Léa Silhol - Écrivain de Fantasy/science fiction. De retour dans nos librairies!

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Publié par Kikicorky
Je pense au moins à ce bouquin.
J'vais peut-être me prendre des tomates, mais je trouve cet auteur bien cool. Après il tire sur la SF de manière générale plutôt que la fantasy, du coup, je sais pas si ça peut faire office de contre-exemple, surtout que c'est assez vieux maintenant. Mais j'aime bien quoter tes messages.
Ah non je pense pas que tu prennes de tomates, en tout cas perso j'ai trouvé cette oeuvre incroyable, je l'ai découvert par Jol d'ailleurs, thx les gars !
Nan mais Léa Silhol c'est illisible. Et mauvais.

Puisqu'on est dans les conseils d'auteur français de fantasy, je relance de Jean-Philippe Jaworsky. Chacun de ses bouquins est une bombe, et Lannister ne vaut rien face à Ducatore (Gagner la guerre le livre qui m'a réconcilié avec la littérature de genre française.
Le Nom du Vent,
Le cycle des Salauds gentilshommes,
Le cycle de la Compagnie noire,
Le cycle des Royaumes d'épine et d'os

J'ai lu beaucoup de livres de fantasy mais il n'y a à peu près que ceux-là qui sortent du lot. Et le Nom du Vent, il faudrait qu'il pense à le terminer, le gars.

Ce qui m'horripile dans la fantasy, ce sont :
- Les personnages trop manichéens. Là, j'en ai un, c'est abominable : c'est un berger qui va devenir Roi, et j'ai tous les clichés sur combien être berger c'est être gentil.

- Les mondes inventés où en fait, ils ont quand même des églises, des célébrations apparentées à celles chrétiennes ou musulmanes, ou des peuples aux idéaux et modes de vie très similaires. Typique : le cycle des démons (l'homme Rune).

- Les personnages pudiques. Faut croire que dans tous les mondes fantastiques créés, ils ont connu l'époque victorienne.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Le cycle de la Compagnie noire,
Si tu as aimé la Compagnie Noire, lis les Garrett détective privé.
Même auteur, même style, univers similaire (sombre d'une autre façon) auquel s'ajoute une dimension polar (avec tous les codes associés).
Et je trouve ça beaucoup mieux que la Compagnie Noire car il y a les mêmes qualités, d'autres en plus, et moins de défauts.
(Puis le polar dans un univers med-fan, c'est pas courant.)
Citation :
Publié par Claridad
Nan mais Léa Silhol c'est illisible. Et mauvais.

Puisqu'on est dans les conseils d'auteur français de fantasy, je relance de Jean-Philippe Jaworsky. Chacun de ses bouquins est une bombe, et Lannister ne vaut rien face à Ducatore (Gagner la guerre le livre qui m'a réconcilié avec la littérature de genre française.
Mouais, Jaworsky je le trouve un peu survendu. Je nie pas que Gagner la guerre a des qualités mais y'a quand même des trucs qui se tiennent pas super, et faut aimer le style parfois assez dur.
Spoiler sur l'intrigue
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La fin de gagner la guerre tombe complètement à plat et perso ça m'a totalement fait sortir du bouquin.


J'ai entendu beaucoup de bien de Léa Silhol par une amie, il faudra que j'essaye à l'occasion.
Des courts extraits à te proposer, Dablob, sur le livre "Possession Point", qui est un de ses romans, et sur "Musique de la Frontier" (nouvelles).

Le roman fait partie d'un tout sur le thème des "Fay". Tu me diras: c'est quoi? Un court mot pour qualifier les marginaux, les mal-nés, les "différents" de notre société, en réalité. Derrière ces figures de "presque humains" inventés dont on suit la trace, on peut y voir beaucoup de similitudes avec le monde contemporain.

L'histoire racontée dans Possession Point prend place dans l'univers des Fays, découvert et développé dans le premier livre de nouvelles qui présentait ce phénomène: "Musique de la Frontier".

"Musique de la Frontier":
"Début des années 2000... des enfants "différents" apparaissent dans des familles humaines. Doués de physiques et de pouvoirs étonnants, ils sont très vite assimilés aux changelings, les enfants-fées, et soupçonnés d'avoir été laissés en substitut des véritables enfants mortels. Commence alors une cabale sans précédent, aboutissant à l'abandon en masse de ces enfants dans des Centres, prisons et mouroirs gérés d'une poigne de fer. De cette génération perdue, et sous l'égide d'un chef charismatique, Shade, émergera une rébellion qui amènera ces enfants devenus grands à hanter nos cités, à mettre le feu dans les rues. À travers guerres des gangs et courses éperdues, sacrifices et actes de fraternité, suivez les destins de Shade et Ash, Fallen et Jay Hunter et Gift, d'une vie délivrée de ses chaînes vers un havre promis, une cité mythique au bord du monde. La ville-fée de Frontier, où les arbres poussent dans les maisons et la
magie régit le quotidien. À travers une fresque écrite au glamour et au couteau, de coups de feu en amour fou, d'encres enchantées en rites claniques, qui a déjà conquis des milliers de lecteurs et été nominée à de multiples Prix. Une ode à l'esprit d'aventure et à la fraternité qui redéfinit le monde comme un état de perpétuel enchantement..."

Ce bouquin a été réédité dernièrement (il a reçu le prix Imaginale en 2005 de mémoire), voici le nouveau 4eme de couverture suite à cette rééditer:
“Dans les failles du béton, dans les craquelures de l’asphalte, une fleur barbelée a pris racine.
Sans vertige du haut des immeubles, et sans peur dans l’ombre des ruelles, les étrangers se lèvent. Ils viennent de nos rêves les plus insensés ou du plus sombre de nos cauchemars. Aigus, affutés, drapés d’altérité et de symboles, armes murmurantes au poing, et infusés tout entiers de cette menace majeure à l’ordre établi des hommes : le glamour. Un enchantement si ancien qu’il frappe de terreur les uns et fait battre à nouveau le cœur lassé et assoupi des autres.

Chez les ‘regs’, on les surnomme changelings, coucous ; on prétend qu’ils ont été abandonnés dans les demeures des hommes par des créatures légendaires, hostiles, sans âme, aux desseins insondables.
Mais entre eux, dans les Centres d’internement, les squats dans les replis aveugles des villes et l’enclave de leurs meutes, ils se donnent à eux-mêmes le nom de ‘fay’.
Au bout de leur route vers la liberté, et l’accomplissement de leur inaliénable identité, attend Frontier, la cité hors-le-monde, que les Cours de féerie, jadis, appelaient Seuil.

C’est ce périple, et tout autant celui des regs qui leur font face, que narre le premier opus du Dit de Frontier, en douze arcanes tissés de coups du sort, de sang, de feu, et de foudre."

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Le visuel de Possession Point ici: https://winterdaze.wordpress.com/201...session-point/)
... et son extrait:
“ Tes iris à toi, mon ange, avaient la couleur de la mer avant l’orage, aux rives d’Half Moon Bay. Toutes les Mavericks de Pillar Point y écrivaient en germes les promesses que tu tenais. Je roule parfois jusque là-bas pour jeter un sucre au manque qui me tient dans ses tenailles. Je marche de Ghost Trees à Half Moon Bay. Pour regarder les vagues, de peur d’oublier tes yeux. Quelque part entre les fantômes des arbres et le meurtrier Pillar Point, assise à même la poudre de mon sablier, je bois cette couleur. Je la respire, pendant qu’elle reflue et déferle. J’essaye, une fois encore, d’élucider la technologie de ce mystère. De comprendre comment le monde des hommes transforme la couleur des Mavericks en cadrans d’horloges. Comment le rythme des vagues immenses a pu s’enrouler pour devenir, dans tes yeux, ce cercle de métal auquel j’ai donné un tour ou deux, jadis. C’était un rouage. Mais tout autant, je le sais bien, la face implacable d’un barillet.”

Un court extrait pour voir le style d'écriture:
"Les vagues n'ont aucune parenté avec la route. Aucune.
Les fays ont du mal, avant d'expérimenter le plaisir qu'on y prend, à comprendre l'intérêt du Surf. Tous ces louvoiements, toutes ces négociations avec la matière... seuls les humains peuvent y voir une métaphore des plis de l'existence. Là où nous dansons avec les lames, sur l'appui fragile de la fibre de verre, les gens de ton peuple ne peuvent et ne veulent que se tenir droits, debout, face à la muraille des eaux. Ils ne visent ni à atteindre les sommets, ni à sortir des tubes sans dévisser. Juste à tenir le choc. Encaisser la vague. Et lui dire : "Tu n'es *rien*. Tu devrais cesser tes futiles tentatives. Car c'est toi qui vas te briser sur moi, et non l'inverse. Tu passeras, et je serai toujours là. *Moi*, je serai toujours là. Et je serai *debout*."

Si cela t'intéresse, elle vient de sortir un recueil de poésie, Navigator, dont je peux te trouver des extraits.
Voilà une page de l'auteure qui parle de sa sortie: https://winterdaze.wordpress.com/author/adrenadream/

Et sinon, je lis plus souvent que je n'écris ici, en effet. Bonne découverte. Je m'en fous que vous vous moquiez de ma passion, si cela peut vous faire découvrir une auteure fantastique

Dernière modification par Finstern ; 28/09/2017 à 17h03.
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