Pour moi, toute "explosion" ou avancée majeure de la science et donc de l'exploration spatiale, a toujours été insufflée par une guerre ou des tensions politiques extrêmes.
On a jamais autant avancé dans ces matières que durant la seconde guerre mondiale et à la fin de celle-ci, ou durant la guerre froide.
Comme par hasard, depuis que tout le monde s'est un peu calmé (mis à part le terrorisme, mais c'est pas vraiment au niveau de deux super puissances qui sortent leur zigounette pour savoir qui est le plus fort) on n'a quasiment plus avancé...
De plus, notre économie est clairement à la ramasse, hors de question d'allouer des budgets de malades pour les recherches/projets. A part les pays émergents (Inde, Chine) qui claquent leurs économie florissante (bien souvent au détriment des besoins de base de leur population), tous les autres pays grands acteurs du spatial on du revoir leur budget sérieusement à la baisse.
C'est un peu con à dire, mais si on avais continué à se péter la tronche sérieusement sur terre, avec par exemple une guerre froide USA/URSS qui aurait finalement eu lieu, la moitié de l'humanité y serait sûrement restée, mais je parie qu'à côté de cela on prendrais l'apéro sur la Lune et on irait en voyage sur l'orbite de Mars.
La seule partie qui a continué à progresser, c'est la spatio/commerciale, à savoir toute la chiée de satellites qu'on a envoyé en orbite pour développer les communications (GSM, TV, GPS, etc...).
Mais bon, cette partie n'a rien inventé de nouveau.
Quand on vois qu'on est pas encore foutus de gérer correctement (à 100% viable je veux dire) une sortie et une rentrée d'atmosphère avec une fusée habitée, on est encore loin des utopies imaginées dans les films de SF des années 60/80.
Perso, je pense que la seule manière de continuer à avancer de manière ponctuelle, serait de regrouper tous les pays et leurs moyens, en une méga agence spatiale, qui pourrait de ce fait allouer un budget sérieux et marcher dans le même sens. Mais c'est pas demain la veille.
De toute façon, tant qu'on aura pas découvert un moyen de propulsion plus performant, on ira nulle part.
C'est un peu comme si Christophe Colomb avait voulu partir découvrir les Amériques en pédalo, un moment faut se donner les moyens de ses ambitions.
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