Loonna.

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Loonna,

Je n’ai pas voulu croire ma vieille ennemie de Lil’ quand elle me l’a apprit. J’étais prêt à l’insulter pour cette mauvaise blague. Mais quand je l’ai vue, devenue pleureuse arabe, aux abois et se démener pour savoir si tout ceci était vrai, je me suis dégoûté. Lil’ était la dernière personne sur terre avec qui j’aurais espéré partager ma peine, et pourtant je suis heureux dans ce malheur qui m’écorche la gueule, que ce soit elle. Sa sincérité est une des seules choses qui m’a permise de ne pas tout exploser en apprenant que c’était finalement vrai. (Merci Lil’ et pardon)

Les mots me manquent Loonna, je ne m’étais pas préparé à ça. Pendant que tu rejoignais ta fille, j’étais probablement en train de dire une grosse connerie. Je m’en veux pour ça. Et pourtant je sais que toi tu ne m’en aurais pas voulu. Tu aurais préféré ça, que de me savoir en train de me lamenter une fois de plus sur la cruauté de ce destin de merde. Je ne sais pas ce qui est le plus ironique dans tout ça. Le destin ou toi Loonna ? Tu fais parties de ces rares personnes qui ont su trouver les mots pour m’empêcher de faire la même connerie que toi. Et toi tu me fais ce coup là. Sauf que toi Loonna, je te pardonne. Je n’ai aucun droit sur toi je sais, mais tu sais comme moi que quand des liens se créent, qu’on le veuille ou non, on n’appartient plus seulement à soi-même. Tu étais MA Loonna et j’étais TON Lancy, tu te souviens ?

Oh Loonna, comme j’aurais aimé que les choses soient différentes. J’aurais aimé que toi et ton ange puissiez lire pour longtemps encore mes conneries. Mais maintenant vous êtes deux anges et je reste là comme un con, à toujours dire des conneries. Mais je continuerai Loonna, je te le dois. Tu m’as appris à aimer le noir, à vivre avec et à en rire franchement. Tu m’as appris tellement d’autres choses. La vie a finit par nous séparer, mais ça n’empêchait pas le lien qu’on avait créé de durer, même dans le silence et l’absence. Je t’imaginais heureuse et comblée, avec ton ptit bout, et je te pardonnais de m’avoir oublié. Tu ne méritais pas ça, tu méritais même bien plus que ce que j’aurais pu te souhaiter.

Tu auras ta revanche Loonna. Bon ok, c’est foutu pour cette vie-ci, mais t’inquiètes pas, dans les prochaines ça va changer. Tu l’auras ton monde sans ces connards de violeurs, ces connards de gens qui ont osé dire du mal de toi, ce monde où ton enfant grandira à tes côtés. L’éternité ne suffirait pas à rassembler assez d’amour pour t’arriver à la cheville. Tout cet amour que tu avais à donner, il n’est pas perdu tu sais. Ils vont l’avoir leur coup de pied dans les couilles tous ces connards, et tu riras à t’en faire péter la mâchoire devant eux.

Oui Loonna, tu nous reviendras, et d’ailleurs tu n’as jamais disparu. La vie a été créé pour toi, et tout ce qu’il y a de beau en ce putain de bas-monde, il nous a été soufflé par toi, je t’entends encore chuchoter à mon oreille quand j’entends cette chanson. « On peut s’aimer », tu sais ? J’aurai beau dire toute ma vie que cette vie c’est de la merde, grâce aux gens comme toi Loonna, je sais que je mens et que je me trompe. Tu es l’équilibre du bien et du mal, tu es et tu resteras à jamais au dessus de tout ça, à des années lumières. Profites du repos que tu as bien mérité, mais ne t’imagine pas qu’on va en rester là.

Bientôt, je sais pas exactement quand, mais on va se retrouver. Et là tu verras, ce ne sera que le commencement de tes nombreuses vies à venir. Ce coup-ci, c’est moi qui veillerai sur toi et qui trouverai les mots qu’il faut, quand il le faut. Certains diront que je suis fou, que je délire, mais moi je sais qu’on est amené à se revoir et je crois que tu sais toi-même pourquoi Loonna. Oublie pas, je t’avais dis qu’un jour, je verrais tes seins, et je suis bien décidé à tenir ma promesse !

En attendant, je vais vivre Loonna. Je sais que j’ai toujours dis que j’avais pas trop envie, que c’était pas mon truc, mais là j’ai pas le choix. Je te dois bien ça, je peux pas détruire ce pourquoi tu t’es toujours battue. Et comptes sur moi pour prendre la part de bonheur qu’on a oublié de te livrer, mais je sais pas si une seule vie suffira à l’accueillir. Avec le retard et les intérêts, ça va leur coûter cher crois-moi. Je mettrai une bonne partie au coffre et je te donnerai la clé quand on se rejoindra.

Je m’en vais maintenant ma Loonna, je dois aller ré-apprendre à aimer, pour t’être digne. Notre amitié restera gravée à jamais en moi, et je sais que j’y repenserai souvent, au détour d’un sourire ou dans le rire d’un enfant. Merci pour tout Loonna et pardonnes-moi ces mots qui ne te méritent pas.

Adios ma belle. Ton Lancy.
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