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Bonjour chers Joliens,

Quelques éléments de contexte pour commencer :
J'ai 30 ans je suis ingénieur dans un grand groupe français et j'en ai ma claque.
Je n'en peu plus de devoir appliquer des directives venant de 5 étages hiérarchiques au dessus de moi, j'en ai raz le bol de passer plus de la moitié de mon temps à faire de la paperasse à l'utilité douteuse, marre de voir les gens mettre de la mauvaise volonté dans leur travail et passer leur temps à se plaindre. Je ne vais plus le matin au boulot avec le sourire et cette situation ne peut pas durer. Mon équilibre personnel passe par un travail qui m’intéresse, c'est incontournable c'est ainsi.

L'idée de claquer la porte pour créer une entreprise à germé dans ma tête il y a quelque temps et prend de plus en plus d'ampleur. C'est ici que j'ai besoin de votre expérience.
J'aimerai savoir comment vous Joliens entrepreneur, en êtes arrivé à monter une entreprise. (et non pas comment vous y êtes arrivé, cela viendra plus tard !)
A quel moment avez vous eu l'idée du produit ou de service ? J'ai la sensation d'avoir plusieurs idées qui pourraient marcher, mais qu'elles restent très "théoriques". Comment affiner ?
Comment avez vous pesé les risques par rapport à votre situation précédente ?
Avez vous des regrets ou des remords avec le recul ?
Certains d'entre vous sont ils revenu en arrière ?
J'aimerai vraiment pouvoir comprendre le cheminement que vous avez suivi entre le moment ou l'idée de créer une structure vous est apparu, et le moment ou vous vous êtes lancé.

Je vous remercie d'avance d'avoir partagé votre expérience. Je me pose énormément de question, mais peut être pas les bonnes alors n'hésitez pas à me questionner.
Message supprimé par son auteur.
Salut

J'ai participé à la création de 5 entreprises, le point commun qui a précédé la création était (presque) à chaque fois une rencontre humaine. La première j'avais un "mentor" qui m'a mis le pied à l'étrier, et beaucoup formé à penser le travail comme un "dirigeant" autonome. La suivante était avec un ami vendeur, un peu comme toi en réaction à la lourdeur du travail en société (cadre salarié) et un peu pour la folie et l'envie de faire un truc qui n'existait pas, la 3ème était une auto-entreprise qui a rapidement changé d'objectif, pour participer à la 4e là encore avec mon mentor. Enfin la 5e c'est avec ma femme que je l'ai ouverte. Je n'ai jamais eu vraiment l'envie de faire une entreprise "seul", en tant que patron unique, une entreprise est pour moi une aventure collective.

Pour le reste il est très important de confronter ton idée aux réalités commerciales, beaucoup d'idées géniales échouent parce que personne ne sait ou ne veut les vendre. Il est très important de savoir supporter le risque et l'inconnu, qui est une composante essentielle. Il faut s'attendre à ne pas gagner autant qu'en salariat, voire rien gagner du tout. Il faut préparer un business plan et savoir accepter les critiques de personnes qui ne partageront pas ton enthousiasme pour le retravailler, MAIS il est important aussi de savoir dépasser le défaitisme ambiant si tu es convaincu.

J'ai eu des regrets parfois ce serait mentir de dire l'inverse, notamment coté financier, mais globalement je ne regrette pas ces aventures et le fait de ne pas avoir passé des années à travailler dans quelque chose qui me ferait chier. J'ai fait une fois un retour vers le salariat, et ça n'a pas duré très longtemps, j'ai vite raccroché (pour une aventure assez largement fumeuse) malgré le fait que je gagnais beaucoup mieux ma vie à ce moment.

Pour résumer je te dirais qu'il faut bien réfléchir mais pas trop, faut aussi avoir un bon grain de folie pour lancer une entreprise en France
C'est aussi bien de tester les choses petit à petit, plutôt qu'investir lourdement dans un concept qui va peut être se planter. Step by step.
Je pense que tu vas prendre une claque, car cette frustration que tu ressens face aux inepties de ta boîte, ce sera puissance 10 dans l'entrepreneuriat.

Ma prochaine boîte est en cours de création, et elle ne sera pas immatriculée en France, j'en ai plus que ras le bol de perdre du temps, de l'argent et de l'énergie face aux aberrations du système.
Citation :
Publié par Ron J.
Je pense que tu vas prendre une claque, car cette frustration que tu ressens face aux inepties de ta boîte, ce sera puissance 10 dans l'entrepreneuriat.
Ce serai sympa de développer un peu ce point.
Citation :
Publié par barbe
A quel moment avez vous eu l'idée du produit ou de service ? J'ai la sensation d'avoir plusieurs idées qui pourraient marcher, mais qu'elles restent très "théoriques". Comment affiner ?
Comment avez vous pesé les risques par rapport à votre situation précédente ?
Avez vous des regrets ou des remords avec le recul ?
Certains d'entre vous sont ils revenu en arrière ?
Je suis cocréateur d'une boite qui fait de l'informatique.
Dès le début de ma carrière pro, mes "mentors" m'avaient prédit que je monterai ma boite, avant même que l'envie m'en vienne. Effet pygmalion ? J'en doute, car mon comportement dans les jeux vidéos était déjà celui d'un gérant d'entreprise (toujours chef, gérer les équipes, penser à l'intérêt général, vision "big picture", prise de décisions... Dans tous les jeux où je suis passé les gens m'ont tous dit que c'était leur meilleure expérience de guilde, et dans les jeux compétitifs on a toujours réussi à aller très haut. 4e mondiaux sur GuildWars 1, de meilleurs résultats PvP avec moins de monde sur 4Story, on a même troll ankama sur wakfuck.)
Avant même l'envie de créer une entreprise, j'avais envie de créer soit des apps, soit des logiciels, soit des sites web. Je ne cherchais pas à créer une société mais un produit (à vendre). La nuance est fondamentale.
J'insiste aussi sur le fait que tu vas avoir des idées. Beaucoup. Tout le temps. On a tous des idées, et dans le monde du dev "amateur" de jeu vidéo, les "idea guys" sont connus comme la peste noire. Il faudra peut être apprendre à se canalyser sur une seule idée et surtout arriver au bout. C'est un gros problème, les "zappeurs d'idées". Tu ne te lances pas dans un projet de 2 a 3 mois mais dans un projet de plusieurs années.

Je suis un développeur dans l'informatique avec un profil couteau suisse, c'est à dire que je considère la spécialisation comme étant mauvaise. Ca se discute, mais cette idée est importante pour la prochaine phrase.
Il y a deux états d'esprit que j'ai connu:
1) J'ai l'idée d'un projet à réaliser
2) J'aide quelqu'un à réaliser son projet en apportant mes compétences (informatiques, légales, logistique, marketing...)
La mentalité est complètement différente suivant le cas, on est moins prompt à se lancer à fond lorsque ce n'est pas "notre bébé". Et surtout, on attend un retour à la hauteur de notre investissement.
Dans l'autre cas, lorsque nous sommes le principal porteur du projet, il faut toujours motiver l'équipe et s'investir à fond.

Tu ne maîtrises probablement pas tous les éléments, sinon tu n'hésiterais pas. Dans ma société actuelle, nous faisons 2 choses:
1) On développe notre propre CMS de réalisation d'apps mobiles. Au début, il s'agissait d'un outil interne pour répondre à notre propre besoin: simplifier et aller vite. Seulement, en analysant le marché, on se rend compte que les CMS concurrents sont soit mal foutus, soit développés en pensant "client final" (l'effet wordpress) alors que la demande vient principalement des développeurs. A ce moment là, ça fait tilt, et on fait évoluer le produit (et son business model et on le markete) afin de distribuer un service qui aurait dû être uniquement interne, parce qu'il y a un besoin réel.
2) On accompagne des créateurs d'entreprise : destruction et restructuration de leur business model ; suggestion d'outils de production, de gestion, de communication ; travail avec des partenaires pour leur faire obtenir des subventions ; leur faire profiter de notre réseau de contacts... Ce qui est certain, c'est qu'il ne faut pas qu'ils soient des idea guy, il faut qu'ils aient une expérience métier. C'est la principale différence entre les projets foirés et les projets réussis.
3) Pis on fait aussi des sites web quand on nous demande, mais on ne démarche pas. Mais faut bien financer la R&D.

Par rapport au point 2: si tu ne maîtrises pas tout, il faut donc t'entourer. Et ces gens, il faut déterminer si ce sont des associés, des partenaires, des prestataires...
Offrir des parts ? 5% de 0, ça fait toujours 0.
Je pourrai développer plus, mais je vais attendre ton premier retour.


Concernant le risque, étant un parasite social dans l'âme, j'ai pas mal vécu d'aides au début. T'attends pas à te payer avant 1 an.
Si tu te plantes, le retour au salariat n'est qu'une étape pour se "refaire" financièrement, accumuler quelques mois de pôle emploi, et se relancer dans 6 mois / 1 an. Faut toujours se fixer une limite et garder un fond de secours.
Le seul regret que tu pourrais avoir, c'est par rapport à ta situation familiale. Attends toi à passer énormément de temps à bosser directement et indirectement (soirées réseautage et autres). Paradoxalement, tu gagnes énormément en confort de travail. Pouvoir faire une pause en pleine semaine pour par exemple remplir des formalités administratives, aller chez le coiffeur ou t'acheter un truc, c'est pas mal. T'inquiète pas, aucun risque de flâner, ton temps sera trop précieux pour ça.
Maintenant, tout dépend ce que tu veux faire de ta vie, j'entends par là que certains veulent "du fric" pour "bien vivre", certains veulent laisser une trace en contribuant au patrimoine de l'humanité (même une page wikipedia), certains veulent bâtir un empire... Tout dépend de ton égo.

Et finalement, pour revenir au statut de salarié et contribuer au projet d'un autre, il faudrait que son projet soit en accord complet avec mon éthique/idéologie/égo/whatever pour que je devienne un lieutenant loyal et servile.

Edit relecture: Je pense que t'as compris qu'il faut avoir un certain égo aussi.

Dernière modification par Neirdan ; 28/08/2016 à 12h38.
Merci Neirdan pour ton post très complet.

En ce qui me concerne je ne pense pas être "idea guy", mon expérience actuelle le prouve. Cela fait tout de même quelques années que je bosse dans cette grosse boite et j'ai eu l'occasion de mener des projets internes à bien.

Je crois justement que ma force, et ce qui me pousse dans cette démarche de création, c'est d'avoir beaucoup de ce que j’appellerai "l'impulsion", cette résolution qui te permet de passer d'une idée à du concret. Une sorte de persévérance.

Je ne pense pas pouvoir me rattacher à quelqu'un qui se lance, puisque personne dans mon réseau n'est dans cette démarche.

Je vois autour de moi plusieurs créneaux ou je suis persuadé qu'il y aurai des gains financiers à faire (exemple : dans ma boite des tas de gens réalisent des taches "manuellement" qu'il serai possible de faire bien plus vite avec un simple programme informatique...). Seulement j'ai du mal à projeter le succès commercial que pourrait avoir une telle idée. J'imagine que c'est la qu'intervient l'étude de marché, et la rédaction du business plan. Mais j'ai l'impression d'être trop en amont.

J'aimerai aussi comprendre qu'est ce qui a fait qu'à un moment, le déclic s'est fait : "cette fois c'est la bonne, je me lance". ?
Citation :
Publié par barbe
J'aimerai aussi comprendre qu'est ce qui a fait qu'à un moment, le déclic s'est fait : "cette fois c'est la bonne, je me lance". ?
Lorsque tu présentes ton idée, ne la présente pas comme une idée mais comme un produit fini, et si le gars en face te demande où il peut l'acheter, c'est que c'est la bonne.
La différence avec une étude de marché, c'est que dans l'étude de marché c'est toi qui sollicite la personne "voudriez-vous acheter ce produit ?", là c'est le mec qui sollicite l'achat.

Edit: Faut aussi que tu te poses la question essentielle: B2B ou B2C ?
Apparemment tu t'orientes vers le B2B.

Dernière modification par Neirdan ; 28/08/2016 à 13h50.
@barbe :
Être entrepreneur offre beaucoup de choses nouvelles à découvrir, mais peut faire empirer certaines choses que tu n'apprécies pas :

Je n'en peu plus de devoir appliquer des directives venant de 5 étages hiérarchiques au dessus de moi
En quittant les SSII pour passer Freelance en informatique, tu passes de sous-fifre de ta SSII à esclave de ton client. Je ne sais pas si c'est un progrès...

J'en ai raz le bol de passer plus de la moitié de mon temps à faire de la paperasse à l'utilité douteuse.
Aïe... comment dire...
De la paperasse il y en a plus qu'il n'en faudrait quand on est entrepreneur.
Bien plus que quand on est salarié !
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Je n'en peu plus de devoir appliquer des directives venant de 5 étages hiérarchiques au dessus de moi
En quittant les SSII pour passer Freelance en informatique, tu passes de sous-fifre de ta SSII à esclave de ton client. Je ne sais pas si c'est un progrès...
Je rebondis juste sur ce point, je ne suis pas d'accord avec toi, c'est d'ailleurs à l'inverse un point positif.
Je pense qu'il s'agit d'un choix de positionnement que tu définis toi-même.
Tu n'es jamais l'esclave de ton client, tu es un expert dans ton domaine et ton client vient te voir parce qu'il a besoin de ton expertise.
Certains clients peuvent te demander/dire de faire comme-ci ou comme ça, mais ce n'est pas de cette façon que l'on fait les choses en freelance (du moins si l'on souhaite garder son professionnalisme).
Tu es là pour apporter des solutions à ton client, qui vient t'expliquer ses problèmes, c'est à toi de définir comment les régler et non l'inverse.
Et c'est ainsi que tu bâtis des relations saines entre tes différents clients et pour ton entreprise/toi-même, tu n'as pas à accepter tout et n'importe quoi, au contraire.
Citation :
Publié par Minuit
Je rebondis juste sur ce point, je ne suis pas d'accord avec toi, c'est d'ailleurs à l'inverse un point positif.
Je pense qu'il s'agit d'un choix de positionnement que tu définis toi-même.
Tu n'es jamais l'esclave de ton client, tu es un expert dans ton domaine et ton client vient te voir parce qu'il a besoin de ton expertise.
Certains clients peuvent te demander/dire de faire comme-ci ou comme ça, mais ce n'est pas de cette façon que l'on fait les choses en freelance (du moins si l'on souhaite garder son professionnalisme).
Tu es là pour apporter des solutions à ton client, qui vient t'expliquer ses problèmes, c'est à toi de définir comment les régler et non l'inverse.
Et c'est ainsi que tu bâtis des relations saines entre tes différents clients et pour ton entreprise/toi-même, tu n'as pas à accepter tout et n'importe quoi, au contraire.
La marge de manœuvre dépend de l'offre et la demande. Si tu as suffisamment de demande pour envoyer chier les clients relou/problématique, ou si tu dois faire le dos rond parce que tu peux pas te le permettre.
Citation :
Publié par barbe
j'en ai raz le bol de passer plus de la moitié de mon temps à faire de la paperasse à l'utilité douteuse
Si tu comptes te mettre à ton compte ( en france ), prépares toi à en faire de la paperasse, et bien plus qu'en étant salarié !

Multiplier les caisses de cotisation ( RAM, CIPAV, RSI ), mutuelles & complémentaires ( pour pallier à la déficience du système social défaillant des indépendants ), multiplier les déclarations ( tes comptes, et impôts et ceux de ton entreprise, la TVA, les justificatifs de dépenses ), les relances des factures envoyées à tes clients, etc...

Bref, si t'es allergique aux papiers, ça va pas s'arranger, ce qui est mon cas également, depuis des années ! :-(

Citation :
Publié par barbe
marre de voir les gens mettre de la mauvaise volonté dans leur travail et passer leur temps à se plaindre.
Idem, ce n'est pas se mettre à ton compte qui te mettra à l'abri de ça. Tu remplaces juste le terme "collègue de travail" par "Clients".

Citation :
Publié par barbe
Comment avez vous pesé les risques par rapport à votre situation précédente ?
Me concernant ( programmation & informatique ) je savais initialement que c'était un secteur sans "risque" ( salariés depuis X année, je connaissais déjà bien les besoin et le manque de ressources dans ce milieu ).

Citation :
Publié par barbe
Avez vous des regrets ou des remords avec le recul ? Certains d'entre vous sont ils revenu en arrière ?
Aucun, même si les points cités plus hauts me font souvent rager, je sais que je ne reviendrai pas en arrière.
si c'est la paperasse qui te fait chier, tu vas clamser quand tu vas comprendre que le statut d'indep est le statut paperasse.

par contre pour avoir vécu en tant qu'associé le lancement d'une start-up, je ne peux que conseiller deux choses :
- ne pas le faire avec des potes
- avec pote ou pas pote : un pacte d'associés
Citation :
Publié par barbe
Je remarque que le statut d'indépendant revient beaucoup, est ce un passage obligé ?
C'est-à-dire ?

Le passage par la case auto-entrepreneur ?

Dernière modification par Silgar ; 29/08/2016 à 17h28.
Citation :
Publié par Silgar
C'est-à-dire ?
Le terme "indépendant", pour moi, sert plus à désigner le consultant qui est seul dans son entreprise par opposition aux consultants qui sont employés par une structure plus grosse (type SSII). Ce n'est pas un terme proprement défini "légalement". Enfin, c'est comme ça qu'on l'utilise dans ce que je fais (ingé-dev). Tu peux avoir tout et n'importe quoi dedans après.
En droit, tu es indépendant lorsque tu exerces en ton nom ou au travers d'une société commerciale sans avoir le statut de salarié ou d'assimilé salarié. Ce n'est qu'une qualification juridique pour savoir quels sont tes régimes social et fiscal.

En pratique tu peux exercer la même activité :
- en tant qu'indépendant : c'est notamment le cas des entrepreneurs individuels (auto-entrepreneurs ou non), gérants majoritaires d'une SARL, associés d'une SNC, etc. ;
- en tant que salarié : c'est notamment le cas des gérants minoritaires avec un contrat de travail ou des associés sans mandat social avec un contrat de travail ;
- en tant qu'assimilé salarié : c'est notamment le cas des dirigeants de SA/SAS ou des gérants minoritaires ou égalitaires d'une SARL pour la partie de rémunération en rapport avec un contrat de travail (i.e. la partie de rémunération qui n'est pas rattachée au mandat social).

Concernant les effets des différents statuts :
- Lorsque tu tombes dans la qualification juridique d'"indépendant", tu cotises aux caisses propres aux indépendants (et tu ne bénéficies pas du droit du travail).
- Lorsque tu tombes dans la qualification juridique de "salarié", tu cotises aux caisses propres aux salariés.
- Lorsque tu tombes dans la qualification juridique de "assimilé salarié", tu cotises aux caisses propres aux salariés, à l'exception de l'assurance chômage (et tu ne bénéficies pas du droit du travail).
Super ce topic

Je suis en train de me lancer avec un associé justement dans la création d'une société dans le développement de sites e-commerce sur une techno précise sur laquelle je bosse et pour laquelle une multitude de projets potentiels existe.

Le plus dur pour le moment reste à trouver un profil Architecte / Lead Dev web full stack pour prendre en charge la partie intégration pure et dure. Mon associé a un profil business/juriste et moi CTO avec de multiples contacts pour apporter les affaires. D'ailleurs si vous savez où je peux trouver quelqu'un d’expérimenté je suis preneur.

À part ça, je pense garder mon emploi actuel le temps que l'activité démarre vraiment. Nous ne voulons pas avoir de salariés au début pour simplifier les choses, uniquement les freelances.
Citation :
Publié par ChapeauBlanc
À part ça, je pense garder mon emploi actuel le temps que l'activité démarre vraiment. Nous ne voulons pas avoir de salariés au début pour simplifier les choses, uniquement les freelances.
On avait la même réflexion au départ.
On a maintenant un CDI qui a remplacé notre sous traitant.

A partir d'un certain seuil, c'est plus rentable d'avoir un salarié qu'un sous traitant, sur le plan financier. Dans notre cas concret, il s'agit de sites WP sous-traités 1k€ / site. Quand on arrive à 2 par mois, le sous traitant n'est plus compétitif.
Surtout qu'il n'y a pas de lien de subordination, qu'il faut prémâcher le travail en amont, qu'il faut repasser derrière pour check, et qu'il y a fuite/perte des connaissances techniques.
Dans mon cas à moi, en clair on a remplacé un mauvais sous traitant par un bon salarié.
Il y a aussi d'excellents sous traitants et de mauvais salariés.
Citation :
Publié par Neirdan
On avait la même réflexion au départ.
On a maintenant un CDI qui a remplacé notre sous traitant.

A partir d'un certain seuil, c'est plus rentable d'avoir un salarié qu'un sous traitant, sur le plan financier. Dans notre cas concret, il s'agit de sites WP sous-traités 1k€ / site. Quand on arrive à 2 par mois, le sous traitant n'est plus compétitif.
Surtout qu'il n'y a pas de lien de subordination, qu'il faut prémâcher le travail en amont, qu'il faut repasser derrière pour check, et qu'il y a fuite/perte des connaissances techniques.
Dans mon cas à moi, en clair on a remplacé un mauvais sous traitant par un bon salarié.
Il y a aussi d'excellents sous traitants et de mauvais salariés.
Si tu fais deux sites à 2000€, j'ai du mal à voir comment un salarié peut être plus rentable ?
Même au smic, le coût société est dans les 1500€, et va trouver un bon dev qui accepte de travailler au smic.
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