[NOUVELLE] Un délice de boucher

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Bonjour a tous, je poste donc ici une nouvelle que j'avais écrite sur le forum de ma guilde, bonne lecture.

J'aimerais vous conter mon histoire, c'est l'histoire du boucher le plus heureux qu'Amakna, Astrub et les deux citées n'aient jamais connues.

Un boucher qui avait compris ce qu'était l'argent...
Un boucher qui avait compris qu'il ne pouvait vivre sans,
Un boucher qui vivait de la chair et du sang.

L'argent ne fais pas le bonheur dit-on ?

Je vais vous en prouver l'antithèse aujourd'hui et ce grâce a deux choses ...
Mon argent, à la sueur de mes bras je l'ai accumulée, "pas que" bien sur, je l'ai aussi gagnée grâce à ma lame, ma lame de boucher toute d'argent forgée.
Des vies j'en ai prises, non pas en vain, elles devaient plutôt être fières de suivre le cycle interminable que la nature préconise.
La vie de ces pauvres bêtes, qu'ils soient bouftous ou kanigrous, servait à perpétuer celle d'une autre race, notre race a nous, humains...

Je les tuaient et les cuisaient, les vendaient et les mangeaient.

Oui elles me rapportaient, grâce à elles je vivais, de tous les bonheurs que la vie pouvait offrir, de toutes les choses dont je pouvais jouir.

J'étais fier de les mener à la postérité, me dire que grâce a ces bêtes jamais on ne jeûnait.

Dans mon esprit se heurtaient des pensées, mais une seule subsistait, celle qui dont j'étais convaincu :

Ces bêtes devaient êtres heureuses après avoir vécu.
La ou elles étaient, je n'avais rien a leur envier, elles devaient me remercier, en échange de leurs vies je leurs avais offert l'éternité.

Aucun doute en moi n'existait, ma devise, elle, était :

Vivre pour ne pas mourir, les faire mourir pour mon désir de vivre.

Mais j'ai ouvert les yeux, au sens propre comme au figuré.

En effet, mes yeux qui étaient fermés, se sont ouverts pour me ramener à la réalité.

Une fois ces yeux ouverts, une voix retentissait :

Un homme tout de blanc vêtu me fixait et me tint alors une phrase qui le sang m'a glacé :

"Je savais qu'un somnifère n'aurait pas été suffisant ... Meurs maintenant en souffrant, que ta chair et ton sang m'apportent de quoi me mettre sous la dent."

Un couteau de boucher s'est alors abattu sur moi, c'est la dernière image de ce triste monde que je gardais en moi.

J'ai alors pu réaliser une chose :

"L'éternité n'est rien comparée a la peur éprouvée a la frontière de la mort, la peur est la dernière chose qui emporte même les plus forts..."
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