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L'enseignement en France et à l'étranger
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EDIT : rien, laisse tomber.
Dernière modification par toutouyoutou ; 19/02/2018 à 22h11. |
19/02/2018, 22h02 |
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Je veux bien qu’on évoque les pays scandinaves comme modèles, mais bon... ont-ils eu à relever un défi social et démographique comparable à celui des enseignants français, lesquels continuent de travailler quotidiennement dans des quartiers où la police dit-on n’ose plus aller? Prenons la Finlande: y vit-on heureux? C’est quoi le taux de suicide? Combien d’exilés ? Combien de corps d’alcooliques vautrés sur le trottoir doit-on enjamber le samedi soir à Helsinki ? Le finnois: y a combien de conjugaisons à apprendre? C’est quoi la littérature finlandaise au juste, qui doit naître à la fin du 19e siècle avec une sorte de poème épique kitsch à la noix? Bon, ça, ce sont de vraies questions qui n’apparaissent pas dans les enquêtes PISA...
Blanquer (que mon correcteur d’orthographe s’obstine à corriger en Blanquette): le retour à la dictée, ok. Alors qu’on a sanctionné des profs qui en faisaient il y a quelques années: qu’est-ce que ces profs sont censés croire après ça? Pour tout, c’est pareil. Alors, grande nouveauté, qui est censé tout révolutionner (après les textes à trous, l’informatique, les tablettes de Hollande, etc.): les sciences cognitives. On regarde des exemples concrets, des outils pédagogiques online: par exemple, trois heures passées à expliquer comment apprendre à apprendre. C’est consternant: http://sciences-cognitives.fr/wp-con...P-Lycée-1.docx Ah ouais, faut éviter la mémoire à court terme. Ok, 3 heures de PowerPoint pour délivrer ce message qui va sauver l’EN!!! Bravo Blanquer!!! Silgar et Doudou sont en pâmoison! |
20/02/2018, 00h03 |
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#534790
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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20/02/2018, 11h10 |
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#534790 |
#534790
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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20/02/2018, 11h33 |
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#534790 |
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La cour des comptes a publié un rapport sur la façon dont l'Etat évalue l'éducation nationale : https://www.latribune.fr/economie/fr...le-769297.html
En gros, elle dit que l'évaluation est foireuse et donne des pistes, j'ai survolé le rapport vite fait, je trouve qu'il y a des trucs qui ont l'air pertinents. |
21/02/2018, 13h21 |
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Citation :
Autant tirer le maxi des enquêtes internationales et européennes et effectivement de les exploiter pour passer au-delà des questions de niveau comparatif pour se poser la question de l'efficience. enfin la cours des comptes aborde la question La reconnaissance de la portée des comparaisons internationales a été longue, elle demeure encore incertaine et fragile au sein de l’éducation nationale. Leur critique construite et positive qui eût été une appropriation utile de leurs apports, n’a pas eu lieu au bénéfice d’un discours parfois simpliste sur leurs conclusions, parfois inutilement dépréciatif pour le système éducatif français. L’emploi qui aurait pu en être fait de façon opérationnelle est quasi inexistant. Sinon effectivement, mesurer la réussite au bac ne dit rien de l'évolution du niveau réel des élèves... on est toujours bloqué entre les déclinistes (qui pointent la baisse du niveau moyen en post-bac) et les optimistes ceux qui remarquent qu'on y amène un beaucoup plus grand % d'une classe d'age Dernière modification par znog ; 21/02/2018 à 13h50. |
21/02/2018, 13h43 |
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.. et pourtant la réussite au bac augmente
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22/02/2018, 01h23 |
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#534790
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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22/02/2018, 01h35 |
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#534790 |
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Citation :
.. même s'il semble difficilement contestable qu'en orthographe/grammaire, le niveau a baissé en fac (et en grande école d'ailleurs). Mais ce ne sont plus les mêmes populations qui accèdent à l'université, et ces matières ont vu leurs importance diminuer. Pour ma part, et dans le même cas particulier que toi =enfants collégiens dans le privé. Je ne doute aucunement qu'ils ont actuellement un meilleur niveau de moi à leur âge. Et dans tous les domaines : langue etc... compris en orthographe d'ailleurs. Sauf en maths modernes, mais c'était assez inutile : on est revenu aux bon vieux problèmes et au calcul Il faut dire aussi qu'ils bossent plus que moi à leur âge et qu'ils ont accès à énormément d'aides à l'apprentissage : vidéo de math, que le savoir faire des établissements et des prof a augmenté, que les voyages sont plus faciles... Dernière modification par znog ; 22/02/2018 à 03h20. |
22/02/2018, 03h13 |
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#449857 |
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Citation :
Pour commencer, le service national ne concernait que la population masculine, et visiblement cela n'effleurait personne que ce n'est que la moitié de la société. Une tribune sur ce sujet (très intéressante, mais très contestable aussi à mon avis) Comment les classes favorisées ont rompu avec le reste du pays Dans une note de la Fondation Jean-Jaurès, le politologue Jérôme Fourquet montre comment le modèle républicain s’est insidieusement érodé. LE MONDE | 21.02.2018 Par Françoise Fressoz Les riches ont-ils cessé de « faire nation » ? Se sont-ils progressivement coupés du reste de la population au point de se vivre en dehors de la communauté nationale, comme exemptés de leurs responsabilités sociales ? Cette thèse, un brin provocatrice, est défendue par le politologue Jérôme Fourquet dans une note de la Fondation Jean-Jaurès à paraître mercredi 21 février, intitulée « 1985-2017 : quand les classes favorisées ont fait sécession », et à laquelle Le Monde a eu accès. Si la conclusion de l’étude est discutable, faute de preuves suffisamment tangibles, le cheminement qui y conduit agrège des éléments tout à fait indéniables. Depuis le milieu de la décennie 1980, alors même qu’un président socialiste venait de s’installer à l’Elysée, « un processus protéiforme s’est mis en place, creusant un fossé de plus en plus béant entre la partie supérieure de la société et le reste de la population », écrit l’auteur. S’appuyant sur les travaux de nombreux chercheurs tels Eric Maurin et Christophe Guilluy, Jérôme Fourquet insiste sur ce paradoxe propre à la France : alors que le pays est champion européen de la dépense publique, affiche un niveau de prélèvements obligatoires parmi les plus hauts du monde, limite plus qu’ailleurs les inégalités de revenus, le recul de la mixité sociale ronge le modèle républicain. « Coups de tonnerre » En trente ans, les citoyens les plus aisés sont parvenus à se construire un confortable entre-soi, loin du vulgum pecus dont ils ne savent plus rien du mode de vie, du raisonnement ou des aspirations. D’où le creusement du fossé entre ce qu’on a appelé « la France d’en haut » et celle « d’en bas », les « coups de tonnerre » qui ont éclaté le 21 avril 2002 lorsque Lionel Jospin s’est retrouvé devancé par Jean-Marie Le Pen à l’issue du premier tour de la présidentielle ou lorsque le non a triomphé lors du référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005, alors même que 62 % des cadres et des professions intellectuelles avaient voté oui. Dans cette érosion du modèle républicain, nulle main invisible, aucune intention revendiquée mais la conjonction de cinq évolutions qui, mises bout à bout, ont eu un puissant effet corrosif : le quartier et l’école, qui étaient naguère des lieux de brassage social, se sont comme vitrifiés ; le service militaire qui, en dépit de ses défauts, était l’occasion de rassembler 67 % des garçons d’une même classe d’âge, a disparu ; les colonies de vacances qui accueillaient 4 millions d’enfants dans les années 1960 se sont étiolées ; les partis de gouvernement ont perdu leur capacité à représenter l’ensemble de la population. Désormais, chacun vit sur son territoire, dans sa réserve, en ignorant tout de l’autre. L’évolution sociologique de Paris et des métropoles régionales est l’illustration la plus flagrante de cette séparation qui est d’abord territorial : alors que les cadres et professions intellectuelles représentaient 24,7 % de la population parisienne en 1982, cette proportion atteint 46,4 % en 2013, soit un quasi doublement en l’espace de trois décennies. Dans le même temps, la part des employés et des ouvriers vivant dans la capitale est tombée de 18,2 % à 6,9 %. En cause, l’explosion des prix de l’immobilier, la tertiarisation du tissu économique des grandes villes et la gentrification des anciens quartiers ouvriers qui ont permis aux CSP+ de se construire un vaste espace territorial dans lequel ils « vivent de plus en plus en autarcie, développent un système de valeurs de plus en plus homogène » et « ont de plus en plus de mal à appréhender la réalité concrète du pays ». Séparatisme social La démocratisation et l’intensification de la compétition scolaire, durant la même période, a contribué à fossiliser cette séparation : pour s’extraire de l’enseignement public réputé en baisse, les enfants de familles favorisées ont investi de plus en plus massivement l’enseignement privé (leur proportion y est désormais deux fois plus importante que dans le public) et monopolisé les grandes écoles. « Le public des établissements où se forme l’élite de la nation est ainsi devenu sociologiquement complètement homogène, ce qui n’était pas le cas dans les années 1960 et 1970 », souligne la note. Dans ce contexte, les partis de gouvernement ont éprouvé une difficulté croissante à représenter l’ensemble de la population. Si l’on s’en tient au seul Parti socialiste, la proportion des cadres supérieurs parmi les adhérents a doublé entre 1985 et 2011 passant de 19 % à 38 %, alors que celle des ouvriers est tombée de 10 % à 3 %. « Fatalement, les sujets de préoccupation et les priorités retenues par l’appareil militant s’en trouvent progressivement modifiés », constate l’auteur. En clair, les sujets sociétaux ont pris le pas sur les thématiques sociales, contribuant à creuser un peu plus l’écart entre les catégories favorisées et les autres. Jérôme Fourquet rapproche ce séparatisme social d’autres données telles que l’explosion des expatriations ou l’intensification de l’exil fiscal pour montrer l’érosion de la solidarité nationale : le nombre de Français dits de l’étranger, recensés sur les listes électorales, est ainsi passé de 385 000 en 2002 à 1 264 000 en 2017, soit une progression de 228 % en quinze ans. Parmi eux, les plus diplômés sont surreprésentés. « Le cadre national est obsolète » Quant aux départs d’assujettis à l’impôt de solidarité sur la fortune, ils atteignent désormais 700 à 800 chaque année, contre 400 au début des années 2000. Est-ce suffisant pour conclure à une sécession des riches ? « Pour une partie de l’élite sociale, le cadre national est aujourd’hui obsolète et le lien au pays n’est plus fondamental », avance l’auteur sans cependant fournir d’études d’opinion ni de chiffres précis susceptibles de documenter l’ampleur d’un phénomène qui touche en réalité tous les pays du fait de la mondialisation. L’insistance mise par Emmanuel Macron à recréer un service national, ses appels incessants à l’engagement montrent cependant que le risque d’une amplification existe et que le président de la République, après avoir multiplié les signaux favorables aux riches, sera bel et bien jugé sur sa capacité à les faire « refaire nation ». Comment les classes favorisées ont rompu avec le reste du pays http://www.lemonde.fr/idees/article/...0054_3232.html il y a plus de 400 commentaires, certains très intéressants, je ne sais pas si vous y avez accès, quelques échantillons Citation :
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Dernière modification par znog ; 22/02/2018 à 10h38. |
22/02/2018, 09h59 |
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#204887
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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22/02/2018, 18h35 |
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#204887 |
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http://www.lemonde.fr/campus/reactio...3_4401467.html
Et hop, un petit travail obligatoire et non rémunéré pour des étudiants se destinant à soigner les autres. Autrefois on appelait ça la corvée, aujourd'hui c'est un "service". Les étudiants en école de commerce et de management, en marketing et autres joyeusetés à haute utilité sociale seront, eux, bien évidemment dispensés de tout service d'intérêt public. Et ça coûtera toujours moins cher que ces fainéants de médecin et infirmier scolaire qui n'en branlent pas une et qui jouissent des énormes privilèges de la fonction publique. Prochaine étape des élèves policiers en "service civique" pour remplacer les surveillants, des élèves de l'ENM pour les CPE, des élèves de l'ENA pour faire fonction de chef d'établissement. Pour les profs, on devrait bien trouver quelques stagiaires parmi les masses d'étudiants qui n'en branlent pas une à l'université. Hop, hop, les élèves d'écoles d'ingé viendront faire quelques heures de maths et de sciences physiques... |
26/02/2018, 13h16 |
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Bagnard
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Ils ont déjà les stages payé à moitié du smic ou gratuit, pour le plus grand bonheur du patronat.
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26/02/2018, 13h30 |
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