Récit du mariage de Saphyr McKeen et du Seigneur Argyhll.

 
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Les premiers rayons de soleil baignaient déjà le paysage d'un voile lumineux qui se reflétait dans la rosée matinale. Argyhll s'était levé tôt, cette journée qui commençait était l'une des plus importantes de sa vie. Il allait se marier. Il était sorti de la cité pour se promener et tenter d'apaiser sa tension. Il n'aurait avoué son anxiété à personne, pourtant, il avait plus d'appréhension ce jour là, qu'au matin d'un combat dont l'issue serait plus qu'indécise.

Argyhll avait fait les cent pas et se trouvait à présent devant une rivière, lançant dans celle-ci des cailloux. Il regardait les ondes se former et s'étendre sur le lit calme et serein du cours d'eau. Ces ondes étaient comme les affres de la vie, qui troublent le temps. Des impacts sur le lit de la vie, plus ou moins étendu dans le temps, plus ou moins grave... déterminant la force de nos tourments. Il se préparait à la cérémonie qui arrivait... devenir mari... former une famille... ne plus être seul. Certainement est-ce l'habitude de l'être qui rend étrange le fait de ne plus être visité par l'amie solitude. Argyhll regardait l'eau s'écouler inlassablement, comme les années de sa vie. Il était temps pour lui de la lier à une autre. Il était éprit d'amour et son coeur battait la chamade pour celle qui l'avait conquit. Tout semblait parfait pour se marier sans soucis, mais le guerrier a toujours cette appréhension... celle de devoir rentrer sauf, à la maison... au sein de sa famille. Etre disponible et présent... difficile changement pour un homme qui voyage tout le temps. Qui est ici un jour et là bas, le suivant. Un homme dont le temps est régit par ses engagements.

La matinée avançait doucement.. un rayon de soleil vint illuminer son visage et lui apporter sa douce chaleur... c'était ça... son bonheur... celui que lui procurait son aimée et l'amour qui les entourait. Son anxiété disparaissait au fur et à mesure que dans le ciel, l'astre du jour, s'élevait.

Il se leva et reprit la route de la cité afin de s'y préparer. Là, dans sa chambre, en le donjon de Caer Nova, il rassemblait ses affaires. Lorsqu'il fut habillé et, au moment où il allait accrocher son épée, son regard se figea sur la dague de son père sur la cheminée. Il reposa Siffle-Coeur sur le lit et alla prendre la dague. Il la regarda longuement, fermant les yeux par moment. Les souvenirs de son père affluaient... lui qui ne serait pas présent en ce jour... Argyhll inspira profondément pour ne pas sombrer dans la nostalgie et se reprit, le regard fier. Il dégaina la dague un instant, puis la remit dans son fourreau qu'il accrocha à sa ceinture. Il porterait non pas son épée, mais ceci... cette arme qui avait appartenue à Kenneth, son père. Ce n'était pas le chevalier qui se mariait... mais l'homme, l'homme qui aimait.

Il était paré, son cheval scellé et déjà assis sur sa monture. Ses huit guerriers étaient là de même. Ils partirent ensemble de la cité. Saphyr était parti en avance avec le baron Donnegann, son tuteur pour quelques heures encore, jusqu'à la bénédiction du mariage. Il l'avait prit pour fille le jour précédent. Argyhll ressentait en lui l'honneur grandissant d'un mariage, certes contesté, mais légitime par l'amour et la valeur, véritablement. Leur monture lancées au galop, lui et ses guerriers chevauchaient en traversant Deira pour rallier le village de Hull. Ils arrivèrent en début d'après midi.


Les invités étaient déjà présents. Argyhll fut accueillit chaleureusement. Il semblait un peu angoissé en voyant l'heure de vérité approcher. Saphyr arriva et il se sentit un déjà plus soulagé. Plus tard et après un retard qu'on dira familier à tous les mariages, tous furent menés au sommet d'une énorme colline. Argyhll était d'autant plus heureux malgré son angoisse. En effet, le père Gravedigger, son vieil ami venait à peine de revenir d'une importante mission et accepta de célébrer leur union, comme Argyhll l'avait souhaité. Il n'avait eut le temps de le lui demander car le bon père était partit dans l'urgence, après avoir préparé les deux fiancés au sacramentel engagement. Providence ou non, malgré le triste évènement qui avait fait repousser la date du mariage, Argyhll se réjouissait car son ami était là et allait bénir leur union.

Alors que les invités prenaient place, un homme fit éruption... Argyhll ne le reconnu pas tout de suite. C'était Reis Thalen... père adoptif de sa promise, Saphyr. Partagé entre colère et passion, leurs retrouvailles se firent dans l'expression d'une violence, refoulée, qui jaillissait à présent de manière exacerbée. Des personnes intervinrent dans celles-ci... mêlant un chaos de plus à l'incompréhension régnante, entre Saphyr et Reis. Argyhll, désemparé regardait la scène sans oser agir... lorsque son aimée donna une claque à Reis, il fut envahit par la peine... et plus encore lorsque ce fut, plus tard, le père qui corrigea sa fille de la même manière. Le regard d'Argyhll se déporta instinctivement vers son frère animal, ami qu'il avait tenté de ramener à la raison... tenté... mais avait échoué. Il craignait le pire... Il n'osait intervenir, Reis tenait là son rôle de père et Argyhll ne pouvait juger de rien.

Mais lorsque ce fut trop pour lui, il abrégea... demande le calme et la paix... la paix que mérite le jour d'un mariage. Il demande la trêve des rancoeurs pour l'union sacré de leur deux coeurs. Son ami, le père Gravedigger, dans sa grande sagesse, demanda de même que paix soit faite en pareille heure. Lorsque le calme revînt, les époux devant l'autel naturel, regardait le prête, couvert par le regard tendre du ciel, qui s'était paré d'habits de fête, rose pastel. Quelques nuages d'un blanc merveilleux, étaient venu orner, tel des bijoux, la tunique des cieux, et couvrait joyeusement le lieu de cérémonie ou s'unissaient les amoureux.
Le bon père commença alors son [/url=http://ydouniau.free.fr/cpg1.3.1/displayimage.php?album=42&pos=8/]sermon[/url]. Fidèle à lui même, celui-ci fut tel que bien des gens s'émurent à l'écoute très attentive de ses paroles. Les coeurs les plus endurcit, se trouvaient touchés... ces paroles parlait à chacun de sa propre vie.


Citation :
Très chers Soeurs et Frêres,

Nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer un évènement important, un engagement vital, un acte de foi, un acte de vie.... un acte d'amour et cela même au travers de l'union de cette femme et de cet homme.

Ensemble il ont décidés de vivre... d'avancer sur le chemin de la foi. Celui qui conduit à la paix et au pardon. Celui qui mène au bonheur.

Qu'est ce que le bonheur, sinon assumer au sein de sa vie ses engagements et les vivre pleinement avec amour ?

La vie elle même, n'est pas coupable de nos peines et nos tourments. Elle est simplement l'endroit où ils naissent. Mais c'est aussi l'endroit de notre combat. Celui que chacun de vous mène chaque jour. Mais ces vicissitudes sont accompagnées de bien des béatitudes.

L'engagement du mariage n'est pas plus aisé ni moins important que celui du Chevalier, du paladin ou de nous autres clerc hommes et femmes d'église.

C'est une responsabilité.... mais aussi un don. Car le présent d'amour n'est pas une chose que l'on acquiert et vit sans risques. Le danger est bien présent. La passion est à l'origine de bien des folies, bien des égarements. Bien des coeurs se sont perdus dans des malheurs qu'ils imputent à l'amour et au bonheur.

L'amour est aussi fragile que le pétale d'une fleur, on ne peut l'observer de loin sans oser l'approcher.... On peut le cueillir en l'accueillant dans son coeur. Mais il nous revient de ne pas le froisser, de ne pas le malmener.

Celui qui l'embrassera avec l'âme et le coeur, en fera éclore le bonheur.

Prenons conscience ensemble de la fragilité paradoxale de ce lien si puissant qu'est l'amour, si l'on ne l'aborde avec la foi. Car l'amour est un gage de confiance et un don de soi, il demande d'être humble et de savoir pardonner.

L'amour est le berceau de la vie et la vie est Amour.... réciprocité concrète. Car l'amour donne la vie... et la vie offre dans sa continuité et par sa disponibilité, cette possibilité d'aimer et de chérir.

Que chacun ici présent qui s'est unit dans l'amour par les liens sacrés du mariage, se remémore ici son engagement et son importance. Qu'il se rappelle que son premier témoin dans cette vie est l'unique, et qu'il répand sa Lumière avec amour et compassion.

L'homme, dans sa liberté, peut se retourner contre son créateur et le juger. Ce que l'Unique ne fera pas, afin de préserver notre liberté. Il est important de dicerner l'Unique et son véritable visage, et non pas celui que des hommes lui donnent. Car Sa Vérité est Notre Vérité et non pas le contraire.

Nous sommes un à travers Son Amour et la liberté qu'il nous offre. Mais celui qui s'éloigne ne peut reprocher ses misères à l'unique car ce dernier se laisse abandonner mais n'abandonne pas. Il ne va pas chercher, il attends que l'on vienne à lui. Et si parfois dans le miracle de son amour il intercède pour nous au travers des hommes ou des évènements, il est bon de l'en remercier car il aura su lire dans notre coeur.

Avant d'unir ces deux enfants de l'unique je souhaite adresser une prière toute particulière à l'intention de feu Kenneth Archibald McAvoy ancien Rik du clan McAvoy et père d'Argyhll. Prière faite à la demande du père Columba, pour rendre hommage à celui qui offrit l'île d'Iona au culte de l'unique, établissant ainsi le première monastère dans les Highlands. Je vous demande un instant de recueillement.

<le bon père baissa les tête en fermant les yeux. Lorsque la minute fut passer, il reprit avec la même ferveur>
Mes soeurs, mes frêres, célébrons ensemble cette union, preuve d'amour et que l'unique permet et offre généreusement pour la vie.

<marquant une pause>

Puisse l'unique entendre la prière de cette femme et de cet homme, et leur accorder la grâce par sa lumière.

<se tourne vers Saphyr>

Saphyr McKeen acceptez vous de prendre pour époux Argyhll Kenneth McAvoy ici présent, de l'aimer et de le chérir, de lui être fidèle et de l'aider en l'accompagnant avec foi, dans l'honneur et dans l'épreuve, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que votre vie expire ?

<se tourne vers Argyhll>

Argyhll Kenneth McAvoy acceptez vous de prendre pour épouse Saphyr McKeen ici présente, de l'aimer et de la chérir, de lui être fidèle et de l'aider en l'accompagnant avec foi, dans l'honneur et dans l'épreuve, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que votre vie expire ?

Si quelqu'un ici présent et en toute conscience de son acte s'oppose à cette union, qu'il le dise maintenant ou se taise à jamais.

<le clerc marqua une courte pause>

Que les témoins amènent les alliances, qui vont sceller à jamais cette union.

Par les pouvoirs qui me sont conférés par l'Unique je vous bénis, et vous déclare Mari et Femme.
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