Ah ! Le bonheur inégalé de lire des post ultra convenus dénonçant le communisme. La férocité de ces appels à dénoncer les "ignobles"crimes communistes nous fait presque oublier que ce système possède desormais moins de suportaires que ceux qui pronent le retour à la monarchie.
Je ne ferais pas la comptabilité macabre des morts issus de tels ou tels dogmes politiques, sans en rajouter, non plus sur ceux du capitalisme libéral, qui lui, sévit toujours, et qui n'a pas à rougir de son score mirobolant obtenu durant 150 ans de crimes et d'ignominies, ce serait déplacé. Un crime est un crime et personne ne peut se targuer d'avoir les mains propres. En temps que "sale rouge dégénérée, criminelle et mangeuse de bébés", j'admet, sans honte ni fausse pudeur, que le socialisme soviétique a été quelque peu meurtier, mais à toute chose, il faut relativiser. Il faut savoir, en autre, que le goulag n'était rien d'autre qu'un système concentrationaires, dont le taux de mortalité n'était (ou est toujours, je doute qu'il n'y en ait plus sous Poutine) pas plus important que les prisons américaines du nouveau Texas (mais là, il faut reconnaitre qu'ils font forts), et la très grande majorité des détenus étaient des prisonniers de droit commun.
Lorsqu'au sortir de la guerre (la seconde mondial), en France en particulier, on a épuré, souvent sauvagement, sans procés ni retenu, on parle d'événement malheureux, lorsque Staline puni les Ukrainien qui s'étaient rangé sous la bannière nazie, on parle de crimes. Question de climat, sans doute.
Quand le régime soviétique des années 50, fait le menage dans ses cadres, on parle d'ignoble atteinte à la démocratie (bien que ce terme n'a pas la même signification à l'Ouest qu'à l'Est). Lorsque, dans le même temps, la CIA soutiens et aide un gouvernement indonésien pour exterminer 500000 timorais (ou timorien, je ne sais pas comment on dit), c'est la défense deu monde libre contre le communisme qui est invoqué.
Alors, de grâce, cessez donc d'invoquer les crimes passés, surtout en sesn unique, pour décridibiliser un débat qui se passe aujourd'hui. Je suis à l'extrème gauche (bien que ce terme, inventé par les médias, ne sert qu'à décridibiliser ce mouvement), pourtant, chose incroyable, je n'ai jamais tué personne. Un oubli, sans doute...
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