La première chose qu’il vit
Fut un lourd anneau de fer
Le métal en était poli
Et reflétait la lumière
Gouttes de sang ruisselantes
Son corps marqué de stigmates
Il redressa sa tête pantelante
Ses mains étaient écarlates
Les plaies suggéraient mille souffrances
Rictus de fauve, ses yeux brûlaient intensément
Ce sourire effroyable en apparence
Prémices d’une vengeance dans son accomplissement
Titubant, il tenta de se redresser
Il fixa avec une étrange fascination
Les chaînes qui le maintenaient prisonnier
Un cri de rage en écho à cette frustration
Vagues tangibles d’amertume
Abysses de terreur inconnue
Voilés par les brumes
L’espoir à jamais disparut …
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