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[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société
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Citation :
Et on dit IDE au fait, pas infirmier, au fait. Pour éviter les soucis de ce genre. Et ça ne marche pas. Pas du tout. Parce que ce ne sont que des lettres et que le vocabulaire n'est pas une solution aux problèmes intrinsèques d'une époque d'abrutissement général. Plot twist : les abrutis se comportent en abrutis, oui ça n'exclue pas les gens cultivés et éduqués d'être des misogynes à l'occasion, mais bon... C'est le propos même de l'abruti d'être un abruti. L'abruti n'a pas vocation à mettre son clignotant au volant, à répondre quand on lui dit bonjour, à ne pas agresser les gens, à ne pas traiter différemment quelqu'un parce qu'elle a un appareil génital interne, c'est un abruti, et tant qu'on le laisse ainsi, il se comporte comme tel. Mais continuons à vouloir soigner une fracture ouverte avec un bout de coton, c'et vrai qu'on n'a jamais essayé. |
18/11/2017, 01h36 |
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Au XVIIe siècle l'évolution de la langue est l'affaire d'une poignée d'érudits ; au XXIe siècle elle est l'affaire de tous. Au XVIIe siècle les auteurs représentent une minorité au sein de l'élite ; au XXIe siècle tous les individus sont auteurs de multiples textes au cours de leur vie. Quant à Eliane Viennot si elle pouvait éviter de se faire passer pour une historienne ça serait bien sympa. |
18/11/2017, 02h29 |
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Citation :
Une jolie blonde "anastasia" machin et un truc avec des fake sumo WTF Montrez vos pubs OMG ! Ca montre des déséquilibres de ouf dans les métiers ! Exemple simple Tu prends les Teams de créateurs de jeu vidéo/anime/BD -> Blancs/blanches/asiatiques Faut descendre vers les consos pour voir apparaître les Noirs/arabes etc. En gros si tu nais du mauvais coté, t'es mal. |
18/11/2017, 12h16 |
#393901
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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18/11/2017, 12h28 |
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#393901 |
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Dernière modification par Ohrido ; 25/11/2018 à 17h37. |
18/11/2017, 15h35 |
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Ohrido-Survival-Attitude |
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On a deux formes de récupération:
- D'une part, une récupération politique de nature populiste: des célébrités, des puissants, des artistes (protégés par un prétendu droit de cuissage et la complicité des journalistes) tombent. Alors, on va placarder sur le forum des photos WANTED nous invitant à détecter les signes permettant de reconnaître le violeur, le pédophile, etc. On a d'ailleurs du mal à discerner ce qui relève des obsessions personnelles (ce qu'attesterait le lexique utilisé, volontiers "viril" et sexualisé pour décrire dans les détails les agressions, au cas où on n'aurait pas pigé), de la rivalité masculine ou de la jalousie sociale. En tout cas, on perçoit une certaine jubilation. Plus qu'une véritable empathie pour les femmes. - D'autre part, une récupération "féministe". J'utilise les guillemets car il y a plusieurs courants féministes. Alors effectivement, il y a de bonnes intentions. Les problématiques sont cernées précisément aussi. Mais il y a un hygiénisme vertueux, qu'on peut trouver pénible. Et une violence. Quelques exemples de cette violence: ne parler que des personnes ayant subi une agression que comme des "victimes". Dans son débat avec Rousseau, Angot refuse qu'on la désigne comme une "victime": "je ne suis pas une victime, je suis une personne". Elle veut être une personne, pas un objet de discours, pas un objet. Après avoir été traitée comme un objet par son violeur. Elle veut être un sujet. Si Angot devient si violente dans le débat et explose, c'est parce qu'on ne prend pas en compte sa parole de "personne", qu'on lui assigne ce rôle de perpétuelle victime. Et Ruquier, Rousseau comme Autain (qui a fait une tribune sur le clash) "excusent" Angot car, victime, elle ne peut que réagir que comme ça, cela fait justement partie des symptômes de la violée. A aucun moment, ils ne peuvent envisager que ce soit l'expression de la parole libre d'un sujet. Qu'est-ce que le traitement du viol dans un film féministe militant, bourré de bons sentiments? Alors, c'est raconter son viol, comme l'a fait Autain, dans un grenier, sur un canapé défoncé. Comme dit Angot, on déshonore une nouvelle fois des femmes qui ont été déjà déshonorées: Ce film, soit c'est violent, soit c'est inintelligent. En tout cas, c'est à l'opposé de la sensibilité humaine commune. Car, il y a aussi une seconde violence dans le "dispositif" psycho-médico-judiciaro-associatif dans le traitement des victimes (je n'ose pas dire que cela fait sans doute partie des causes, davantage que des flics pas compréhensifs, qui font que les gens ne portent pas plainte). Cela peut sans doute convenir à des personnes mais pas à d'autres. L'écoute professionnelle, comme le dit Angot, ce n'est pas l’Écoute. On en vient à empêcher la projection de films à la Cinémathèque. Films qui ne font pas la promotion du viol, à moins que de considérer que Le Bal des Vampires (parodie) ou Rosemary's Baby n'en soient que le message déguisé. 2011: il y avait au moins 5 cars de CRS pour protéger tous les soirs le Théâtre de la Ville et le Théâtre du Rond-Point (théâtre privé, bénéficiant certes de quelques subventions) des violences des cathos intégristes (après l'affaire Piss Christ à la Collection Lambert). C'était pourtant Sarko au pouvoir. 2017: une membre du gouvernant fait une fatwa sur la Cinémathèque, aucun policier dépêché sur place. La seule solution, c'est de faire appel à une sécurité privé avant de tout annuler. On en vient à: - défendre la délation et la calomnie. - faire des amalgames, du type, si tu n'es pas de mon avis, c'est que tu es "dans le déni", donc dans la logique du violeur, donc un violeur potentiel. - interdire des œuvres - Policer la liberté de création (ce n'est pas la question des femmes mais en juin le CRAN a sommé une compagnie Les Chiens de Navarre à changer une scène de blackface dans une pièce comique qui précisément DENONCE le racisme, sous la menace.): Citation :
- faire un révisionnisme du passé (cette inintelligence qui consiste à faire assoir des femmes dans un canapé défoncé fait qu'on culpabilise le rire du spectateur devant un Tex Avery, alors qu'il s'agit d'une parodie du comportement "viril", ainsi ridiculisé, à lire Dom Juan comme si c'était un exposé d'éducation civique sur le viol) - Interdiction du rire, du comique, du second degré, de la parodie, de l'ironie qui flotte (qui peut être douce aussi, pas forcément méchante), de la compréhension. Le mal a changé de camp. Si votre modèle de société c'est l'Iran, dites-le. Voilons les femmes pour les protéger du regard concupiscent et interdisons les œuvres. |
18/11/2017, 16h00 |
Alpha & Oméga
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Peut-être qu'une approche intéressante c'est que tu soutiennes les posts d'autres personnes qui te paraissent aller dans le bon sens, ça contribue à faire évoluer les discussions dans la bonne direction de soutenir les choses qu'on juge positives.
Citation :
Du coup, c'est dommage parce que certains sujets pourraient être intéressant (l'écoute professionnelle et ce qu'elle peut avoir de violent par exemple, je suis curieuse d'en savoir + là-dessus), mais ils sont perdus dans une masse de reproches qui visent un peu tout et n'importe quoi. Dernière modification par Paile ; 18/11/2017 à 17h26. Motif: Correction d'une erreur. |
18/11/2017, 16h12 |
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Merci d'éviter les quote war qui rendent illisibles le débat.
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18/11/2017, 20h59 |
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#204887
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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19/11/2017, 14h56 |
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#204887 |
Alpha & Oméga
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Citation :
Sinon, pour ce qui est des oeuvres et de la critique du sexisme, l'extrait dont je parlais hier : [Contexte : on est dans de la "fantasy urbaine/bit lit, cad "des êtres surnaturels dans le monde actuel" (ici, des loups-garous, vampires et autres). Le personnage dont il est question ici est un de ces loups-garou, et doit contrôler sa Bête intérieure. Il est marié : il vient de rentrer d'une aventure éprouvante et rentre dans la chambre ou sa femme dort. S'ensuit une scène de sexe.] Cliquez ce bouton ou survolez le contenu pour afficher le spoiler
Il retira ses vêtements, et à présent il faisait du bruit. Leah se réveilla quand le sweat-shirt tomba par terre. Ce genre de passage dans un livre me semble critiquable. Ca donne une vision des choses qui me semble problématique. Alors on peut considérer que quand on lit un livre du genre on est purement dans l'imaginaire. Si ce n'est que ça rejoint des messages qu'on retrouve dans la société, comme l'idée qu'une femme qui dit "non" ne le pense pas vraiment, que le "non" n'est pas à respecter (la preuve, elle aime ça), qu'une femme change d'avis et est inconstante, etc. D'autant que bien entendu, ce n'est pas le seul problème de sexisme qu'on peut retrouver dans le livre. Si j'ai l'occasion, je tâcherai de retrouver cette étude qui s'intéresse aux représentations sur le viol des gens qui ont regardé des séries américaines telles que les Experts et New York Unité spéciale, et la façon dont les différences de traitement dans ces séries ont un impact concret. Et évidemment s'il faut le répéter, la solution ce n'est pas l'interdiction, plutôt la prise de conscience, que ce soit pour les personnes recevant l'oeuvre ou celles qui la créent. D'ou l'importance de pouvoir discuter du sujet. |
19/11/2017, 18h07 |
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