[Kirin Tor] chroniques de Vladam /1

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« Allons rejoindre Arthas et essayons de le raisonner, vous dirigerez l’aile arrière, Vladam et Dunthorian dirigera l’avant garde », ordonna l’homme

« A vos ordre seigneur », répondirent les deux officiers en second de l’ordre de la main d’argent.

Uther Lightbringer regarda au loin

« Notre ordre a dans ses mains le destin de notre peuple mes amis, nous n’avons pas le droit d’échouer »

Vladam salua et commença à organiser sa troupe…

……………………………..



« Protégez le flanc gauche », hurla Vladam, « et essayons de rejoindre la troupe naine »

Les morts vivants commençaient à prendre l’avantage sur l’arrière garde de l’ordre de la main d’argent du seigneur lightbringer, et Vladam savait qu’il ne faudrait pas longtemps avant que sa troupe soit complètement débordée.

Sous les assauts de plus en plus persistent, les mort-vivants avaient réussit à séparer l’arrière garde du reste de la troupe

Le froid de la banquise gelait les cils des paladins, et les gênait considérablement dans leurs mouvements, leurs armures de plaques n’étant pas du tout adaptées aux conditions climatiques qui régnaient dans le nord du continent.

Après plusieurs heures de combat, l’arrière garde fit la jonction avec la troupe naine, qui accompagnait Arthas et ses hommes

……………………………



« Mais que fait donc un humain seul dans cette forêt ? »

Le feu de camp fumait encore sous les dernières braises encore brûlantes. L’homme, sur le qui vive se réveilla brusquement, empoigna sa dague et fit face à l’individu qui était arrivé à quelques pas de lui sans un bruit.

L’elfe le regarda, sans expression apparente sur le visage

« Ca fait plusieurs lunes que je te suis humain, pourquoi troubles tu nos forets dans le darkshore ? »

« Je ne suis qu’un vagabond qui cherche à dormir », répondis-je, soulagé de voir un elfe plutôt qu’un ours des chardons enragé.

« Je me nomme Jerell et toi comment t’appelles-tu vagabond », dit d’un air amusé l’elfe tout en s’asseyant, les jambes croisées à une longueur de bras de son interlocuteur

« Vla….. Vladam »

« Alors je t’appellerai Vladam le vagabond puisque tu viens de dire que tu n’es qu’un vagabond »

Le début d’une amitié commença.

………………………….



« Mais veux tu foutre le camp d’ici !!! »

Les deux fermiers, armés de fourche, chassaient une fois de plus le vagabond

« On accepte pas les hôtes clandestins ici »

Une fois de plus, j’ai pris mes jambes à mon coup, ces humains n’ont décidément pas changé après la guerre. Je dois m’estimer heureux car s’ils savaient qui je suis et ce que j’ai fait, ils ne me traiteraient pas comme ça. Ils appelleraient la garde tout de suite et on me condamnerait à mort pour l’acte que j’ai fais.



C'est comme la nouvelle génération de paladins, ils disent servir la lumière. J’ai servi la lumière pendant longtemps, ça a condamné notre peuple. Sauver la vie des gens n’est pas toujours une action honorable, croyez moi.

J’ai renié la lumière mais j’ai conservé mes pouvoirs de paladins, comment est ce possible ?

Les elfes m’appellent Vladam le vagabond, les nains Vladam l’ermite, parce que je voyage à travers le continent accompagné seulement de mon sac à dos, pour appliquer la justice, ma justice. Pour les humains, les principaux responsables de la grande guerre, je suis un anonyme, tout au plus un clochard. Notre seul espoir réside dans la sagesse des elfes, mon peuple d’adoption, où la corruption n’à pas encore trop envahie leur territoire comparé aux autres pays du monde.

Quand à moi, je cours après la mort sans parvenir à la rattraper. Suis-je maudit au point de ne pas réussir à mourir, afin que le poids de mes actes soulage ma conscience ?
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Chroniques de Vladam /2
Chroniques de Vladam /2





Le bruit des vagues. Encore une des rares choses de ce monde dévasté qui est capable de m’apaiser. Cela fait maintenant quatre ans que je vis dans la forêt du Darkshore, aux abords de la plage sud d’Auberdine. La forêt est corrompue, les ours des chardons sont enragés, les daims malades et les furlongs agressifs. Décidément, ce monde va de plus en plus mal. Je vis en compagnie des elfes d’Auberdine, ils me respectent plus que ceux de ma race ne l’ont jamais fait. Ils me laissent vivre tranquillement à coté de chez eux, en échange, j’essaye de respecter leurs coutumes.

« Pourquoi ne rencontrerais tu pas le chef de notre ville, Vladam ? Notre peuple aurait besoin de gens de ton envergure pour l’aider à lutter contre la corruption», me dit Jerrell.

Jerrell, un elfe d’une grande sagesse, a pris l’habitude de venir manger avec moi dans mon camp lorsque ses activités de druide le lui permettent. Il a eut la chance de ne pas connaître la grande guerre, s’étant réveillé il y a à peine un an de cela. Je ne sais s’il vient pour me voir moi, ou pour m’étudier, mais qu’importe, sa présence m’aide à comprendre les elfes toujours plus étonnants de jours en jours et je lui réponds du mieux que je le peux aux questions qui concernent le mode de vie des humains.

« Tu as raison ami Jerrell, il est temps pour moi de payer une partie de mon loyer », répondis-je avec un sourire.



Les semaines passèrent. La forêt est décidément plus corrompue que je ne le pensais. Il n’est pas question que ce mal arrive jusque Darnassus, dernier bastion de paix dans ce monde. Sur le conseil de Jerrell, je suis allé voir Thundris, le druide d’Auberdine. Il m’a chargé d’enquêter sur la corruption de la forêt. Les éléments que j’ai récupéré portent les elfes à croire qu’un cristal rouge serait une des origines du mal de cette forêt. Je me suis alors mis en route pour le purifier grâce aux eaux du bassin. Maintenant que ce cristal est purifié, il me reste à chasser les ours enragés pour éviter qu’ils nuisent à la forêt. Paix à leur âme.



« Merci Vladam, sans votre intervention, je crois que cette bande de morts-vivants aurait eu raison de moi »

« Mon devoir est de protéger l’héritier du roi, seigneur Arthas, n’importe quel paladin de la main d’argent aurait fait de même », répondis-je

« Peut être, mais ce n’est pas n’importe quel paladin qui a le privilège d’être le lieutenant de Uther Lightbringer… »

« Grâce à vous Seigneur Ney, je vais pouvoir continuer ma quête et rechercher cette épée qui nous sauveras tous »

qui nous sauveras tous

qui nous sauveras tous.



Qui nous sauveras tous… Ce n’était qu’un rêve. Malheureusement non. Ce n’est pas un rêve mais un cauchemar qui revient hanter mon sommeil, depuis le jour où….Ces mots raisonnent encore dans ma tête. C’est comme si c’était hier. Les actes que l’ont peut penser brave et guidés par la lumière ont parfois des répercussions pire que si elles avaient été dictées par les sbires d’Archimondes. Pourquoi la lumière m’a-t-elle si mal guidée ? Pourquoi n’ai-je pas laissé mourir Arthas au lieu de le sauver ? Non servir la lumière n’est pas un acte noble, elle est corrompue au même titre que cette terre.
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Les chroniques de Vladam /3
Chroniques de Vladam /3



Viens, approche toi humain…

« Quelle est cette voie ? Est-ce que je deviens fou ? » criai-je, seul dans la forêt



Pas de réponse, hormis le vent qui souffle dans les branches.



Non loin d’ici, je t’attends humain. Suis ma voix, je t’attends.



« Arrêtez, taisez-vous, laisser moi seul. Je porte sur moi la malédiction des hommes, ne comprenez-vous pas ? Je n’apporte que malheur autour de moi. Laissez moi, qui que vous soyez. », hurlais-je, les yeux sortis de leur orbite.

Je me suis mis à courir, à courir droit devant, sans but mais la voix me poursuivait.

Plus près humain, plus à l’est.

« LAISSEZ MOI ».

Mes jambes s’accrochèrent à une branche. La pierre sur le sol grossit à une vitesse folle, jusqu'à son contact sur mon front. Je perdis connaissance.





« Le seigneur Lightbringer m’a envoyé vous chercher, en tant qu’héritier du trône, votre place est d’être aux cotés de votre père et non dans ces contrées loin au nord. »

« Si vous ne m’aviez pas sauvé la vie quelques heures auparavant seigneur Ney, je vous ferai condamner pour traîtrise à la couronne. Cette épée nous sauveras tous, ne comprenez vous pas qu’un immense pouvoir réside en cette épée, et que maintenant elle est mienne ? »

« Je ne peux vous laisser faire Arthas, le seigneur Uther Lightbringer vous a mis en garde contre ce pouvoir qui a appartenu à des forces maléfiques. »

« COMMENT OSEZ VOUS REMETTRE EN CAUSE MES ORDRES VLADAM », hurlait Arthas.

Quelques secondes passèrent, le temps pour Arthas de se maîtriser à nouveau.



« Uther et mon père sont vieux et leurs vies sont derrières eux. Je ne peux laisser le pouvoir de l’épée aux mains de l’ennemi et croyez moi, je m’en servirai pour le bien de tous. Vu votre rang, Vladam, je ne vous ferais pas exécuter cette fois ci pour votre manque de respect envers votre futur roi. Retournez à Lordaeron et dites à mon père que j’approche du but. »

« A vos ordres Arthas…. »



Je me suis réveillé, le front plein de sueur. Où suis-je ? Mon corps reposait sur un lit de feuilles, à l’ombre d’un grand chêne.

« Bienvenu humain, je vois que votre fièvre est tombée. Tant mieux. »

« Qui me parle ? » demandai-je « montrez-vous »

Un rire s’éleva en même temps que le vent dans les branches de l’arbre.

« Je suis ici, humain, devant toi. Je suis partout dans la forêt du Darkshore »



C’est alors qu’un miracle apparut devant moi. L’arbre qui me faisait de l’ombre se mit à bouger, et se mit devant moi.

« Les elfes me nomment Onu, humain. Ou plutôt devrai-je dire Vladam le vagabond »

J’essayais d’articuler mais les mots ne sortaient pas de ma bouche. L’arbre parlait, bougeait, comme dans les légendes. Paradoxalement, je n’avais pas peur, si cette créature avait voulu me tuer, il l’aurait fait il y a bien longtemps.

« Je t’observe depuis plusieurs cycle de saisons Vladam le vagabond, et je te remercie pour l’aide que tu apportes à notre foret. »

« Le mal qui corrompt la foret à plusieurs origines, Vladam le vagabond. Certaines ce situent sur ces terres, d’autres sont sur d’autres continents. »

« J’ai besoin de ton aide Vladam le vagabond, il faut que tu repartes chez les tiens pour combattre la corruption de ce monde. La forêt de Duskwood, au sud de la capitale des humains est en grand danger. Il faut que tu ailles enquêter là bas. Mais avant, laisse moi te raconter l’histoire de ce monde. »



Les semaines passèrent, j’appris plus sur le monde en quelques semaines que depuis le début de ma vie. Jamais Onu me questionna sur mon passé, jamais il me donna de conseils, il se contenta de m’expliquer les origines du monde, depuis sa création par les titans, jusqu’à aujourd’hui en passant par la naissance des dragons.

J’ai décidé de servir Onu à présent, en attendant que la mort vienne me cueillir. Onu m’a redonné une raison d’exister, ma vie ne changera pas beaucoup mais au moins, la forêt du Darkshore pourra compter sur un serviteur de plus.

A présent, je repars pour le monde des hommes, dans le monde où vit la race la plus corruptible, où les paladins d’aujourd’hui obéissent aveuglement à la lumière sans réfléchir sur les conséquences de leurs actes. Dans ce monde qui fut miens autrefois. Je vais devoir y aller sous ce déguisement de vagabond, certaines personnes n’aimeraient pas savoir qu’un ancien seigneur de la main d’argent est de retour sur leur terre. Ca ne pourrait que m’apporter des ennuis. Peut être y trouverai-je des alliers mais je risque de rencontrer des ennemis, peut être même parmi d’ancien frères d’arme. J’ai besoin d’allier là bas. Peut être que Duthorian Rall, le nouveau chef des paladins de Stormwind sera heureux d’apprendre qu’un de ses anciens frères d’arme est de retour. De toute façon je ne tarderai pas à savoir la réponse.
Chroniques de Vladam / 4
Ca y est le moment fatidique est arrivé. Il est temps pour moi de retourner chez les miens, après tant d’années d’absence. Je sais que Stormwind est finie d’être reconstruite. Je me demande d’ailleurs à quoi ressemble cette nouvelle capitale. De toute façon tant qu’il n’y aura pas de roi véritable pour la gouverner, elle n’atteindra jamais la splendeur qu’était Lordaeron avant …., avant que ces saletés de mort-vivants nous la prenne.
« Sommes nous encore loin, capitaine ? », demandai-je.
« Nous devrions arriver au port de Menethil d’ici quelques heures, mon gars », me répondit le capitaine.
La traversée au départ d’Auberdine jusqu’à aujourd’hui s’est passée sans encombre. Je scrutais l’horizon, à la recherche des cotes du royaume de l’est.

Ma robe de cuir usé, mon crâne rasé et mon bouc devraient me permettre de passer incognito chez les hommes. J’espère que Duthorian est toujours la même personne que le souvenir que j’ai de lui.



« Vladam, je te présente le seigneur Duthorian Rall, il vient d’intégrer notre ordre à ma demande, ses états de service sont exemplaires. Vous serez désormais mes deux lieutenants. » m’annonça le seigneur Lightbringer.

« Bienvenue Seigneur Rall, l’ordre de la main d’argent est heureux de vous accueillir parmi nous », répondis-je

« Seigneur Ney, c’est un honneur pour moi que d’être au service de notre ordre »

« Appelez moi Vladam, le préfixe seigneur est réservé pour l’extérieur de cette enceinte, de plus nous sommes hiérarchiquement du même rang si j’ai bien compris. » répondis-je avec un sourire entendu avec Uther.

« En effet, même si je n’ai pas encore fait mes preuves au sein de cet ordre, seigneur Ney »



« Seigneur Ney ?, Est-ce bien vous ? », me dit une voie féminine

Je me retournais, prêt à saisir la garde de ma dague. Je ne suis pas encore arrivé sur le vieux continent que quelqu’un m’a déjà reconnu.

« Vous devez faire erreur, Ma Dame, je n’ai rien d’un seigneur, d’ailleurs il n’y a qu’à voir ma tenue », répondis-je

La femme se tenait en face de moi. La chevelure couleur des blés, attaché en queue de cheval, les yeux d’un bleu océan, très jolie, mais assez jeune, peut être un peu plus de la vingtaine. Sa tenue ne laissait pas de doute quand à sa profession, habillée de cotte de mailles des pieds à la tête, et portant à sa ceinture un marteau de guerre.

« Seigneur Ney, c’est moi, Caitlan »

« Je ne connais personne de ce nom Ma dame vous devez faire erreur », lui dis-je

« Caitlan Moonsong, de Lordaeron, je suis la fille des armuriers Moonsong », insista t elle.

La surprise failli me couper le souffle.

« Caitlan ? Comment est-ce possi… »

Caitlan Moonsong ! Bien sur que je me souviens d’elle ! Je l’ai portée sur mes genoux alors qu’elle était encore enfant, ces parents étaient les plus fameux armuriers de Lordaeron. Leurs armures avaient le symbole de 2 croissants de lune qui se faisaient face, tout l’ordre de la main d’argent s’équipait de leurs armures. Mais ce n’est pas possible, Caitlan n’était qu’une enfant lorsque Lordaeron fut rasée par les Mort-vivants.

Les heures passèrent, nous étions installé dans sa cabine privée. Elle m’expliqua comment elle devint paladin (voir Background de Caitlan sur jol, alliance ou les mondes persistants), et qu’elle était en partance sur les ordres de Duthorian Rall pour rejoindre l’armée de l’amiral Proudmoore. Quant à moi, je lui ai juste expliqué que la vie de paladin était finie pour moi, et que le seigneur Vladam Ney était mort au profit de Vladam le vagabond.

Arrivé au port de Menethil, Caitlan me quitta, sans m’avoir donnée une lettre auparavant.

« Si vous cherchez des gens de confiance à Stormwind, j’ai une amie prêtresse du nom de Metellia Elensar, elle saura vous aider. De plus, je vous demanderais de lui remettre cette lettre d’adieu, je n’ai pas eu le temps de lui présenter mes salutations ».

« Je le ferai dés mon arrivé à Stormwind ma Dame, Qu’Elune veille sur vous. » lui répondis-je.

« Au revoir Vladam le Vagabond, je suis sur qu’il reste en vous une part de votre passé. »
« Malheureusement oui, ma petite Caitlan, mais je ne peux t’en parler »



Après lui avoir dit adieu, je partis en direction du maître des griffons, encore Ironforge à traverser et j’arriverai enfin à Stormwind. Je pense que j’irai voir cette prêtresse nommé Metellia, de toute façon je n’ai rien à perdre, je ne pourrai être surpris que en bien par cette personne. Au pire elle ne sera qu’une prêtresse de plus qui excusera tout ces actes au nom de la lumière. Une servante de la lumière stéréotypée, qui prétend faire le bien en en saccageant la nature ou en tuant par exemple le fier peuple des Taurens, sous prétexte qu’ils ne se comprennent pas. Au pire ça sera une humaine
Chroniques de Vladam /5

Menethil. Petite bourgade cosmopolite dirigée par un capitaine nain. Un fort central, une auberge, une écurie et quelques habitations situées à l’extrême ouest des Paluns. Les Paluns sont une région marécageuse, peu hospitalière, habitée en majorité par les Murlocks ou les Gnolls. Néanmoins, cette région est le centre névralgique du commerce maritime. En effet, Les Paluns sont le point de passage pour qui veut aller chez les elfes d’Auberdine, ma terre d’accueil depuis près de quatre années, les marais de Dustwallow, ou les hautes terres d’Arathis.

Alors que je me dirigeais vers le maître des griffons, afin d’aller à Ironforge, un nain m’accosta.

« Que fais tu dans les parages l’ami ? Tu n’as rien d’un aventurier, mais tu as l’air assez costaud. Je me nomme Norrik, je suis un paladin de la lumière. », me dit il.

Un paladin nain ? Voilà qui est bien étrange. Je savais que les nains étaient une race de bons guerriers, mais comment se fait il que certains d’entre eux soient devenus paladins ? Les choses ont vraiment évoluées pendant cette guerre. Les paladins de Stormwind sont ils en difficulté telle, qu’ils sont obligés d’enrôler des nains dans leurs rangs ?

« Les elfes m’appelles Vladam le vagabond », répondis je.



« J’ai besoin de récolter un minerai spécial l’ami, pt’éte que tu voudrais m’accompagner »,me demanda t’il. « Il y a un peu d’argent à s’faire, et vu ton allure et l’odeur qui s’dégage, ça t’fera pas d’mal de prendre une chambre et un bon bain » crus-t-il bon d’ajouter.



Après un moment de réflexion, j’acceptais sa proposition. Il est vrai qu’une chambre dans une auberge me ferait le plus grand bien. De plus, il serait intéressant d’en apprendre davantage sur les rumeurs environnantes. Apparemment, il s’est passé bien des choses en quatre ans….

«Allez, venez prendre une bière avec nous seigneurs Ney, profitons un peu du répit que nous laisse ces mort-vivants…. » me dit un nain qui venait de finir son tour de garde.

Le froid était toujours aussi vigoureux, cela faisait maintenant une semaine que l’arrière garde de l’ordre de la main d’argent dont j’avais la responsabilité avait rejoint la troupe naine, en charge de trouver Arthas et ses hommes. Cela faisait une semaine que les mort-vivants nous agressaient. Notre arrière garde, sous les assauts des mort-vivants, avait été séparée du reste de l’armée d’Uther Lightbringer, notre seule chance de s’en sortir étant de s’allier avec les nains. Cette race est vraiment étrange, même dans les pire moment, les nains sont capable d’être joyeux comme si de rien était.

Les nains avaient fait le voyage jusque ici, à la recherche d’un artefact qui, d’après les rumeurs, serait assez puissant pour nous aider à remporter la victoire sur l’ennemi.

« A la santé de l’ordre de la main d’argent ! » , dit un nain , qui en était à sa cinquième chopes, qui la bu d’un trait et qui s’en servait une sixième.



Je le remerciais et bu une gorgée de bière, en portant un toast à mon tour : « Longue vie au peuple d’Ironforge ! »

« Nous y sommes vagabond », me dit Norrik. « Ca devrait pas être bien compliqué, cette grotte n’est gardé que par quelques araignées. Si j’en crois les informations qu’on m’a données, le minerai devrait se trouver dans cette grotte. ».

Norrik est un personnage dans l’ensemble assez sympathique et courageux. Il m’expliqua qu’il était mineur et forgeron et que ce minerai servirai à forger une arme.

« Si tu veux mon avis, mon gars faudrait qu’t’ailles à Ironforge voir un certains Jordan, c’est un fabriquant d’arme hors paire. Pas aussi doué que nous autres, mais il est capable de te faire des masses d’arme à deux mains de bonne qualité. Je dois y aller justement, si ça t’dis, on pourra faire route ensemble. Pour l’arme en question, il faut qu’nous récupérions divers objets dans le loch modan et dans la foret de silverpine. Tu t’bats bien pour une grande perche d’humain, pi en plus vaut mieux que j’t’accompagne sinon tu vas t’mettre dans d’sales draps. Pour sur, les grandes perches sont tous pareils. »

D’un éclat de rire, nous allâmes à l’auberge.

« Viens boire une chope avec l’ami. On l’a bien mérité après ces aventures. Pi en plus j’aime pas boire tout seul ».



Une chose est sur, si il y a quelque chose qui ne changera jamais, c’est bien la mentalité des nains.
Chronique de Vladam /6

C’est vrai qu’une masse à deux mains me serait utile, de plus c’est l’arme que je maîtrise le mieux. D’après Norrik, ce fameux Jordan devrait se trouver à l’entrée d’Ironforge et en effet, il faut chercher divers éléments afin de fabriquer cette arme. Ca serait l’occasion pour Jerrell de nous accompagner et de visiter le royaume de l’est. Je pense que je le contacterai lorsque je retournerai à menethil.

Norrik me demanda de l’attendre à l’hotel des ventes de la cité naine.

« Grossssses fesssses », dit une voix nazillarde.

« Tais toi sale bête, ou tu finiras dans une assiette si tu nous attires encore des ennuis»

Une gamine, accompagnée de son perroquet essayait de faire taire son animal. Devant mon regard amusé par la scène, elle me toisa.

« Qu’est ce t’as l’clochard, y’a quequ’chose qui t’fais rire ? » me dit elle, de plus en plus ennervée.

« Grossses fessses », répéta le perroquet.

« Tu vas la fermer ou je te vends au cuisinier de l’auberge sur le champs !!! », insista t’elle.



Elle se tourna de nouveau vers moi. « Pi t’as rien d’autre à faire que de m’regarder ? »

« Comment t’appelles tu gamine ? », lui demandai-je

Son sourire illuminait son jeune visage.

« La souris que j’m’appel, pour sur qu’c’est pas un nom courant ça », me dit elle fièrement. « Et toi ? comment ça s’fait qu’tu sois habillé comme un vagabond ?, pis c’est quoi ton nom d’abord ? »

Un fou rire commençait à monter en moi. Comment une si jeune fille pouvait être aussi impétueuse ? Une chose est sure : elle n’a pas froid aux yeux.

« Tu viens de le dire, on me nomme Vladam le vagabond. »

« Ouais, ben j’trouve qu’tu parles drôlement bien pour un vagabond, ça cache quequ’chose…. »

L’embarras pris le pas sur l’amusement. Cette gamine perspicace à mis le doigt sur un point crucial. A l’avenir, j’aurais intérêt à soigner non seulement mon allure, mais aussi ma diction si je ne veux pas être reconnu chez les hommes.

Fort heureusement, Norrik arriva.

« C’est bon l’humain ? tu as vu jordan ?, allons alors boire une chope à la meilleure taverne de la ville. Ce voyage m’a donné soif. Puis après on repart pour menethil »

« A la r’voyure l’vagabond » me dit la jeune fille pendant que Norrik m’entraînait dans la ville.



Avec cette nouvel arme, je serait en mesure de me défendre contre la corruption qui attaque ces terres. Heureusement que le continent n’est pas peuplé uniquement d’humain décadent comme à stormwind, heureusement que les nains protègent les frontières du nord contre l’envahisseur Mort vivant. Dire que si je n’avais servis la lumière par le passé, ce brave peuple nain n’aurait pas besoin d’envoyer ces troupes à la guerre, et qu’il serait heureux en famille. Je me demande d’ailleurs pourquoi ils continuent à garder des relations avec les hommes, après les crimes que nous avons commis.
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