(Sur l'air de "Quelque chose de bizarre" de Jean-Jacques Goldman, j'ai presque rien changé tant ca ressemble aux carpes
).
C'était mois de novembre, le samedi 17 au soir
Dans ce coin de légende où les chemins mènent nulle part
La chaleur était pesante et le vent chaud incitait à boire
Je suis descendu fourbu tout seul au petit hangar
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôle de regards
Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir
C'était comme si les femmes et les hommes avaient fuit tout à coup
Un rayon de lune éclairait une orée dans la forêt
Le chemin sentait la menthe, brume blanche jusqu'à mes genoux
Quand j'ai entendu plus loin leurs chants graves qui me guidaient
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôle de regards
Qui brillaient étrangement sans rien fixer ni sans rien voir
Ils étaient rassemblés autour d'un grand trou vide et tout noir
Ils se balançaient en chantant, les mains tendues vers leur Maîtresse
Soudain, tout cessa brusquement et son doigt montra juste ma cachette
Venez, nous vous attendions ce soir, vous n'êtes pas en retard...
Il y avait quelques chose dans l'air, quelque chose de bizarre
{Je m'en souviens comme si c'était hier}
Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs
{J'aurais du m'douter de quelque chose de pas clair}
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôle de regards
Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir