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Les Codes dans la Tora et la catastrophe de la navette spatiale américaine
(Adar I 5763 / Février 03)
Par Hillel Roiter
« Ilan Ramon, le premier astronaute israélien ! » Finalement, finalement, Israël a son homme dans l’espace ! Hélas, la joie et la fierté devaient finir en déconfiture et deuil national. Si c’était la première fois que l’état hébreu expédiait l’un de ses représentants dans la stratosphère, c’était aussi la première fois dans l’histoire de la NASA qu’une navette spatiale se désintégrait lors de sa rentrée dans l’atmosphère.
Nous savons que tout est dans la Tora, et particulièrement nos lecteurs ont déjà eu l’occasion de constater que certains événements historiques sont encodés dans le texte biblique à intervalles réguliers. Voyons donc ce que cette méthode dite des dilouguim peut nous apprendre sur la catastrophe qui a frappé la navette Columbia.
Il est évident que pour nous, le principal centre d’intérêt de toute cette histoire est l’astronaute juif : Ilan Ramon. Son nom nous donnera donc le point de départ de notre recherche. Pour commencer, nous demandons à l’ordinateur de trouver le point de jonction (s’il existe) entre les dilouguim minimaux de “Ilan” et de “Ramon”. Le résultat est assez étonnant car les deux se trouvent dans le même passouq (verset) : Chemoth (Exode), ch.15, verset 16. Ilan est encodé à un intervalle de –3 lettres (le signe négatif, rappelons-le, indique que l’on doit lire de gauche à droite et non de droite à gauche), et Ramon à intervalle de deux lettres seulement.
Ce point de rencontre nous permet d’établir ce que l’on appelle une “matrice”, où le texte de la Tora, écrit sans ponctuation et sans espace entre les mots, est découpé en lignes de 70 lettres seulement, délimitant un territoire extrêmement restreint. Et voici ce que nous y avons trouvé (cf. fig. 1 et la légende qui l’accompagne ; rappelons que, pour les dilouguim, les lettres ordinaires et les lettres finales sont interchangeables) :
1°)Téouna, un accident (intervalle : - 59 lettres) ; 2°)assone, un malheur, une catastrophe, ou un désastre (intervalle : 281); 3°)nissraf, brûlé, consumé…
Mais ce n’est pas tout. Peu d’observateurs semblent avoir remarqué que la navette a explosé alors qu’elle passait à la verticale d’une petite ville du Texas nommée… Palestine ! De tels détails ne s’inventent pas : les habitants de Palestine (Texas) ont raconté qu’ils ont été frappés de frayeur en entendant le “boum” (sic). Or, chacun sait que ce mot Palestine vient de l’arabe Filistin, ou “pays des Philistins”. En hébreu biblique, ce pays des Philistins se nomme Pelèchèth. Nous avons donc commandé à l’ordinateur de chercher ce mot, pour voir si, par le plus grand des hasards, il daignerait apparaître dans notre matrice…
O divine surprise, voici que Pelèchèth est écrit en toutes lettres dans le texte, deux versets avant celui où nous avons vu Ilan et Ramon (Ex. 15,14) ! Et que dit ce verset ? « La terreur s’empara des habitants de Pelèchèth » (la Bible du Rabbinat traduit “les habitants de la Philistée”, mais malheureusement ce mot n’existe pas en français). De plus, le mot Pelèchèth apparaît aussi en dilouguim, à intervalle très court, de 10 lettres seulement (v. fig. 1), et l’on constate que la 10ème lettre après le Tav final de Pelèchèth n’est autre qu’un Noun, ce qui forme le mot PLSTN : vocalisez-le différemment et nous lisons PALESTINE, à intervalle parfaitement régulier de 10 lettres !
Une lecture un peu attentive du texte que nous avons sous les yeux nous révélera encore cinq passages qui peuvent éventuellement (et tout à fait subjectivement, bien sûr) être considérés comme ayant un rapport avec notre sujet : 1°)Au fond du gouffre ils sont descendus comme une pierre (Ex. 15,5) (certains témoins ont déclaré avoir cru à la chute d’une météorite) ; 2°) Il les consume comme du chaume (Ex. 15,7) ; 3°) Alors furent épouvantés les généraux d’Edom (Ex. 15,15) ; 4°) La terreur et la crainte s’abattra sur eux (Ex. 15,16) ; 5°) Ils seront muets comme une pierre (Ex. 15,16). Cette dernière phrase a des connotations particulièrement tragiques : en effet, c’est lorsque la radio des astronautes est devenue subitement muette que l’on a compris qu’il s’était passé quelque chose de grave. Déjà la navette tombait comme une météorite, comme une pierre…
Alors, tout cela… coïncidences, hasard ? Au lecteur de juger.
H.R.