Il y a des jours comme ça, ça arrive, on ne sent pas bien, du réveil au couché, on préfère rester seule, on pleure, on marche, on pense… A quoi ? Je ne sais pas… Certains, comme moi, écrivent, enfin essayent d’exprimer ce qu’ils ressentent dans ces moments là…
Je ne sais pas… Ecouter « J’veux qu’on baise sur ma tombe » n’arrangea rien à ma déprime, je marchai, en chantant doucement les textes de Saez, ne sachant que faire…
C’est con, ne pas aller bien et ne pas savoir pourquoi… Réfléchir, je ne sais pas, penser c’est sûr… Mais je ne sais toujours pas à quoi… De toutes façons, il parait que c’est l’âge, l’adolescence, qu’on est plus un gamin pas encore un homme, qu’on est chiant, qu’on est difficiles, parfois trop simples… C’est sûrement ça… Et alors ?
Je suis tel que je suis, ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, d’habitude je suis très sociable, apte au rire, au sourire, j’aime, et pense être aimé… Mais là tout change, je me surprends à répondre froidement, à ne plus sourire, à ne plus aimer… Et tout ça à cause d’un rien, peut-être tout simplement une mauvaise nuit, mais pourtant, ce n’était pas le cas… Pourquoi y a-t-il des jours comme ça, qu’est ce qu’ils ont ces jours, de différents aux autres… Peut-être que je ne peux tout simplement pas le comprendre, après tout je ne suis plus un gamin, pas encore un homme, ce n’est pas le genre de questions que je suis censé me poser… Ca ne me regarde peut-être pas !
Mais je persiste, je me demande quand même pourquoi, je n’abandonnerai pas tant que je ne connaîtrai pas la réponse à cette question toute simple, pourquoi ? Pourquoi ?
Qui peut me le dire, pourquoi, pourquoi il y a des jours comme ça, des jours où nous ne vivons pas, nous survivons presque, restons assis à passer le temps, à tout faire pour ne pas déprimer, à rester éveiller sans raison..
[...] Passage édité, voir les raisons plus bas.
Dans ces moments là, j’écris, je m’exorcise en quelques sortes, je me libère de ma déprime, mais je l’aime finalement cette déprime… Car dans ces moments là, je ne me sens pas mal, j’ai l’impression de devenir quelque chose d’autre, d’avoir du recul par rapport à mes amis, aux gens, aux choses… Je le juge, ce moi que je ne suis plus, cette personne que j’ai toujours été est jugé par moi-même avec un recul plus que naturel, jusqu’au couché, où là tout redevient normal, je me lève avec le sourire, je ris, j’aime, et je pense être aimé… Mais jusqu’à quand cela va-t-il durer, deux jours, deux semaines ? Pas plus… Jusqu’au prochain jugement…
Je ne demande pas des jugements quant à la qualité du texte, je sais ne pas être une superbe écrivain, mais je veux juste parler un peu, écrire, me défouler..
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