…
-Attend un peu, déjà mon tour va passer. J’ai rendez vous avec Lock dans 5 minutes et ensuite excuse moi mais je ne savais pas qu’il s’en prendrait à toi !
-Ouais c’est ça… Allez salut, Tyndall viens te chercher, regarde.

Quelques minutes plus tard, Lock me fusilla du regard dès mon entrée dans le bureau. Il frappa un grand coup sur la table.

-CAPITAINE OURANOS ! VOUS ETES ALLES TROP LOIN ! Je viens de recevoir un message de l’Agent Gray, il me dis que désormais, chacun des membres de votre faction est recherché pour mise en danger de la Trêve !
-Oui moi aussi je vous salut commandant Lock…
-Cessez tout de suite vos airs de petit bourgeois prétentieux avec moi ! Vous n’êtes plus dans la matrice ici ! Vous êtes convoqué par le conseil dans dix minutes. Essayez au moins de vous coiffer avant de venir cette fois. Rompez !

Ha le salaud, il m’avait pas raté… Après avoir fait un petit tour près du temple pour me détendre un peu, je croisa DMX dans les couloirs. Il ria en me voyant.

-Bah alors mon con ? T’es passé sous la foudre ou quoi ?
-Ta gueule…
-Houla ça a pas l’air d’aller toi… C’est Lock qui t’a engueulé je suppose ?
-A ton avis… Si il savait ce que j’ai vécu ces derniers jours ce connard… Pourquoi t’es pas sur le P-A toi ?
-J’ai vu « Freddie vs Jason » … Il m’a parlé de toi. Il m’a dit que je devais prendre le commandement du prochain hovercraft de la faction mais qu’en attendant de l’avoir je devais aller sur le Gaia…
-Pourquoi faire ?
-Pour t’espionner apparemment…
-Héhéhé quel connard… Bah tu sais quoi, tu vas pas venir sur le Gaia. Tu vas lui dire que je me suis tiré sans te prévenir. Wens va bientôt venir recharger, tu iras dans le DarkStryder.
-Hein ? Mais t’es fou je reste pas ici moi !
-Ho ça va, Wens m’a contacté tout a l’heure. Il viens ce soir pour l’hommage à Morpheus au Temple. En plus tu devrais être content, tu as ta blonde à domicile ici…
-Tiens justement, tu veux aller au temple après ton petit passage au conseil ?
-Ouais, on se retrouve tout à l’heure…Bonne chance.
-Pour ?
-Supporter ta blonde.
-Aller casse toi hé hé.

Le conseil « de discipline » comme ils l’appellent, c’est quand un Zioniste se retrouve seul face à un régiment de retraités et face à une tête de mort ambulante. En gros, c’est le truc à éviter. Mais quand on a foi en des idéaux, le pire serait de ne pas parvenir à aider quelqu’un comme Morpheus.
Lock faisait son rapport sur mon « cas » et le conseil semblait aussi passionné qu’un adolescent devant Derrick. Ils pensaient sûrement qu’avec la mort de Morpheus il y avait plus intéressant à penser, et ils n’avaient pas tort. Mais lorsque le nom du sus nommé Morpheus fut prononcé, Hamann releva la tête et son regard se fit plus perçant.

-Et c’est pour ces raisons, que le capitaine Ouranos aurait mis la trêve en danger.
-Bien… hum hum… Capitaine Ouranos, si je comprend vous auriez été contacté par Morpheus pour infiltrer cette faction ?
-Tout à fait conseiller Hamann…
-Et quelles informations avez-vous pu tirer de cette mission ?
-Une faction Zioniste s’apprêterais à signer un pacte avec eux… Ils auraient aussi décidé de tuer toutes personnes ayant un rapport de près ou de loin avec Morpheus.
-Vraiment ? Et ont-ils parlé d’un Assassin ?
-Et bien ils déclaraient tous vouloir faire la peau à Morpheus, à part ça rien de bien concret…
-Bien. Commandant Lock… Votre avis sur cette histoire ?
-Je pense que cet Ouranos est aussi fou que la personne qu’il suis aveuglément. Il met tout Zion en danger avec cette histoire. Heureusement qu’elle tombe dans une période où les pensées sont plutôt concentrés sur autre chose…
-S’il vous plait, ayez un petit peu de respect pour le capitaine Morpheus.
-Je tacherais de ne pas laisser ma franchise prendre le dessus, conseiller.
-Que proposez vous ?
-Si ça ne dépendait que de moi, je pense qu’une mise à pied du capitaine Ouranos et quelques mois de détention seraient nécessaires.
-Heureusement que ça ne dépende pas que de vous… Le conseil décide de laisser le capitaine Ouranos sur le Gaia mais il devra faire un rapport sur toutes ses missions chaque jour. Dans le cas contraire, une mise à pied sera organisé. Vous pouvez disposer, nous nous retrouverons au Temple ce soir messieurs.

En sortant de la salle du conseil, je tendit ma main à Lock en signe de réconciliation mais il ne pris même pas le temps de me regarder avant de partir. Ce gars là a un ego encore plus gros que le miens… En me retournant pour aller vers le temple je vit des cheveux rouges… J’abaissa mes yeux avant de voir que c’était Wens qui s’était collé a moi pour me faire peur.

-Bouh…
-Oui donc là, tu sors.
-Quoi de neuf dude ?
-Rien, on va au temple boire un coup avant le discours ?
-Bonne idée, fais soif ici…Mais d’abord je dois parachuter Arnold.
-C’est-à-dire ?
-Bah je dois libérer Mandela quoi…
-Hein ?
-Libérer mon esprit d’un gros Morpheus !
-…
-BAH CHIER QUOI MERDE !!!

Les passants se retournèrent pour regarder Wens qui savait plus où se mettre.

-Hum bref… Je reviens.
-Oui oui… On se retrouve au Temple !

En marchant dans les couloirs éclairés par la magie machine de Zion, je vit le Kid courir. Je l’intercepta au vol en lui attrapant le bras.

-Bah alors, tu dis plus bonjour ?
-Desolé je suis pressé…
-Tu travailles toi maintenant ?
-Heu non non c’est pas ça…
-T’as du te trouver une fille assez conne pour vouloir d’un petit branleur comme toi alors…
-Non plus.
-Si tu veux je te présente Ourania, elle cherche en ce moment.
-Bon je peux y aller ?
-Pas avant que tu m’aies dis ce que tu mijotes. C’est un ordre, soldat.
-Je… Bon comme je sait que tu es de mon côté je peux te le dire… Je fait des recherches sur Neo.
-Ha… Et t’as trouvé quelque chose ?
-Non mais quelque chose m’a trouvé par contre, je peux pas t’en dire plus. Je dois vraiment te laisser, je dois profiter que tout le monde soit au Temple pour me connecter !
-Ok… Bonne chance alors.

Je me rendit au Temple pour rejoindre les autres capitaines. Une vieille dame m’interpella pendant que j’entrais.

-Capitaine Ouranos, je suis désolé mais les chaussures sont interdites au Temple…
-Ha oui excusez moi j’avais oublié… Je suis en retard ?
-Le conseiller Hamann commence tout juste son discours.

La voix du conseiller résonnait dans l’enceinte caverneuse. Il y avait bien plus de monde que ce que je pensais, en même temps depuis la Paix il y avait de plus en plus d’esprits libérés.

-Morpheus était bien plus qu’un simple capitaine. C’était un homme de valeur, qui croyait en l’incroyable. Il était une sorte de prophète pour nous… Il fait partie, au même titre que Trinity et Neo, de ceux qui nous ont permis d’être présents aujourd’hui. Et désormais il est partie les rejoindre, loin des trêves et des guerres, loin des crises et des problèmes. Morpheus restera à jamais en nos mémoires, il avait un don hors du commun pour rallier les gens a sa façon de pensée, et que l’on y adhère ou pas, nous sommes tous forcés de dire que c’était un grand homme. J’aimerais maintenant laisser la parole à une personne qui lui était cher… Le capitaine Niobe.

Niobe s’avança d’un pas décidé vers le haut du Temple, au même endroit où Morpheus avait jadis motivé les troupes pendant la Guerre. Elle était entièrement vêtue de noir pour montrer son deuil. Lock baissa les yeux en la voyant arriver, il n’aimait pas la voir parler de Morpheus, son éternel rival.

-Mes amis… Mes frères… J’ai réfléchit plusieurs heures avant d’accepter la requête du conseil qui me demandait de parler ici. Mais c’est au nom de Morpheus que je le fais, pour que vous sachiez à quel point c’était un homme merveilleux. J’ai rencontré Morpheus ici même au Temple il y a bien longtemps maintenant et nous en avons vécut des choses depuis… Nous sommes toujours resté très proches malgré nos pensées et croyances différentes. Je l’aimais comme un frère… comme un ami et comme… (elle baissa les yeux d’où coulait une larme avant de l’essuyer puis de se figer tel la femme de pierre qu’elle était) Hum excusez moi. La dernière fois que j’ai vu Morpheus je lui ai dit « Arrête Morpheus tu vas te faire tuer… » et il m’a répondu de sa grosse voix fière : « Je sait ce que je fait Niobe. » Morpheus a toujours eu un ego surdimensionné. (elle éclata de rire) Désormais, j’aimerais que l’on lui rende hommage comme il aimerais qu’on le fasse, en dansant. En profitant de notre réalité. En profitant de la vie et de cette magnifique cité.

Niobe disparu de la scène, avant, qu’avec un coup d’œil à Wens. Nous nous miment à hurler.

-POUR MORPHEUS !!!

Tout le peuple de Zion repris ce cri en cœur avant que la musique commença à faire trembler les murs de pierre du Temple. La chanson préférée de Morpheus était diffusée et ses pensées semblaient être dites dans les paroles de la chanson…

« Dreaming of Zion, Awake
Sleeping Awake
Dreaming of Zion, Awake
Can't stop Sleeping Awake »

Wens et moi allèrent au bar pour boire un verre et discuter.

-Émouvant ce discours, c’est pas souvent qu’on voit Niobe comme ça…
-Ouep… Tu sais, j’ai été nommé leader de la faction…
-C’est vrai ?! C’est génial !
-Oui mais Lock m’a dis de te virer…
-Ha ça l’est déjà moins ça…
-Mais j’ai décidé de faire quelque chose, je vais pas te virer. Je te propose une promotion. Deviens co-leader avec moi.
-Hein? T’es sérieux ?
-Bien sûr.
-Mais Lock voudra jamais…
-Lock on l’emmerde. Le conseil ne dira rien si tu te fais chopper. En plus, j’ai besoin de toi. Tous les deux ont travaille comme une seule personne. Même la plus performante des machines nous arrive pas à la cheville. (il pris son verre) Je leur lève mon verre d’ailleurs ! (il se tourna vers la foule) AUX MACHINES ! EN L’HONNEUR DE CEUX QUI LEUR SERVENT DE PILES !
-OUAIIIS !

Lehor s’approcha du bar. Et vida un verre cul sec. Wens lui tapa sur l’épaule.

-Ça va toi?
-Mouais… Ils me rendent fous là… Je comprend pourquoi Isis pétait les plombs de temps en temps…
-Faut savoir gueuler un bon coup ! N’est-ce pas môsieur le grand leader Wensounet ?
-Tout en effet môsieur le co-leader Ouranounet !

Rorist et Netbridge s’approchèrent du bar le sourire au lèvre après avoir entendu notre conversation.

-Je vois que ça use encore de son pouvoir ici…
-Bah quoi, Rorist. Maintenant que t’es capitaine tu vas pouvoir faire pareil, tu verras c’est marrant. Bon on va danser ?
-A toi l’honneur Oura…
-ZIOOOON !!!! JE T’AIME !!!!

FIN
tiens j'avais posté ça pour te faire revenir tu me manquais
merci, la vision que j'ai des DR est bien sûr celle de mon personnage, etant donné que j'ecris a la premiere personne
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