Dans ces moments "tristounet" où l'amusement laisse place à la folie et la beuverie, il était évident et indispensable que quelques vaillants et robustes, comme les gelées bleus, guildiens de partir en chasse sur la redoutable et très célébres île des "waaaaaaaaabbiiits".
Cette fois, pas d'organisation, pas de discipline, ô combien très présente dans notre groupe de joyeux aventuriers sans le sou, rien que du massacre et de tuerie barbare sans pitié ni compassion.
Bref, cela va saigner,... dans tous les sens du terme. Aussi bien en haut qu'en bas et à droite qu'à gauche et ... et partout. Enfin, pas trop car on est sensible et une goutte de sang, c'est déjà limite.
Bonne lecture...
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Gemahl-Odo a dit : va chercher une gelée de chaque sorte,
Et le iop, Arakihc alla récolter ces gelées.
Gemahl-Odo a dit : va échanger ces gelées contre une potion,
Et Arakihc alla échanger les gelées contre une potion.
Gemahl-Odo a dit : va au port de Maesterdam,
Et Arakihc couru vers le port de Maesterdam.
Gemahl-Odo a dit : prend le bateau vers l’île des « Wabbits »,
Et Arakihc sauta dans la mer pour nager vers l’île avant de comprendre qu’il était fou de vouloir faire à la nage ce que l’on pouvait faire en bateau sans se fatiguer.
…
Le iop allait prendre ce bateau pour une simple mission de routine pour le compte de la guilde de Tzunami. La mission ? Récupérer des oreilles de wabbits pour l’un des artisans de la guilde. Et comme le iop passait son temps à flirter dans les bois et la campagne, depuis qu’il avait abandonné son métier de bucheron qu’il jugeait un peu trop ennuyant, Gemahl-Odo lui confia cette requête.
Il se coiffa de sa « ridicule » tête de bouftou, de sa cape à la « mode » et de ses bottes qui puait raisonnablement le bouftou séché au soleil…
L’île des « Wabbits »… un endroit envahit par les wabbits. Des créatures aussi charmantes qu’agressives, si on pouvait les dompter, elles seraient l’animal de compagnies préférées des enfants et des dames. Rien de les voir, on sent une innocence dans leur regard, une innocence à attendrir un iop, jusqu’à ce qu’il reçoive les coups de la bande de wabbit qui l’agresserait.
De charmantes créatures en somme…
Heureusement, pour le iop, il ne fut pas seul à faire cette petite chasse sur l’île. Accompagné d’une sacrieuse et d’un xélor, la partie allait être intéressante et pleine de surprise.
Dernier à débarquer sur le terrain de « jeu », Arakihc rejoignit ses compagnons.
Le iop avec sa « petite » force de frappe tapait sans remord le crâne fragile et doux des wabbits. Un coup de pression et sa victime se retrouvait assommé ou tué sur le « fameux coup », mais il arrivait malheureusement, pour le wabbit évidemment, d’être seulement blessé. A ce moment, choqué par le coup ou paniqué, il courrait avec une grosse blessure à la tête. Courant dans tous les sens comme un tofu malade, il réjouissait le guerrier qui d’un sourire bestial s’amusait à lui courir après et à trancher tout ce qu’il pouvait, parvenant avec la chance d’un ecaflip, à prendre une patte, une tête ou une oreille, objet convoité.
Une douceur pleine de compassion pour un aventurier aussi chevaleresque qu’un bwork…
La sacrieuse, quant à elle, était comment dire… comme toutes les femmes combattantes. Elle apportait des cawottes aux wabbits et les laissaient manger dans frêle main. Un peu effrayé par l’odeur de sang qu’elle avait, normal pour une sacrieuse qui passait son temps à se baigner dans le sang et dans la douleur, ils changeaient d’avis à son sourire charmeur qui remontait jusqu’à ses oreilles.
Mais comme toutes femmes, il faut toujours s’en méfier. Un jour, elle vous tend une bière à la taverne, un autre, elle vous assomme tel un craquelboule pour vous prendre vos économies. Si, si, c’est vrai, les femmes sont vraiment diaboliques.
Bon, pour en revenir au sujet, elle se sert des cawottes pour les attirer puis avec son jeu de jambe « dévastateur », elle envoie sa proie rouler à l’autre bout de l’endroit avec une joie non dissimulé excepté si on la regarde de dos mais là, je ne vois pas à quoi cela servirait enfin cela dépend…
Rien que de la délicatesse…
Le xélor,… un xélor reste un xélor et il n’y a rien à dire contre cette classe de « petit » qui ne vaut rien.
[Hey ! Et moi ? Tu ne dis rien sur moi, là ! Tu veux mon marteau sur ta tronche ? Hein ?
Heu….non, ça va, je vais dire quelque chose mais calme toi, hein ?
Tout de suite ou je t’envois jusqu’à l’île de Moon !
Oui, oui je vais le faire…
Tout de suite ou je montre ce que j’ai sous ma jupe !
Aaargh pas sous la jupe ! Je vais le faire tout de suite !!! …]
Donc, le xélor qui se nomme Wizar, classe de personnage « magnifique » et « noble » qui n’hésite pas à frapper à distance pour ne pas se faire « lâchement » blessé par ses ennemis. Il frappe avec de « puissants » sorts qui feraient pâlir un bouftou, et oui, un bouftou ne lance pas de sort mais c’est la seule comparaison possible pour eux…
[BAM ! S’ensuit, un jeu de mot stupide entre le conteur et le xélor muni d’un marteau]
…
Le xélor laisse la sacrieuse attirer les wabbits et lance ses sorts « terrifiants » contre eux, sans toucher la demoiselle. Car les xélors sont si courtois avec leur petite taille…
…
[Tu me cherches, hein ? Si c’est comme ça, je me casse de l’histoire. Débouille toi pour la suite !]
Donc, et oui encore une fois, nous avons la preuve du mauvais caractère des xélors.
[Je ne suis pas encore parti, là ! Je t’ai entendu !]
Donc, donc,… malchance pour le groupe de chasseur d’oreille de wabbit toute fraîche et qui bouge encore, le xélor fut rappelé pour une autre tâche plus importante. Un autre xélor a voulu tester les effets du sort contre sur les murs de la maison de la guilde. Et le sort s’est révélé si efficace qu’il a réussit à reverser table, armoire et autre meuble partout dans la pièce. Et ô malheur de malheur, pétants un plomb, il a pris goût à cette action et a recommencé dans les autres étages. Bref, pour le stopper, il est plus logique d’utiliser un autre xélor.
De vrais gamins, ces xélors…
[… La f…. !]
…
Les wabbits sautaient dans tous les sens pour éviter les attaques de leurs adversaires. Malgré leurs grandes agilités, ils subirent les coups du duo d’aventuriers. Les coups de pieds de la sacrieuse, Elhana-vera qui pouvaient assommer en deux coups le wabbit trop téméraire. Les tranchants mortels du iop, qui … qui … tranchaient les pauvres créatures.
Peut-on plaindre ces pauvres créatures qui ont envahit avec agressivité l’île et qui s’attaque aux aventuriers et aux touristes sans y attacher le moindre remord lors qu’ils mettent à terre la victime ?
Ben non, pas de pitié, on casse du wabbit car nous, on est les « gentils » et eux, ce sont des « méchants » qui appartiennent à « l’empire du mal »… etc … etc…
…
Quoiqu’il en soit, la chasse était assez bonne pour le duo qui parvenait à rassembler les objets demandés par l’artisan. Certes, la sacrieuse laissait parfois ses émotions prendre le dessus lorsqu’elle continuait à écraser son adversaire déjà à terre à coup de pied comme une furie enragé mais sinon on pouvait dire que la récolte était bonne.
Ce fut le moment de prendre un peu de repos après cette chasse. Cela n’avait rien à voir au fait que la sacrieuse commençait à ouvrir les entrailles toutes fraîche des wabbits avec un sourire carnassier,… rien à voir évidemment.
Assis devant un statue des idoles des autochtones, le iop et la sacrieuse, regardait en face d’eux. La mer rien que ce liquide bleuté et semi-transparent qui ornait l’horizon de leurs yeux. Tranquille et paisible, seuls les rares bruits de la végétation troublaient l’ambiance. Un moment romantique, une peinture d’un autre âge….
En fait, non avec ce que le iop avait à ses côtés, cela serait dur. La sacrieuse riait nerveusement. Comme si tout le sang qu’elle avait vu ou provoqué n’était pas suffisant et qu’elle se réjouissait de ceux à venir. Une vraie folle, alors qu’elle refusait déjà que le iop ne soigne ses blessures où un liquide rougeâtre coulait encore.
Recommençant la « récolte », les aventuriers furent rejoints par deux enutrofs. L’un se nommait Hamea et l’autre …. Gemahl-Odo. Le même qui avait demandé cette joyeuse chasse.
A partir de maintenant, c’est le iop Arakihc qui reprend la suite de l’histoire…
J’étais un peu triste pour les wabbits. Les enutrofs étaient aussi délicat et doux que la sacrieuse. Je traversais un coin au bord de la mer, une statue des autochtones à ma droite et à ma gauche ce qui semblait être une culture de cawotte, et au sol, trois corps. Deux d’entre eux était des tiwabbits, j’avais l’impression que leurs corps bougeaient encore légèrement le tout était orné d’une pelle enfoncée en pleine poitrine. Le dernier était un tiwabbit kiafin. Il était criblé de pièces, son visage n’avait plus le côté mignon habituelle. Le bâton qui pendait au-dessus de sa tête avec une cawotte lui avait été enfoncé dans sa bouche. Comme un épouvantail, le mince bâton bougeait un peu au gré du vent.
Evidemment, les objets qu’ils possédaient avaient été ramassés. Pauvres créatures, lorsque l’on chasse pour obtenir des objets des monstres, on en oublie parfois la compassion et la pitié en les affrontant.
Lors de chacun de mes coups, j’ai envie d’arrêter mon attaque quand je vois leurs yeux apeurés par leur fin proche et attendue. Mais comme me le fait souvent rappeler Gemahl-Odo, la pitié pour les monstres ne doit pas exister. Tuer, chasser pour la guilde est la seule chose qui doit motiver mes actions. Frapper pour détruire, frapper pour enlever la vie…
Triste réalité…
Malgré les nombreux préjugés qu’il y a à l’encontre des enutrofs, ils révèlent d’excellent combattant et récolteurs. Certes leurs attaques ne dépassent pas la force de frappe des cartes d’un écaflip mais leurs coups sont suffisamment puissants pour terrasser l’imprudent qui oserait les défier. De plus, leurs capacités de récoltes sur les monstres n’est pas à négliger.
…
Nous sommes en plein combat et un groupe de blacks wabbits et de wabbits nous attaquent, la sacrieuse est toujours avec nous. Avec elle, je fonce au corps à corps contre nos adversaires. Grâce à « bond » je parviens avec quelques difficultés, je l’admets à atteindre ma première proie. Je reçois stoïquement la première attaque du wabbit pour ensuite lui donner un violent coup d’épée sur sa petite tête, il s’effondre sur une gerbe de sang qui s’échappe suite à mon tranchant.
La sacrieuse grâce à son étrange capacité « attirance », attire littéralement un autre wabbit près d’elle. Et sans lui laisser le temps de réagir, le wabbit avait les yeux rond et surpris, un peu normal lorsqu’une jeune femme vous attire sans prévenir auprès d’elle, elle lui assène un puissant coup de pied qui l’envoi au sol. Dû à l’attaque, il rebondit comme porté par le vent. Elhana n’attend même pas qu’il retouche le sol qu’elle saute pour lui donner un autre coup lui brisant la poitrine.
Mais avant que je n’aie pu profiter de la joie de ma victoire sur mon adversaire, je vis l’un des black wabbit lancé l’un de leurs sorts favoris : le wabehameha. Une attaque à énergie lancé à distance qui atteint l’un des enutrof que nous avions placé à l’écart pour éviter le corps à corps. Heureusement, il reçoit sans mal la première attaque. Il réplique avec son lancé de pièce qui après les deux coups, met à terre l’imprudent.
Le reste de nos adversaires ne fera pas mieux, notre quatuor ne fit qu’une bouchée des wabbits.
Dans d’autres combats, les black wabbits tentèrent de viser les enutrofs laissés en arrière mais leur invocation de sac animé les protège des wabehameha.
Mais moins impressionnant qu’une attaque au rayon obscure d’un xélor. Même si je garde une certaine animosité avec cette classe d’aventurier qui ne cesse de me comparer à une cervelle de tofu, il est parfois avantageux d’en avoir dans un groupe de chasse. Surtout qu’ils peuvent se comparer en matière d’attaque avec les wabbits si on rajoute en plus leurs sabliers qui diminuent la combativité de leurs adversaires et évite qu’il puisse attaquer à plusieurs reprises.
Malheureusement, dû à la bêtise de l’un d’entre eux, nous n’avons pu avoir la présence de wizar que pendant deux combats. En plus, ce « playboy » s’est amusé à titiller et à draguer la demoiselle Elhana. Donnez-leur un nouveau chapeau et ils ne se sentent plus. Enfin, on peut dire la même chose qu’avec les iops et leurs épées. Bref, peut-être un nouveau couple dans la guilde ?
Je m’écarte évidemment… Après quelques oreilles de wabbits récoltés, nous retournâmes donner les précieuses bout de chair à notre artisan. Et dans la maison, où l’on se réunit, quelle ne fut notre surprise de voir un rangement impeccable dans la salle du rez-chaussée. Le xélor responsable avait, sous la menace de Wizar, rangé avec méticulosité tous les meubles. Un beau travail qui impliqua autre chose. Les xélors sont bons pour le rangement quand ils veulent.
Gemalh-Odo n’attendis pas ma remarque pour décréter que les xélors de la guilde devrait en échange des autres corvées faire le ménage régulièrement dans la maison.
Bref, le cours des choses étaient revenu à la normal, n’est-ce pas ?
…