Je suis au chomage indemnisé depuis un certain temps (donc pas au rSa) et j'intègre la fonction publique le 3 octobre, ce qui m'a été notifié par courrier du 28 juillet.
J'ai trouvé un logement à Lyon cette semaine, disponible vers le 15 octobre (no problem de ce coté là) j'étais donc parti pour résilier mon bail.
Le problème c'est que le délai normal est de 3 mois. Si j'envoi aujourd'hui, mon préavis court au minimum jusqu'au 30 novembre, ce qui me fait 1 mois à payer double loyer.
Je pensais donc me prévaloir du délai de 1 mois mais j'interprète le texte comme ne me donnant pas ce droit :
Le texte de loi.
Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois.
Pour ma part j'ai déjà travaillé, sur service public.fr, il est indiqué que pour le premier emploi : "La date d'affiliation au régime de sécurité sociale est prise comme la date de référence du premier emploi du locataire"
Donc premier emploi c'est mort.
Pour la mutation pareil, vu que j'étais chomeur, je ne suis pas muté au sens propre non ?
Reste le nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi. Sur le papier c'est ce qui m'est arrivé. J'ai perdu mon job et j'en ai trouvé un autre. Mais il s'est écoulé des mois entre les deux faits. Le texte ne précise cependant pas de délai, mais il est censé favoriser les locataires.
Pour vous, j'y ai droit ou pas ?
Question subsidiaire :
Le délai de préavis démarre quand le bailleur reçoit le recommandé. Si je souhaite quitter mon logement le 31 octobre, avec le délai d'un mois, est-ce que je peux écrire le 15 septembre en précisant dans ma lettre la date de départ ?