Provient du message de Khyok :
En extrapolant quelque peu, c'est avouer là que tu ne considères même plus comme humains ces personnes. Donc, que tout comme eux, tu dédaignes tes semblables : tes pairs. C'est donc s'aliéner au même point qu'eux que de leur cracher dessus comme on crachait autrefois sur les esclaves.
- pour un peu j'ai failli rire !
quand à cracher sur ceux qui maltraitent un gamin, je ne vois pas vraiment où est le problème.
Or, toute personne normalement constituée n'aurait pas fait cela. Et sans m'avancer grandement, je pense que ces parents ont dû subir un traumatisme très important, soit à leur enfance, soit à l'entrée dans l'âge adulte; acculés à leur rôle de parents, ils n'auront pas su le gérer - cinq enfant, rendez-vous compte -, seront entrés en dépression, entrainant un passable refoulement de la source de leurs maux : leurs enfants.
- sans m'avancer grandement non plus, je considère qu'en de tels cas la décision d'être parent doit être particulièrement pesée, toute sa vie il devra se surveiller afin de ne pas transmettre l'ignominie à son tour.
n'allez pas croire que c'est extrême, enfin pas plus que la vie après tout, ce peut être juste la condition que l'on se pose avant de se donner le droit d'être père.
et il n'y a pas de droit à l'erreur là, ça n'est pas pour soi qu'on se bat.
Alors, avant de me vilipender, non, je ne leurs trouve pas d'excuse, mais des raisons, ils en ont sûrement. Des causes qui auront fait qu'ils dévient pareillement d'un comportement et d'une éthique parentaux "normaux"; entrainant par delà même des conséquences fâcheuses, tragiques, horribles.
- ils ont certainement leurs raisons...
et le gamin, lui, s'en veut d'être méchant au point de fâcher ses parents... et à son tour, aura-t-il le droit de retransmettre tout cet amour reçu ?
non, NON bordel !
parce-que si lui ne se bat pas contre ça il deviendra une pourriture à son tour.
ce que ses parents ont été incapables de faire, tout en s'autorisant à pondre cinq gosses.
Je pense qu'il faut avant tout aider ces parents et tout autant leurs enfants, au lieu de le jeter au bûcher.
- évidemment qu'il faudrait les soigner...
mais je ne saurai leur pardonner.
|