[Albion]Histoire d'un templier [Acte 1]

 
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Introduction

L'APPEL AUX ARMES

"Ami entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines.
Ami entends-tu
Les cris sourds du pays
Qu'on enchaîne,
Ohé artisans
Chevaliers et paysans
C'est l'alarme!
Ce soir l'ennemi
Connaîtra le prix du sang
Et des larmes…

Venez de la Ville,
Descendez des collines,
C'est la guerre.
L'ennemis aux murailles
portent épées portent mailles,
Il est fier
A la flèche et au couteau
Tuez vite!
Ohé! Magicien
Il est temps d'incanter haut
et très vite…

C'est nous qui brisons
Les barreaux des prisons
Pour nos frères.
La haine à nos trousses
Et la faim qui nous pousse,
La misère.
Il y a des pays
Où les gens au creux des lits
Font des rêves.
Ici, nous vois-tu
Nous on marche et nous on tue
Nous on crève…

Ici, chacun sait
Ce qu'il veut, ce qu'il fait
Quand il passe
Ami, si tu tombes,
Un ami sort de l'ombre
A ta place.
Demain du sang noir
Séchera au grand soleil
Sur les routes.
Chantez compagnons,
Dans la nuit, la liberté
Nous écoute…

Ami, entends-tu
Les cris sourds du pays qu'on
Enchaîne!…
Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux sur nos Plaines !…"


Les ménestrels chantaient et hauts, cet appel aux armes, parcourant le royaume du nord au sud, de l'est à l'ouest, nos reliques étaient en danger. Partout à travers les pays on prenait les armes. La mère embrassait son mari, serrait fils et filles dans ses bras, retenant ses larmes, car déjà, les premiers albionnais tombaient au champ d'honneur.

Ce chant guerrier gênaient la noblesse qui voyait en lui en chant de révolte, plus qu'un chant de patriotes. Le pays l'écoutait, et les rangs grossissaient. Dans les cités, le feu et l'acier se mêlaient au rythme des marteaux sur les enclumes, des soufflets sur les flammes. L'impot se fit plus dur, les taxes plus fortes, pourtant, nul ne gronda, nul révolte, c'était la guerre.

Il n'y avait plus aucun doute, la lumière était en péril, les ténèbres étaient proches. Ce matin là, j'embrassais ma mère, qui retint ses larmes et quittais la maison. Je me rendis à l'église d'Albion, portant fièrement la lame achetée la veille par mon père, l'armure que jadis il porta, dans sa jeunesse, pour rejoindre mes frères et mes soeurs d'Albion. Il n'y avait plus de noblesse, il n'y avait plus de nanti, justes des hommes et des femmes qui se battaient côtes à côtes.

Alors que je me préparait à rejoindre château sauvage une nouvelle menace parut. Morgane avait trahi la lumière et rejoins les ténèbres, emmenant avec elle chevaliers, mages et serviteurs de l'ombre. L'ennemi était en notre sein, il fallait l'abattre.

Arrivée à l'église d'Albion je me présentait à Dame Triss, instructeur Paladine.

[Dame Triss]: Bienvenu Chantris, je t'attendais. Je suis heureuse que tu nous rejoigne, mais, sache que la lumière l'est bien plus que moi, désormais, elle t'aidera dans ta lutte. Je vais t'enseigner nos arts, suis-moi.

Après deux semaines d'études, Dame Triss me confia qu'elle avait quelques soucis:

[Dame Triss] : Le royaume est en péril, l'ennemi est parmi nous. L'église a besoin de ton aide. Tu dois aller voir le Capitaine Ryder à Humberton. Ce dernier te confira une mission importante.
[Chantrys]: Bien Dame Triss, je ferais de mon mieux pour la gloire de le lumière et d'Albion

Je pris congé de Dame Triss et quittais la cité de camelot. Je me rendis à Humblerton au plus vite. Sur la route j'eus maille à partir avec quelques brigands, certainement à la solde de Morgane. Je serais passer de vie à trépas, si un cleresse n'était venu à mon aide.

[Chantrys]: Bien merci à vous, dame Kelisia.
[Kelisia] : Nos contrées sont vraiment devenus dangereuse. Faisons un bout de route ensemble, je me rend à Umblerton.
[Chantrys]: Avec plaisir.
[...] : Je vous accompagne aussi.

La voix était sortit de nulle part. Kelisia sourit, j'étais gêné. Il parut, un assassin, c'était un assassin! Je portais la main à la garde de mon épée, puis me ravisait.

[Backsun] : Du calme l'ami, du calme. Il va falloir t'y habituer, désormais, assassins et voleurs sont tes alliés. <il éclate de rire>.

Il s'approcha de moi et me tendis la main, je tendis la mienne, le temps était à l'alliance. C'est ainsi, que tout trois, nous nous rendîmes à Umblerton.

A suivre....
 

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