[Carnac] Le siege de Fensalir Faste

 
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La nouvelle etait arrivée tôt ce matin, et il eut fallu que je modifie quelque peu l'organisation de mon week-end. Aors que je rendais visite a mes parents dans Haggerfel, mon village natal, un jeune viking vint annoncer au village que des troupes albionaises avaient fait tomber Nottmoor Faste dans la nuit et qu'elles marchaient desormais a travers Uppland.N'ayant meme pas pris le temps de s'arreter dans nos forts avoisinant elles approchaient dangereusement du poste-frontiere Svasud et pire, de notre reliquaire. Toutes les troupes naines en etat de combat etaint sommées de rejoindre Svasud Faste dans les plus brefs delais. C'est Holgrim un ami skald qui vint me chercher au domicile prental alors que je dormais encore. Ensemble nous fimes route, recuperant au passage deux amis qui terassaient les vendos dans les environs. Rapidement, grâce aux benedictions de Bragi et Eir, nous arrivâmes en vue de l'imposante Svasud Faste.La une masse imposante et chaotique de combattant noircissait l'etroite enceinte du poste-frontiere. Au bout de quelqe minutes apparut Merinor, un sombre guerrier vicking dont l'experience marquait le visage. Il parla haut et fort:
- Albion est tout proche !
Sans demander plus de details une masse de trolls qui ecumaient de rage ne purent se contenir plus longtemps et foncerent vers la grande porte pour aller a l'encontre des albionais. Mais d'un geste de la main Merinor fit signe de ne pas ouvrir la grande grille.
-Fensalir est a une heure d'ici... les albionais ne se sont pas arretés ni à Blendrake Faste ni a Glenlock Faste... mais qui sait si ils ignoreront aussi Fensalir... Nous devons le defendre ! Jusqu'a la mort ! Car il est le dernier rempart avant notre royaume et Mjollner !
Les trolls n'ayant comprit que quelques mots envoyerent un de leurs chamans pour interroger Merinor alors que les derniers regiments de la garde de Jordheim venaient nous rejoindre.

Holgrim me regarda puis doucement il prononca quelque mots...
- Je ne comprends pas...
- Quoi donc? demandais-je.
- Blendrake et Glenlock sont tres peu defendus, et ne les forcent qu'a faire un petit detour... pourquoi ne pas s'y etre arreté ? Et Fensalir ? La logique voudrait que nous les affrontions de face, ils ont une nuit entiere de marche derriere eux, quel que soit leur nombre nous les batterions facilement dans un combat sur les terres gelées d'Uppland.. qu'est ce qui pousse Merinor a nous demander a nous retrancher de la sorte...
Sans vraiment l'ecouter je continuais d'attirer les benedictions d'Eir sur le petit detachement de nains qui m'accompagnaient... Seulement au fond de moi je ressentais aussi un leger doute sur ce qui ne devait etre qu'une banale bataille.
(Je tiens juste à rappeler que vous pouvez envoyer vos écrits role play via la FAQ afin que, si leur qualité est suffisante, ils soient passés en news role play sur le site officiel, en tant que texte communautaire.)


Annrys
Toudoux se tenais prêt a venir défendre le royaume , chaque fois qu'il partait en guerre il le savait c'était pour Faith , Toutemimie et tout les enfants de Midgard









Encore un texte qui s'en va rejoindre les légendes
Midi approchait quand nous prîmes enfin la route de l'imposant Fensalir Faste. A part une attaque desesperée de quelques sauvageons morts de froids, la route fut sans embuche; certains chamans nous ralentirent meme pour tuer quelques loups blancs, leur peau etant recherchée chez les trolls. Quand nous arivâmes a Fensalir Faste j'eut la joie de trouver Shrip, un ami kobold, qui, chasseant avec sa tribu dans les alentours fut "invité" a prendre part a la defense de notre royaume. Deja il s'etait fait sa place dans un rempart ou etaient soigneusement disposées ses fleches. Je fus apellée pour soigner les blessures legeres de quelques uns de nos eclaireurs, defaits par une troupe de yetis nordiques.. mais toujours aucune nouvelle d'albion.
Merinor ordonna l'ordre d'installer un camp dans Fensalir, au cas ou le siege dure le long de la nuit. Les trolls, bruyants et indisciplinés, creuserent un large trou au milieu du fort ou ils entreposerent leur nourriture et quelques charognes ramasséees en route ce qui eut pour effet d'enerver gravement le capitaine des gardes. Etant originaire d'Haggerfel le Jarl nous invita dans ses quartiers ou nous bûmes de la bonne biere en evoquant la belle epoque ou les nains vivaient encore sous les montagnes proches de Jordheim. C'est au coucher du soleil qu'arriverent les premieres nouvelles. Klement, un skald reputé pour sa vitesse et sa discretion apporta la premiere mauvaise nouvelle.
-Ils sont nombreux, tres nombreux... Il ne reste rien a Nottmoor sinon des cendres et le cadavre du Jarl pendu a la tour... Il semble que des avaloniens les accompagnent.
Merinor noircit son regard puis convoca les capitaines des differents bataillons.Quatre emissaires partiraient au quatre coins de notre royaume pour querir des renforts; et nous, nous restions ici, pour defendre jusqu'au bout Fensalir. Chacun des messagers partit avec un petit detachement en direction de Svasud Faste sauf un qui partit dans la direction opposée pour rejoindre plus rapidement le svealand. Ordre fut donné aux forgerons d'aiguiser les haches, aux assassins d'empoisonner leurs lames, aux pretres de mediter leur puissance magique. Ce n'est que onze heure du soir que nous vîmes pour la premiere fois l'armée ennemie... une armée comme nous n'en avions jamais vu.
Tout d'abord j'ai vu un Haut Seigneur albionnais approcher, il sortit un cor et sonna un appel: aussitôt sortirent de la brume des rangées d'eclaireurs dont les premieres volées de fleches atteignirent les hautes murailles du fort. Quelques unes passerent au dessus et j'ai meme appercu un troll en attraper une pour se curer les dents, seulement les fleches etant imbibées de poison; il ne tarda pas a se rouler au sol atteint de spasmes. Shrip m'apella a son rempart.
-Regarde, dit-il, ce sont leurs eclaireurs... Derriere se trouvent leurs chevaliers en armures et d'ici j'appercois quelques etres en noir qui escaladent la facade ouest. Sans rajouter un mot il arma son arc et visa un rempart fort eloigné du sien, lorque la fleche partit en sifflant elle transperca le coeur d'un sicaire qui apparut alors aux yeux de tous. Holgrim vint nous rejoindre.
-Mimi j'ai bien peur que ce combat ne dure tres longtemps, tu devrais aller voir l'alchimiste il a surement quelques potions pour toi
-Je te remercie Halgrim mais je suis moi meme alchimiste et je ne consomme generalement que mes potions, lui repondis-je avec un sourire en coin.
-Prends garde a toi, dit il tres serieusement, ce combat n'est pas comme les quelques escarmouches que toi et moi avons deja vecus... Ca risque d'etre long et tres eprouvant... et puis j'ai bien peur que...
-Que quoi ? demanda Shrip les yeux fixés sur un clerc...
-Merinor m'a confié tout a l 'heure que les renforts risquaient de mettre beaucoup de temps a arriver... dit il un peu hesitant.
-Comment ca ? demandais-je.. Ce n'est que l'affaire d'un jour ou deux.
-Non Mimi, les albionais devaient etre renseignés je ne vois pas d'autres explications...gromela-il.
Shrip deposa doucement son arc et fixa Holgrim de ses petits yeux de kobold.
-Que se passe-il Holgrim ?
-Ce matin un terrible dragon est etrangement sorti de son sommeil, il a parcouru Malmohus avec une meute de Drakulvs directement sur Galpen... Tout les hommes en ages de combattre du Svealand et de Midgard-Sud ont été appelés...
-Ce n'est pas grave dis-je... Il reste Jordheim et les garnisons de Vindsaul faste et de Svasud Faste... ce sera suffisant ajoutais-je sans trop de convictions.
-Mimi, nous avons été mal informés... Fensalir est le dernier fort en notre possession. A l'instant meme les celtes attaquent de toutes part Vindsaul Faste et les seuls hommes encore valides de Jordheim sont appelés a la protection du Conseil.
Shrip mumrmura quelque chose et en regardant la noirceur du ciel je compris que cette nuit serait assurement tres longue.
Les salves de fleches continuaient sans cesse... Je n'avais pas beaucoup de travail, rares etaient ceux qui se faisaient atteindre par les fleches et je les guerissait assez facilement, mais je me doutais bien que cela ne durerait pas longtemps...
A un moment nous entendimes des cris dans la demeure du Jarl, c'etait son serviteur... Nous nous hatâmes de monter, un vioking forca la porte et nous trouvîmes, le jarl, son serviteur et cinq sarrasins allongés au sol... seul le Jarl vivait encore... il respirait difficilement.
-Maudits sicaires... grrr... ils ont eu Arnolf...
Le corps du serviteur gisait en effet au sol... Le jarl etait dans un bien mauvais etat et j'eus beaucoup de mal a le soigner pour lui eviter une mort certaine due aux multiples poisons qui l'avaient touché mais il etait hors de question qu'il prenne part a la défense du fort, il devait se reposer, chose qu'il eut le plus grand mal a accepter...
Je retournai a mon poste pres de Shrip et ses amis chasseurs dont la precision firent des ravages chez les eclaireurs adverses, malgrés leur capacité a se cacher. C'est vers une heure du matin que les choses prirent une autre tournure...
Un bastion de chevaliers albionnais arrivais hautement protegés par des boucliers de grande taille, cette strategie qu'ils nomment "la tortue". Ils marcherent jusqu'a la porte principale de Fensalir. Certains tomberent sous le feu de nos prètres mais leur groupe restait compact. Lorsque ils atteignirent la porte un frisson me traversa le corps, ils s'ecarterent et nous devoilerent ce que leur tortue protegait: un belier taillé dans le bois le plus dur... Le pire vint ensuite... Le Haut-Seigneur albionnais sonna du cor et la, a notre grande stupefaction, une horde de kobolds enchainés coururent vers le belier et commencèrent a l'actionner. Stupéfaite je lanca un regard sur Shrip... Il ne semblait pas pouvoir tirer sur ses frères de sang... Merinor aussi etonné que nous cria:
-Ce sont des traitres... abattez les !
Shrip murmura seul doucement:
-Ils ont des chaines, ce sont des esclaves.. je ne peux pas...
-Shrip tire ! cria Holgrim... Ils vont detruire la porte ! tire !
Shrip respira fortement, ferma les yeux et commenca a tirer dans la direction de la porte sans regarder les corps de kobolds s'effondrer...
-Ils le paieront ! Ils le paieront ! hurla un Chef de Horde Kobold alors qu'il ordonnait a ses pretres de déclencher le feu d'Odin sur les servants du bélier.
Holgrim serra sa hache et adressa une prière a Bragi... tous les combattants aux alentours virent les dommages causés par leurs armes augmenter trés nettement.
De nombreux kobolds tombaient puis ce furent des elfes et des Firgbolts qui vinrent les remplacer, Eir seul sait ce que les albionnais leur avait promis en echange de ce travail. C'est avec horreur que j'entendis le craquement de la premiere porte qui tombait alors que je soignais un troll qui, par rage etait monté sur la muraille pour défier le Seigneur Albionais. La grande et imposante porte premiere de Fensalir venait de tomber et deja je sentais ce courant fort et inevitable de terreur passer dans nos rangs.
Merinor ordonna alors aux combattants trolls de se coller a la deuxieme porte pour amortir les coups de beliers. Pendant ce temps deux de nos assassins partaient avec la rude tache d'abattre le Haut-Seigneur albionnais. Les chamans commencerent leurs incantations pour augmenter la vigueur et l'endurance des trolls. A chaque coup de belier une onde de choc se propageait et envoyait plusieurs trolls aux sols, mais ils se relevaient, sans broncher, et reprenaient leur place. Je continuais a soigner les blessés quand Shrip m'apella.
-Mimi , viens voir... ils amenent quelque chose.
Au debut je ne distinguai que de la brume puis petit a petit je vis une forme se dessiner: une catapulte.
-Alerte ! cria Holgrim, catapulte !
-Pretres preparez vous a faire exploer les projectiles avant qu'ils ne nous atteignent.... ordonna immediatement Merinor.
Les servants s'affairaient puis le premier projectile partit, seulement tous s'attendaient a une pierre mais ce fut une chose qui nous inspira bien plus de terreur: les cadavres des trois messagers partis pour Svasud faste venaient d'atterir au milieu de Fensalir. Avant meme que certains aient eu le temps de paniquer Merinor avait deja fait evacuer les corps.
La deuxieme salve rivalisa en horreur avec la premiere: les corps depecés des esclaves kobolds melangés a des membres d'animaux repandirent une odeur insoutenable dans le fort. Albion desirait ainsi nous toucher au moral. Un ami guerisseur m'apella a l'aide pour lancer des sorts d'apaisement, nos troupes devaient rester sobres pour mieux defendre. La porte resistait et je ne voyais pas encore de signes de fatigues apparaitre chez les troll qui se relayaient.
C'est vers quatre heure du matin que la bataille prit une autre tournure. Alors qu'il commandait un regiment viking, Merinor fut soudain transpercé par six dagues,mais personne ne vit d'ou provint l'attaque. Merinor s'effondra simplement sur le sol... le plus etonnant est que le poison qui lui infesta le sang etait fait avec des herbes que l'on ne trouvait que sur le royaume d'Hibernia. Ce n'est que plus que j'appris que ces lames etaient celles de cinq ombres lurikeen qui avaient empruntées l'apparence de nos kobolds pour mieux s'approcher de Merinor, leur furtivité leur ayant garantie une fuite sans probleme. Alors que notre seul chef gisait au sol sans vie, nos espoirs s'amincicerent encore un peu...
Il faut avouer que la situation etait critique mais nous nous refusions a perdre espoir. Alfred Eastversersson, le capitaine de la garde de Jordheim et second de Merinor se retrouva donc beneficiaire d'une macabre promotion.
Il convoqua immediatement les capitaines pour leur donner ses ordres, qui en fait, consistaient a appliquer exctement ce que Merinor avait ordonné avant de mourir. Il monta aux remparts et observa le travail des deux assassins envoyés par son predecesseur.
On ne les voyait pas, ce qui etait une bonne chose a vrai dire.
Le Haut seigneur albionnais se tenait sur un rocher entouré de sa garde personelle composée de quatre maitres d'armes batis comme des highlanders. Tout d'un coup un viking surgit de l'ombre... Il assena un coup mortel dans l'estomac du Seigneur de facon a lui percer ses arteres. Seulement la grande armure en adamantium ralentit la puissance du coup et seules quelques gouttes de poison se repandirent dans le sang du Breton. L'assassin ,lui, apres avoir crié sa haine fut immediatement abbatu par la garde du seigneur. Le deuxieme assassin n'avait toujours pas fait son oeuvre mais on pouvait se douter que l'exemple de son collegue l'avait peut-etre poussé a quitter la bataille.
-Maudit Kobold, murmura Alfred, que fait-il ?
Des rangs albionais s'avanca alors une femme. Elle s'arreta juste a la limite de portée de feu de nos pretres. Elle commenca a reciter une priere.. qui devint une incantation... Je me sentis alors tres legere et tres faible... Mes paupieres devinrent lourdes, tres lourdes.. il me sembla alors que tous mes compagnons alentours somnolaient aussi... Heuresement, un collegue guerisseur me sortit de cet etat en me purifiant l'esprit. Je me lancais alors dans une phase de reveil collectif de mes partenaires, et seul un troll sembla apprecier cet etat et refusa de revenir dans le monde réel. J'eu aussi la tristesse de constater que certains des pretres kobolds, hypnotisés par ce sentiment de legereté, sauterent par dessus la muraille...
La pretresse recommenca a parler doucement, cette fois ci nous etions certes plus resistants a son effet mais en dangereuse position puisque tous les guerisseurs se trouvaient sur la muraille...
La pretresse leva son baton et la... jailli de nulle part, notre assassin kobold lui planta ses deux haches dans le dos et courut vers notre muraille pour l'escalader. La sorciere, tomba a genous puis, atteinte de violentes spasmes, succomba aux haches du jeune kobold. Celui-ci courrut a toute vitesse vers les portes, esquiva les coups de quelque esclaves firgbolts et pu rejoindre nos remparts sous les acclamations de ses semblables.
-Shrip, repose toi un peu, lui suggera Holgrim
-Pas tant que les bois seront souillés de la presence albionaise... repondit il en decochant une nouvelle fleche.
Je travaillais encore et toujours, le nombre de pretres blessés croissait a chaque instant. C'est avec encore plus de peur que j'appris de Holgrim que les albionnais installaient trois nouveaux beliers sur notre derniere porte. Odin,Bragi,Loki,Eir... aussi nombreuses soient les prieres que nous pouvions leur adresser, tout n'etait plus qu'une question de minutes.
Thumbs up
encore encore encore !!!!
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Age Of Conan:
Rapidus <Déferlante> Conquérant Ishtar

Dark Age Of Camelot:
Rapimerc Mercenary 3LX/Rapistrel Minstrel 7LX
Rapiheal Healer 9LX/Rapipik Hunter 4LX/Rapi Warrior 6LX/Rapiskald Skald 4LX
Rapilock Warlock 3LX/Jeanrapi & Sudipar (Molvik)/Rapivalk (Cathal)

Le premier coup des beliers retentit comme une coup de tonerre, tous nos trolls furent propulsés en arriere. Ils se relevèrent et coururent a leur poste mais Alfred les arreta:
-Ca suffit... vous ne pourrez rien contre leurs machines, ne vous fatiguez pas inutilement ! Tous a vos postes ! Preparez vous au combat ! L'ennemi arrive !
A cette annonce, mon sang ne fit qu'un tour, je mis mon casque et courut me refugier aves les autres guerisseurs sous un chemin de bois. Les machines taperent encore une fois et des craquements apparurent sur la grande porte en bois. Chaque Kobold se tenait pret a tirer une fleche ou le feu d'Odin. Le troisieme coup dissura la porte en deux. Notre respiration a tous accelera. Les trolls en premiere ligne ecumaient de rage a l'approche du combat. Le quatrieme et dernier coup fit exploser notre dernier rempart contre cette armée d'envahisseurs. Pendant une seconde, tout ne fut plus que silence. Le bruit du bois lourd de la porte s'enfondrant au sol fut immediatement suivi d'un cri de guerre qui semblait etre une complainte. Les trolls se ruerent sur l'assaillant, les chasseurs tiraient a une vitesse incroyable, les feux d'Odins transformerent l'entrée de Fensalir Faste en un gigantesque brasier. les esclaves furent rapidement laminés par les marteaux des trolls mais, le son du cor sonna la vraie charge... celle des chevaliers d'Albion... Les cadavres commencerent a s'empliler devant la porte, je ne savais plus ou donner de la tête. Shrip toujours aussi concentré tirait encore et toujours, Holgrim tranchait avec sa hache. Je ne voyais plus rien, tout n'etait plus que sang et carnage. On criait, on tombait, on rampait... Jamais de ma jeune vie de naine je n'avais vu une telle horreur et les sorts d'Eir ne changerent pas grand chose. Pendant que nos chasseurs se fixainet sur la porte, toute une escouade de sicaires profita de la diversion pour escalader nos remaprts et arriver directement au contact des archers. Je vis Shrip soudain sortir sa lance, esquiver une attaque et percer le coeur d'un assaillant qui lui seul avait senti arriver. Il sauta de la muraille puis vint a ma rencontre.
-Mimi suis moi ! vite on tiendra plus longtemps !
-Mais ou... ou..
Mon regard se tourna alors vers la porte et une image des plus horrible me parvint: Holgrim occupé avec un lancier albionais recu un puissant coup d'epée dans le coeur, la lance du maitre d'armes profita de ce bref instant d'arret d'Holgrim pour lui infliger un coup fatal dans les arteres.
-Holgriiiiiiiiiim ! criais-je
-Viens Mimi, on doit partir d'ici... c'est fini....
-Pars Shrip... ma place est ici.. auprés des miens, lui dis-je.
-Mimi hurla-il, Fensalir est perdu, sauve qui peut !
-Va, je ne ferai que te retarder, je dois rester Shrip, les miens sont la et ils ont besoin de moi...
-Mimi... un jour je... une larme coula sous son petit oeil de kobold.
-Pars !
Il disparut alors et je cru l'entendre grimper la facade sud.
Il etait maintenant temps pour moi de prendre part a ce combat. J'invoquai le rempart divin et me lancai dans cette bataille, seulement rapidement je pris conscience du surnombre albionais. Il ne restait plus qu'une poignée de trolls enragés et quelque nains, mais nombreux etiant les cadavres. Mon instinc de naine me dit de reculer, de monter dans la tour. Le corps d'un nain tombé devant moi me convaincut d'y aller. Alors que je tournai le dos au champ de bataille je recut une fleche dans le dos, un peu sous l'epaule droite, une douleure m'envahit alors... celle du poison. J'utilisai alors mes dernieres forces pour gravir l'escalier de la tour et rejoindre la salle la plus haute: les appartements du Jarl. Je le trouvai allongé sur son bureau; il semblait que moi et mes camarades guerisseurs avions sous-estimés les effets du poison qui le rongeait, le meme poison qui s'ecoulait actuellement en moi. Sans vraiment savoir pourquoi, je le regarda avec compassion.
-Ou en est Merinor demanda-il ? Les albionais sont-ils partis ?
Me voyant verouiller la porte de son bureau il comprit...
-Mimi... passe moi ton marteau pis.. accorde moi l'aide de ton Dieu....
-Jarl, vous n'etes pas en etat de vous battre....
-Fais ce que je te dis... prends aussi une feuille et ma plume, et s'il te plait.. ecrit tout ce que tu as vu.. tout...
-Jarl.. que ? enfin...
-Fais ce que je dis naine... et en aucun cas, tu m'entends, en aucun cas... n'ouvre cette porte.
Il prit mon marteau et a contre coeur je lui accordai les quelque benedictions de Eir. Le jarl ouvrit la porte et la verouilla de l'exterieur. J'entendis des pas ensuite dans l'escalier, puis des bruits de fer...
Moi je suis la.. avec cette plume, j'ai ecrit tout ce que j'ai vu juqu'a maintenant et je crois pas que j'ecrirai grand-chose encore. Mes pensées vont actuellement a Haggerfel, a Hans mon frere, forgeron a Jordheim, puis a Holgrim avec qui je chassais le hobgobelin dans ma jeunesse, je me rapelle aussi de ma premiere rencontre avec Shrip... dans ce bois de Myrkwood et puis il y'a aussi cette

Archives de la Grande Bibliotheque de Camelot
Salle des lectures interdites
Collection "La chute de Midgard"
Traduction du nain par frere Anthonian
Et voila c'est fini, j'espere que cette petite histoire vous aura plus, en tout cas j'ai pris beaucoup de plaisir a l'ecrire. Je trouvais cela plus interessant qu'une page entiere sur le bg de mon perso. Si ca vous plait je ferai d'autres nouvelles dans le meme genre.
 

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