[wiki] [Economie] Causes et conséquences de la crise économique et financière

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Publié par Jenmir
Les Français selon un sondage Elabe, sont un peu prêt d’accord avec le sur les domaines sur lesquels l’état doit économiser.

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On peut voir par contre qu’on est vraiment un pays de vieux tant les retraites sont dans le bas du tableau.
Les français sont des veaux ...
Même en étant de droite tendance droitard voire plus bah le chômage ou le RSA sont vraiment pas des priorités et coutent peanuts, les économies possibles sont dérisoires. La CAF un peu mieux mais guère. Et le numérique c'est complètement débile et réac. Y'en a marre de la politique "je pense que" à un moment faudrait que les médias donnent un peu plus les chiffres réels de nos dépenses.

Je deviendrais pas de gauche pour autant et encore moins socialiste mais la droite de ce pays est vraiment la plus bête qui soit et a infusé tous les cerveaux perméables. Elle est tout sauf libérale ...

Les retraites et la protection sociale au sens large, incluant la santé (surtout des retraités ...) doivent changer de financement, c'est ça qui nous crève, qui empêche les sociétés de croître et les plombe (on parle pas du CAC40 qui fait 60 ou 80% de son chiffre à l'étranger) et de là le chômage / l'inactivité /les déficits fiscaux ne sont qu'une conséquence logique, qu'on traite à coup de cache misère.

Se faire élire en désignant toujours les plus faibles de la société / les victimes, et en ne résolvant rien des véritables problèmes, ça fait 40 ans minimum que ça dure, j'ai connu ça toute ma vie, j'en ai ras le bol, et de voir que c'est de pire en pire ne me réjouit vraiment pas. Mais on va continuer de s'enfoncer dans ce marasme intellectuel jusqu'à ce que tout explose. On a ruiné ce pays, l'un des plus riches au monde, et on continue à sacrifier tout pour des rentiers incapables de faire le moindre effort, qui sont prêts à faire crever leurs enfants sous les dettes, et même à la guerre en fin de compte. J'espère qu'un jour l'histoire les punira mais j'y crois même pas. Et en premier lieu le candidat Macron de 2017 qui avait cerné ce problème, mais qui s'est évertué à draguer les retraités et à frapper durement les chômeurs, les handicapés, les petites entreprises, les actifs qui vont bosser X années de plus avec des salaires de merde, bref tout l'inverse de ce qui était promis. On en a pour 20 ans (minimum) à payer les conneries de ce petit marquis imbu de lui même. Et c'est pareil au niveau européen, on dilapide l'héritage de siècles voire de millénaires pour financer la fin de vie de vieux jouisseurs ultra pourris gâtés, sans plus rien produire, dans l'impuissance totale et en contemplant notre déchéance en se gavant de bons mots. On mérite de se faire traire vu ce qu'on est devenus, mais c'est fort triste.

Dernière modification par Déposeur2bilan ; 08/03/2024 à 21h30.
Citation :
Publié par Déposeur2bilan
Parce que la majorité des aides ne sont pas des dépenses mais des exemptions fiscales. Des non rentrées, théoriques. Les 53e correspondent à des dépenses réelles sur l'argent effectivement perçu ou emprunté.
Yep, comme je le disais la tableau a un problème, il ne permet pas de vraiment voir ce qui nous coute le plus chère. Mais je pense que Jenmir avait très bien compris ce que je voulais dire et a juste esquivé tel un politicien.




Citation :
Publié par Jenmir
Les Français selon un sondage Elabe, sont un peu prêt d’accord avec le sur les domaines sur lesquels l’état doit économiser.

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On peut voir par contre qu’on est vraiment un pays de vieux tant les retraites sont dans le bas du tableau.
On voit surtout que les médias ont fait leur travail de propagande, quelqu'un ici avait déjà parlé du fait que le chomage on avait peu d'argent à économiser dessus
Citation :
Publié par Taovos
Yep, comme je le disais la tableau a un problème, il ne permet pas de vraiment voir ce qui nous coute le plus chère. Mais je pense que Jenmir avait très bien compris ce que je voulais dire et a juste esquivé tel un politicien.
En même temps, si tu ajoutes les suppressions d'impôts sur les entreprises, mais pas sur les autres secteurs, ton raisonnement est biaisé. Pourquoi ne pas calculer le coût des retraites avec, par exemple, les différents abattements fiscaux forfaitaire sur la déclaration de revenu ?
Citation :
Publié par ShlacK
Sur le graphe, moi j'imagine les presque 10 % de rigolos qui voudraient moins de financement contre le terrorisme =p
Pourquoi rigolos ?
VIGIPIRATE coûte 1 million d'€ par jour et n'a pas une efficacité démontrée, par exemple : on est plus dans la mesure d'affichage que dans le pragmatisme (cf. rapport de la cour des comptes sur le sujet).
[ ... ]

En France, la loi permet de condamner les personnes en lien avec le terrorisme de façon large (association de malfaiteur en lien avec une entreprise terroriste), des sympathisants qui font de la propagande peuvent être condamnés. J'ai lu le bouquin de David Thomson, les revenants incluant des jihadistes (plus ou moins) repentis, je crois qu'aucun ne cite vigipirate, je ne suis même pas certains qu'ils savent que ça existe.

Bon après, je ne sais pas ce qu'implique les 1 million par jour de vigipirate. Si c'est surtout le salaire des militaires, de toute façon, faudrait bien le payer même sans vigipirate. Même si on est pas en guerre, ça me paraît pas le bonne période pour réduire les effectifs militaires.

Dernière modification par TabouJr ; 11/03/2024 à 08h46.
La France vers la banqueroute ?
En tout la cours des comptes s’inquiète.


Citation :
Finances publiques : "Nous sommes au pied du mur, nous ne pouvons plus différer l'effort", estime le président de la Cour des comptes

Alors que la Cour des comptes publie son rapport annuel sur la gestion des finances publiques, son président Pierre Moscovici juge la situation "préoccupante et sérieuse".

Nous sommes au pied du mur, nous ne pouvons plus différer l'effort, nous l'avons trop fait", regrette, mardi 12 mars, sur France Culture Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, qui publie son rapport annuel sur la gestion des finances publiques. Pierre Moscovici juge la situation "préoccupante et sérieuse". "Nous avons le plus haut taux de dépenses publiques de la zone euro, le plus haut taux de prélèvement obligatoire de la zone euro, un des plus hauts taux de dette publique, et un déficit parmi les plus élevés", déplore-t-il.

Le président de la Cour des comptes porte un regard assez critique sur la situation d'ensemble des finances publiques françaises, "parmi les plus dégradées de la zone euro", selon lui. Pierre Moscovici évoque "des déficits élevés", "une dette publique qui a augmenté de 800 milliards d'euros depuis 2018" et une situation générale "sous tension". Il estime que la France fait partie du "podium, pas des plus enviables, des trois pays les plus endettés de la zone euro, derrière la Grèce et l'Italie".

"Le cinquantième déficit budgétaire de suite"

Les magistrats financiers en attribuent la responsabilité aux différents gouvernements successifs. "En 2024, nous allons fêter le cinquantième déficit budgétaire de suite, ce qui veut dire que jamais un gouvernement, de droite, de gauche, du centre, n'a eu la culture de réduction du déficit", soutient Pierre Moscovici. "Il faut vraiment faire un effort de réduction, de maîtrise de la quantité de la dépense publique et d'amélioration considérable de sa qualité", plaide-t-il. Car pour le président de la Cour des comptes si le niveau de dépenses publiques est "très haut", "le service public n'est pas forcément dans sa meilleure forme".
Pour redresser les finances publiques, le gouvernement avait annoncé d'ores et déjà un plan de réduction de dépenses publiques, avec 10 milliards d'euros annoncés en 2024. Le président de la Cour des comptes précise que "ce ne sont pas des milliards d'euros d'économies, mais des annulations de crédits", soit "de l'argent qu'on ne dépense pas". Mais pour Pierre Moscovici, un serrage de vis supplémentaire est surtout nécessaire, à hauteur de "50 milliards d'euros pendant trois ans".
Il craint, en effet, que les 10 milliards d'euros annoncés par le ministre de l'Économie ne "suffiront pas pour tenir l'objectif de 4,4% de déficit en 2024". Le président de la Cour des comptes explique que le déficit risque d'être plus important et que "la croissance pourrait être moins bonne" que prévue. "Jusqu'en 2027, il faut vraiment gérer sérieusement nos dépenses publiques", soutient-il. Il refuse cela dit de parler "d'austérité",considérant que l'on "peut et doit le faire intelligemment sans couper la croissance et sans abîmer la cohésion sociale".

source
ça va tanguer sévère, le Mozart de l’économie a perdu ses partitions.
Cela fait au moins 30 ans que chaque année le rapport de cour des comptes est très critique, et ça fait 30 ans que ceux qui sont au pouvoir s'en foutent royalement dudit rapport.

D'ailleurs le Moscovici d'aujourd'hui s'insurge de l'incurie du gouvernement, alors que lorsqu'il était ministre de l'économie de Hollande il n'a pas fait grand chose pour redresser les comptes.
Il a bien profité du rebond après la crise de 2008-10 pour réduire un poil le déficit (la croissance étant bonne l'économie s'améliorait naturellement), mais sans jamais réussir à arriver aux 3%.
Et il me semble bien que le pacte je sais plus quoi et le CICE c'est lui, et ça a coûté pas mal aux finances publiques pour un résultat pas flamboyant (en fait comme d'hab on a eu aucune évaluation réelle ni a priori ni a posteriori).
Les réformes de fond qu'il appelle de ses voeux aujourd'hui il a pris grand soin de ne surtout pas y toucher à l'époque pas si lointaine (10 ans) où il était aux manettes.

C'est malheureux, parce que tout le monde sait qu'il y a un mur quelque part dans le brouillard, et que vu notre façon de conduire on va forcément se le prendre un jour.
Ceux qui donnent l'alerte sont aussi crédibles que le gamin qui criait au loup, et ceux qui sont aux manettes ne sont en rien contraint par les rapports, donc il ne se passe rien.
Pas grave on va attendre le mur.
Un article sur les licenciements dans la tech qui atteignent des niveaux jamais vus depuis l'éclatement de la bulle internet 2000
https://www.techspot.com/news/102289...ew-normal.html

Mais là où les licenciements s'expliquaient par des faillites en série en 2000, cette fois les entreprises qui licencient font de gros bénéfices. Il semble que la seule justification de tous ces licenciements, c'est que ça fait monter les cours de la bourse. Et là ça me rappelle la politique menée par Intel et Boeing pendant les années 2000 avec les conséquences qu'on connaît aujourd'hui...
Citation :
Publié par Borh
Un article sur les licenciements dans la tech qui atteignent des niveaux jamais vus depuis l'éclatement de la bulle internet 2000
https://www.techspot.com/news/102289...ew-normal.html

Mais là où les licenciements s'expliquaient par des faillites en série en 2000, cette fois les entreprises qui licencient font de gros bénéfices. Il semble que la seule justification de tous ces licenciements, c'est que ça fait monter les cours de la bourse. Et là ça me rappelle la politique menée par Intel et Boeing pendant les années 2000 avec les conséquences qu'on connaît aujourd'hui...
Les licenciements de cette année en effet c'est pas mal pour faire plaisir au cours de bourse.

Par contre quasi tous les GAFAM ont massivement trop recruté ces dernières années, par exemple Google passe de ~100k employés en 2018 à 190k en 2022. C'est devenu ridicule, et ça pose pleins de problèmes, notamment "d'empire building": ie les managers veulent lancer à tous pris des nouveaux trucs, parce que c'est ce qui te permet de demander des effectifs en plus (et que c'est quasi toujours mieux vu que faire de la maintenance de l'existant), et vu que souvent dans ces boites ton "level" quand tu es manager (le truc qui va décider de ton package) dépend en partie du nombre personnes que tu manages directement ou indirectement (t'as peu de Director@1M de dollars qui managent une orga de 3 personnes), bin... On arrive à des trucs un peu ridicules ou les boites lancent pleins de trucs dans tous les sens, sans forcément de réalité économique derrière, voir qui font doublon ou en partie concurrence à d'autres produits du groupe etc. Ajoute a ça une inflation des salaires dans la tech sur la période...

Après clairement, si ces boites avaient moins l’œil sur leur cours de bourse court terme, elles auraient pu gérer ce sur-effectif autrement. Paradoxalement y a dans ces boites des équipes qui sont en sous-effectif, et y a aussi un turn-over naturel assez élevé en tech qui aurait permis sans doute en quelques années de faire fondre les effectifs (si tu remplaces pas les partants).
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