[RalphCifaretto]

Ralph lis tranquillement le journal en buvant une bière dans son bar d'Achan. Il attend les premiers clients avec qui il pourra discuter ou estorquer.
Les danceuses commencent à monter sur les tables de la salle du haut pour danser.

[zaK01]

Rorist entre dans la salle, après avoir scruté les quelques clients déjà présents et constaté qu'il ne connaissait heureusement personne, il va s'installer à une petite table tout au fond.

Il commande un CubaLibre, et se plait a écouter les conversations de ses voisins.

[0uranos]

Ouranos atterit sur le toit du Bada Bing puis saute vers la porte. Il entre et scrutte la salle du regard, ignorant Ralph qui relève les yeux de son journal en le regardant.
Il s'approche de Rorist et parle.

"Pourquoi tu m'as demandé de venir ici ? Tu sais à qui il est ce bar au moins ?"

[minipoolle]

Shortpoolle en quête de quiétude se rendit dans un bar que le hasard lui avait indiqué.
Il avait perdu beaucoup d'ambition ces temps ci, il troqua alors l'hyperjump pour la poignée de la porte. Il aperçu deux personnages qu'il préférait appelé dans ces conditions "Amis" plutôt que "Capitaines".
Il leur jeta un coup d'oeil bref, puis repartis aussi vite dans ses pensés en direction du bar.

[zaK01]

Citation :

Pourquoi tu m'as demandé de venir ici ? Tu sais à qui il est ce bar au moins ?

Shhh, sois peu discret, bien sur que je le sais! Assiez-toi l'ami, c'est au tour de Nina.



Une panthère fit son apparition sur scène, une magnifique femme, des yeux d'un noire irréelle, plus noire encore que sa peau. Grande avec des jambes interminables.

Rorist semblait préoccupé, ce que remarqua son compagnon d'infortune 0uranos.

[minipoolle]

Shortpoolle cru entendre quelques mots provenant de la bouche de ses amis assis à la table non loin du bar. Il tourna la tête et sembla percevoir une certaine tension dans le regard de Rorist. Il décida alors de les rejoindre en quête, de réponses, ou peut être finalement, de compagnie.

Hey! Vous me faite une place?

[0uranos]

Ouranos buvait son verre tout en sentant le regard de Ralph dans son dos. "Quelle idée de venir ici..." se dit il.

-Vous savez comment on appelle un chien cul de jatte ?

[minipoolle]

- Excuse moi, aujourd'hui je crois que je ne suis pas très fort pour les devinettes. Cela dit ça me ferait du bien d'en entendre quelques unes!

[0uranos]

-On l'appelle pas, on va le chercher !

Un ange passe...

-Hmm... Au fait, on a localisé la base d'Anome. Elle est à Camon North. Je dois m'occuper de la surveillance du site tous les soirs... Assez chiant comme boulot.

[minipoolle]

- La surveillance! Oui j'en sais quelque chose, vous m'avez souvent attaché à cette mission dit le matelot d'un air exaspéré

- Pour Anome oui, ça c'est une bonne nouvelle. Reste à voir ce qu'il nous cache ou ce qu'il nous réserve. La source est elle sûr?

[0uranos]

Ouranos acquiessa sans dévoiler la source. Il glissa un billet dans le string de la danseuse en lui faisant signe de faire une danse privée pour Rorist qui semblait perdu dans ses pensées.

[minipoolle]

Shortpoolle ne se posa pas plus de question quant à la réponse que son capitaine lui fournit.
En effet quelque chose d'autre attira toute son attention. Il ne fallait pas chercher plus loin que les belles formes qui se déhanchaient tout à côté.
Etrangement, le Capitaine Rorist n'avait pas l'air de réagir.

[RalphCifaretto]

Ralph lisait son journal tout en parlant au téléphone.

-Ho Gigi, tu m'écoutes ? criait-il. Je t'ai dis de parier 10k, fin de la conversation !

Il raccrocha et bu cul sec un verre de whisky. Il se leva pour inspecter le club qui commencait à se remplir mais ne pouvais s'empêcher d'aller poser des questions aux 3 néo fan boys entraient plus tôt, il en connaissait un dans le tas...

-Tiens donc, ce très cher Ouranus viens dans mon bar ! dit il en approchant sa tête. Que me vaut cette honneur regrettable ?

[minipoolle]

Shortpoolle regardant les gestes de la personne qui lui faisait pensé à un mafieux et répondant au nom de RalphCifaretto, cru apercevoir derrière sa silhouette, une ombre familière. Il se leva brusquement et s'exclama :

- Fr....!?!?!?!

Sans même prononcé une seconde syllabe il s'assied et s'excusa au près des trois personnes qui soudainement ne le regardaient plus de la même manière.

[0uranos]

Ouranos souria à l'arrivée de Ralph d'une manière cynique, ne remarquant même pas que Shortpoolle venait de dire quelque chose.

-On a de l'argent, je pense pas que c'est pour le dépenser en te parlant Ralphounet. dit il en se retournant comme pour dire à son interlocuteur de les laisser.

[zaK01]

Rorist se leva d'un coup et se dirigea vers les toilettes, sans même dire un mot a ses compagnons. Il regarda derrière lui avant d'ouvrir la porte et d'entrer dans les toilettes insalubres du Bada Bing.

[minipoolle]

Shortpoolle songea un instant en voyant Rorist se levé ainsi qu'il y avait beaucoup de secrets autour de cette table, lui y compris.
Dans l'impression grandissante que la tension montait dans la tête de chacun, il n'osa posé la moindre question. Il attendit donc le retour de Rorist si retour il y aura...

[0uranos]

Ouranos buvait verre sur verre tout en grommelant des choses à lui même. Il se tourna pour parler à Rorist mais vit qu'il était partit.

-Humpf... Tu sais Short hum... Ourania... Je l'ai tuée. lacha t'il comme si il disait quelque chose de normal.

Il leva son verre pour demander à la serveuse de lui remplir.

[minipoolle]

- Vous savez capitaine,...

Shortpoolle ne dis finalement rien, leva son verre en direction du capitaine, et l'engloutit d'un trait.
Malgré son air fier, Shortpolle n'en pensa pas moins et se demanda ce qui avait bien pu se passer. Néanmoins il savait qu'il n'aurai probablement jamais de réponse.

Il se resservit un verre de whisky, leva encore une fois son verre et dit d'une voix forte mais tremblante :

- La bouteille n'existe pas, mais...j'avais un frère...et lui, il existait.

[FreePoolle]

Il entra dans ce bar qui ressemblait à n'importe quel autre bar.

- Celui-là ou un autre, quelle importance, tant que je peux y trouver de quoi oublier qui je suis ou plutôt qui je ne suis pas...

Il se dirigea directement vers le zinc et commanda un Sky on the Rocks, l'avala d'une traite.

- Patron ! Passes moi la bouteille, ça ira plus vite !!
- Mauvaise journée ?
- Comme toutes les autres depuis des mois...

Il but une rasade au goulot, se retourna histoire de voir les tronches de tous ces types accros aux lieux de débauches tout comme lui. Son oeil fut tout de suite attiré par une pouf qui faisait un strip pour une bande de mecs bizarrement habillés.
"C'est quoi ces guignols en manteaux noirs ?! Finalement y'a ptêtre plus tordu que moi"
Il voulait chercher l'embrouille, histoire de se prendre une bonne dérouillée; au moins pendant ce temps son cerveau en ébullition cesserait temporairement de poser encore et toujours les mêmes questions : "Qui suis-je ? Pourquoi tous ces cauchemars d'un enfer sur Terre et de ce ciel noir bardé d'éclairs ?".
Il allait commencer à lancer les insultes habituelles, mais sans le comprendre, son esprit eu une nouvelle vision dans laquelle il reconnut l'un des types "Short, sauves moi !!". Revenu à la réalité et intrigué par le plus jeune, il s'avança vers eux, la bouteille à la main.

- Salut les mecs, j'vous paye un ptit verre, j'ai pas envie de trinquer seul ce soir.

Il ne pouvait se l'expliquer mais il lui semblait au plus profond de son esprit torturé que leurs chemins s'étaient déjà croisés dans une vie antérieure. "Arrêtes John ! c'est l'alcool dans lequel ton cerveau se noie qui te fait délirer !!"

[William Flynn]

Ces temps-ci, le quartier d'Achan, habituellement calme, semble avoir retrouvé une certaine activité. Les gens sortent plus souvent de chez eux, sourient, et parfois même, prennent le temps de s'arrêter dans la rue pour discuter entre eux. Quelque chose avait changé. Même les Bells qui rôdaient quasiment toute la journée dans les parrages se sont évaporées. Pourtant, en tendant plus son oreille dans les conversations locales, le nom de Ralph Cifaretto revenait sans cesse.
D'après ce que j'ai compris et en me renseignant un peu plus auprès des gangs du coin, Cifaretto serait le détenteur d'un bar de streap-tease très fréquentés le soir par la population masculine prenant du plaisir en ce lieu de débauche. Mais ce Cifaretto aurait également une autre réputation, beaucoup moins réjouissante, celle d'un mafieux très avare et assoiffé de violence, ayant quelques différents avec le Mérovingien. Ce dernier point me réjouissait plus qu'assez pour que je prenne la décision d'aller à sa rencontre.
23h00, j'inspectais les environs. Des hommes de tout type et de tous les milieux entraient et sortaient du Bada Bing. Je pouvais apercevoir un gardien positionné à l'entrée, fouillant chaque individu s'engouffrant dans le bar. A mon habitude, j'entrais par la porte de derrière, visiblement non surveillé et lorsque je pénétrai sans la salle, je me fondai dans la masse. L'endroit était bondé et les filles dénudés se trémoussaient, acclamées et sifflées par la foule. Soudain, je sentis une main me caressait l'entre-jambe.

-"Alors beau gosse, on cherche de la compagnie en cette nuit d'hiver si fraîche?"

Je me retourna et vis une magnifique nymphe en sous vêtements très sexy, armée de jarretelles très provocatrices. Elle me regarda intensément, d'une passion à m'en faire frémir, posa ses bras sur mes épaules et me glissa quelques mots à mon oreille.

-"Mmm, pour toi chéri je te ferai une réduction."

Je sortis de ma poche quelque billets verts que je lui glissai discrètement dans sa petite culotte.

-"J'ai besoin de parler à ton patron, dis moi où il se trouve?"

Elle désigna du doigt un homme qui se tenait à proximité du comptoir, entouré de ces charmantes dames. Je glissai à nouveau discrètement de l'argent dans son soutien-gorge et je me dirigeai vers el famaso mafioso.

-"Je ferais ce que tu veux pour toi chéri!!", cria la demoiselle en extase en plein milieu de la foule.

Je me frayais obstinément un chemin, bousculant les personnes à travers de mon chemin.

-"Salut Ralphy", lui dis-je en lui dévoilant mes deux flingues cachés sous mon manteau. "Il faut qu'on cause toi et moi."

-"Je me demande à quoi sert ce foutu simulacre s'il n'est pas capable de faire son boulot!"

J'allumai ma cigarette et fis signe de la tête aux filles de dégager.

-"Qu'est-ce que tu me veux p'tit gars? J'ai des tonnes de marchandises ici et aucune ne te convient?"

-"J'avais envie d'un petit tête à tête avec toi Ralphy."

-"Ah? Tu veux qu'on parle business?"

-"C'est.. à peu près ça."

-"Je t'écoute mon p'tit, mais comment je dois t'appeler?"

-"Appelle-moi Jack."

-"Ok Jack. Qu'as-tu à me proposer?"

Il commanda auprès du barman deux verres dont un qui m'était destiné et que je refusai net.

-"J'ai quelques questions tout d'abord. J'ai entendu dire que toi et le Français ce n'était pas trop ça..."

-"Je n'hésiterai PAS une seule seconde à le descendre si j'en avais l'occasion. Malheureusement nous sommes tous obliger de passer par lui si on veut faire de bonnes affaires. Mais si tu connais un moyen pour arranger cette regrettable situation, je suis à ton écoute Jack. Mais en quoi ça t'intéresse?

-"C'est tout ce que je voulais entendre", lui répondis-je en entamant ma deuxième cigarette. "Ecoute-moi attentivement Ralphy, j'ai une offre à te proposer et je ne te la proposerai qu'une fois. Je t'aide à étendre ton influence dans la ville au même titre que le Français et en échange, toi et tes hommes de main collaborent avec moi et sont sous ma directive lorsque j'en ai le besoin. Cela dit, ne pense pas pour autant que je veux la peau du Français. Je ne tiens pas à virer un plouc d'exilé mégalo pour qu'un autre prenne la relève."

-"De qui tu parles petit? Tu devrais faire gaffe à tes propos Jacky Boy. Mister Black n'apprécierait sûrement pas d'entendre ça."

-"Et bien je compte sur toi Ralphy pour que notre conversation ne s'ébruite pas en dehors de cette pièce."

-"Hum... bon. Laisse moi le temps de réfléchir car ici et toutes ces minettes qui réveillent mes hormones, je n'ai pas les idées claires."

-"Je ne te dérange pas plus dans tes préoccupations et te souhaite une bonne soirée Ralphy."

-"Tu devrais tirer un coup Jack, ça te ferai du bien."

Et en un réflexe je sortis mon flingue équipé d'un silencieux que je dégainai et tirai une balle qui fendit et éclata le verre que Cifaretto s'apprêtait à déguster. Il en tremblait de peur.

-"Tu as raison Ralphy, ça fait du bien de tirer."

Puis je repartis comme j'étais arrivé, avec les réponses à mes questions.