Je me cite moi-même (ce que Doudi va identifier comme une preuve supplémentaire de mon narcissisme
) et je vous relis Loee et Moon.
A vous lire, on a l'impression que vous arrivez dans une soirée comme des vamps, triomphantes comme la proue d'un bateau qui s'avance dans les flots soumis de la mer, avec une assemblée d'hommes qui vont tomber sous votre charme, où toute présence féminine est ressentie comme une forme de rivalité. La pensée magique de l'adolescence vous gouverne. Il faut grandir et regarder autour de soi.
Ah oui, je vois le genre
Donc, si on aime bien la compagnie des hommes, c'est parce qu'on veut coucher, c'est ça ?
Si la plupart de mes amis (j'ai bien dis amis, RL) sont des hommes, c'est parce que je veux coucher avec.
Et j'aime pas les filles, parce que ce sont des rivales.
Quel raccourci
Et finalement, si je trouvais plus sympa la compagnie de personnes "différentes" de moi ?
Ou alors je suis p'tète un garçon manqué, qui se sent bien parmi les "siens" ?
Ou peut-etre que finalement, je me sens un peu en décalage par rapport aux nanas (de mon âge), par exemple ?
Je ne suis pas exceptionnelle, loin de là, mais les trucs de nanas (et là je généralise volontairement), ne m'intéressent pas vraiment. Mais peut-être simplement parce que je suis à côté de la plaque.
Je n'ai pas de grand frère. Juste un plus jeune que moi.
Je n'ai pas grandie entourée de mâle. Y'avait juste mon frère et mon père.
Clairement, j'étais plus proche de mon père, tolérant, ouvert et compréhensible, que ma mère, chiante comme pas possible (et encore maintenant, mais je lui pardonne
).
Quand j'étais ado, j'ai connu une bande de copains, c'était tellement plus sympa avec eux (je trouve) qu'avec les copines qui passaient la journée à savoir comment elles allaient s'habiller le soir (j'éxagère hein).
Quand j'ai été maman, je me suis sentie aussi décalée par rapport aux autres mamans. J'en avais rien à faire de faire des gâteaux pour l'école, de la varicelle du dernier, des notes du plus grand.... La sortie d'école était pour moi, synonyme de "ça me gonfle". Y'a que ma fille qui m'intéressait
J'ai jamais planifié de faire le ménage tel ou tel jour. M'en fiche. Le jour où ça me tape sur le système, je range. Et pas au cas où quelqu'un viendrait. Juste parce que j'ai autre chose à faire que de faire briller mon appart tous les jours.
Je ne sais jamais ce qu'il y aura à manger au repas d'après, c'est sur le tas.
En couple, c'était pareil. Je n'ai jamais été la femme modèle, et la ménagère de moins de 50 ans, encore moins.
J'ai des amies proches (oui parce que j'ai des amies femmes quand même) avec qui je peux passer du temps, mais la plupart du temps, la conversation reviens sur le mari, les gosses, ou la baraque. Bin moi je m'ennuie au bout d'un moment.
J'ai pas envie de rentrer du boulot et de m'occuper de "mon intérieur" comme on dit. Quand je rentre du boulot, je glande.
J'adore ça.
JE n'aime pas faire du shopping.
Je m'habille comme je le sens et pas à l'image qu'il faudrait que je renvoie.
Je m'en tamponne (oui j'y arrive chaque jour de mieux en mieux) de ce qu'on pense de moi.
Je recherche mon propre épanouissement, et mon épanouissement passe par mon bonheur, mon bien être et celui de ma fille. Il ne passe pas par les autres.
Je me suis "battue", j'ai galéré et galère encore pour tenter de rester libre et indépendante. J'ai resisté aux regards intérrogatifs et aux jugement parce que je n'ai pas forcément les mêmes priorités que les nanas qui m'entourent (je généralise encore).
Alors oui, échanger avec l'autre sexe, découvrir des avis masculins, des faiblesses, des forces,.... écouter des trucs lourds, de gosses, des blagues pourraves.... c'est ma préférence.
Parce que je me fiche de parler fringues, de parler d'histoires de coeur pendant des heures, de la dernière lessive qui lave super bien, des super notes du fiston ou de fifille.....
J'aime la différence et j'ai justement besoin de la différence. Ca m'enrichit.
Je ne mets pas toutes les femmes dans le même panier, ô que non. Je cotoie des femmes qui sont tout ce que je ne suis pas, et que j'adore malgré tout
Mais je préfère la compagnie des mecs. Et je l'affirme, sans ambiguité aucune.