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Bon, pas vraiment une réussite, cette résurrection d’Ex Libar, je n’ai reçu que 2 textes.
Voilà, Tabou a transformé le sujet en sondage  . Vous pouvez désormais voter !
Je parle de critiques positives, parce que cela fait toujours plaisir à un auteur, quand quelqu’un fait un commentaire constructif ou agréable.
Voici les textes, bonne lecture  !
TEXTE #1
I
18h46...Putain, déjà ? Il fallait que je coure pour ne pas rater mon bus. Une fois arrivé, je réalisais qu'en réalité il passait dans 10 minutes, excellent...
En passant l'origine de cette histoire date sûrement d'il y a deux semaines, en fouillant de fond en comble cette partie du forum dépourvue d'humanité j'ai vu cette surprenante femelle, je m'étais dit qu'une rencontre ne ferait pas de mal.
Pour le moment j'attendais mon bus, je voyais les secondes défiler au travers des gouttes d'eau qui effilaient ma chevelure.
II
Une fois arrivé à destination je la vis par la véranda du bistrot, elle était sur un canapé non loin du bar.
J'étais captivé par son regard...
Tournant la tête je m'aperçus que des amis à elle s'étaient invités à la soirée.
Cela ne me gênait pas plus que cela, enfin si.
III
J'avais donc pris une chaise et jeté au préalable mon sac non loin de moi.
Je l'ai saluée puis complimentée, suite à cette cérémonie superficielle une autre s'est ouverte:
La présentation de ses amis, je n'ai pas trop écouté, je préférais remettre de l'ordre dans mes cheveux.
Pour résumer, ils étaient au nombre de trois mais il aurait suffit d'être manchot pour caresser la profondeur de leurs existences.
Quand à elle, comme beaucoup un sourire insignifiant et l’abîme entre ses tympans.
IV
La discussion allait bon train et elle était adorable, ses amis étaient sympathiques et notre dialogue huilé par de l'alcool bon marché nous faisait rire aux éclats, il était sûrement 23h30 et Sinn s'absenta pour aller aux toilettes.
Pendant ce temps les gens allaient et venaient, à l'exception d'un homme qui était entré en même temps que moi et était toujours là.
Il portait un manteau gris et ne cessait de se gratter les cheveux, comme si c'était un tic, à droite un couple prenait un verre, la femme approchait la cinquantaine, des cheveux bruns, grisonnants et regardait tendrement son mari, le cinquantenaire lui avait des cheveux bruns qui avaient l'air intact malgré les calamités de ce temps chronophage.
V
Il était déjà 00h20 et Sinn n'était pas revenu, j'avais d'horribles maux de tête et je partis voir ce qu'il faisait histoire en passant de prendre un efferalgan.
Une fois au toilettes je pris l'efferalgan, attendant qu'il se dilue je pris l'initiative d'appeler Sinn mais rien n'y faisait, je toquais aux portes, mais aucune réponse.
Le verre bu, j'entrouvris chacune des portes, chacune décelait une part de monstruosité hygiénique, de la matière fécale de partout et un sol couvert d'urine.
Arrivé à la troisième porte je vis Sinn, la tête dans la cuvette.
J'en étais effaré, sur le coup j'aurais vomi mais l'efferalgan m'avait mis d'aplomb, donc je devais subir cette scène, la vue d'un corps disloqué, étendu sur un parquet couvert d'urine.
Je ne savais pas si sa nuque s'était brisée contre le rebord de cette cuvette maculée de taches jaunâtres ou si on l'avait noyé dans cette eau vaseuse.
VII
Après avoir vu ça j'ai couru et ai ramené le groupe sur la scène du meurtre, on ne savait pas quoi faire, et Sauce qui pleut eut l'idée de se débarrasser du corps, mais j'ai refusé et les autres étaient bien d'accord.
J'ai appelé la police afin de venger la mort honorable de Sinn.
La police sur les lieux du crime prit le soin de prendre nos témoignages, et une policière prit mes empreintes.
VIII
Aux environs de 03h du matin, Moquette nous disait qu'il pouvait témoigner au parquet tandis que moi je n'en pouvais déjà plus de cette satanée nuit !
Cette soirée m'exaspérait, je voulais juste passer une soirée sans lendemain avec une cruche puis me casser, et je me retrouvais là assis avec des idiots.
Finalement je les ai fait partir et je suis allé me coucher.
IX
Au lendemain ma tête me faisait mal, j'aurais tué pour me gratter les cheveux, mais une camisole obstruait mes mouvements.
Un homme en blouse blanche me donnait des cachets, et on racontait que 3 hommes et une femme étaient morts hier, sous les coups d'un démon.
TEXTE #2
Une IRL rêvée.
La sonnerie du réveil retentit, il était déjà 9h30. Ca y est, le jour J était arrivé. J’allais enfin rencontrer tout ce petit monde si mystérieux et fantastique qu’est le Bar. Je sentais la pression grandir dans mon ventre : et si ça ne se passait pas bien ?
J’ai dû passer une heure devant ma penderie à décider de la tenue adéquate à porter pour un événement d’une telle envergure. Tout se joue dans le moindre détail, il ne faut rien laisser passer : Non ça c’est bien trop décolleté, non la jupe si je tombe ce n’est pas recommandée et il faut toujours prévoir les imprévus. Mais bref, passons ce détail.
Une fois préparée je me suis mise en route pour rejoindre la troupe avec une heure et demie de retard, tout à fait déterminée à passer une bonne soirée sans escarmouche. Ils allaient probablement être déjà bien installés dans le bar à siroter leur bière et manger du saucisson.
En chemin je passais m’acheter un pain au chocolat, j’en rêvais depuis le réveil et l’odeur ressortissant de la boulangerie qui vint me titiller les narines ne fit que confirmer l’appétit vorace de mon ventre.
Puis finalement j’en pris deux : un pour maintenant et un pour après, logique, sait-on jamais.
Une fois arrivée dans le bar je vis une bande de jeunes hommes, jeunes femmes et/ou shemales , des animaux et même une moquette discutant tranquillement dans le fond de la pièce. L’ambiance ne semblait pas folichonne alors j’hésitais à faire demi tour tout mais trop tard ils me virent. Je n’avais plus d’autre choix que celui d’aller saluer les joliens un par un et constater que j’étais la dernière arrivée. Puis, m’installant maladroitement sur le siège, je manquais de renverser toutes les bières de la table et provoquer ainsi le courroux de Tabou Jr qui n’aurait pas laissé passer le moindre pet de travers.
Cela commençait bien. Afin d’oublier ce petit incident, qui finalement n’eut pas lieu, je décidais de me réconforter dans la dégustation de mon deuxième pain au chocolat. Et c’est là que le drame se produisit. Vuvuzela me dit « T’es sérieuse tu achètes une chocolatine et tu fais même pas péter à tout le monde ? »
S’en vint alors Aeros qui rectifia le tir en disant « Ouais c’est vrai ça, ils sont où nos Pains au chocolat ! » en insistant bien sur le « pain au chocolat » vous l’aurez compris. S’ensuivit alors de cet échange le débat interminable et indémodable sur les pains au chocolat vs chocolatines.
Sans avoir le temps de nous rendre compte de quoi que ce soit ou ne serait-ce de comprendre ce qu’il s’est passé, Sorine renversa la table avec les bières dessus pour s’en servir de protection et sortit son AK47 de son immense sac à dos afin de le pointer sous la tempe d’Elessar et lui balancer «you’re talking to me ?!».
Elle avait fait le même coup une fois dans une boulangerie, il n’y avait rien de pire pour la mettre dans une rage folle. D’ailleurs, souvent elle se dit que des pains se perdent quand elle voit certains clients.
Ok je vous l’accorde nous nous éloignons un peu du sujet, pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à nos pains (on ne s’en lasse pas, ça se mange sans faim), cette action découla sur Sance qui en fit de même et sortit un snip’ de son pantalon. Kafka dégaina son balisong parce qu’il préfère le corps-à-corps et qu’avoir un couteau sur soi c’est quand même plus pratique pour couper le saucisson et des doigts par la même occasion.
En regardant tout ce petit monde défourailler ses armes, je me rappelai tout à coup que j’avais laissé mon katana dans ma robe et le dégainai à mon tour et suite à ces actions je me mis à regarder dans mon sac à main et y trouvai une combinaison en latex jaune pour terminer ma tenue de combat. Parfait. Une fois que tous les joueurs eurent enfilé leur combinaison de super héros nous pouvions constater la présence d’une tortue ninja, d’un paladin, d’un grand mage, d’un terroriste incarné par Kad, d’un abominable homme des neiges interprété par Aarind, etc. Pour les trois premiers je vous laisse le choix dans la date. Enfin non je vous laisse la possibilité faire libre recours à votre imagination.
Bref, nous voici face à face, pro pains au chocolat contre pro chocolatines. Le bar était devenu étrangement grand, je ne me rappelais pas qu’en rentrant à l’intérieur tout à l’heure il y avait la place pour une piste de bowling ici. En y regardant bien il y avait même toutes sortes d’objets bien pratiques pour faire la guerre ou défaire une armée d’Hyperion. « Oh tiens un placard avec des munitions ça tombe à pic ! ».
Avant que la guerre ne commence, je mis mes lunettes de soleil pour que ça fasse plus vrai et pour avoir la classe et remarquais que grâce à ces lunettes je pouvais voir ma barre de vie et l’état de mon bouclier de protection (en l’occurrence là c’était plus l’état de ma combinaison). Parfait.
La bataille dura environ 20 minutes et nous en étions déjà à 8 /1 pour les pains au chocolat dans le tableau des scores. Ils s’attendaient à quoi sérieux les pro chocolatine.
Au bout de la 28ème manche, les pains au chocolat ont pu constater de leur supériorité face au pro chocolatines. Nous étions à deux doigts de les humilier mais un incident aussi improbable que vertigineux vint perturber notre moment de gloire éternelle.
Un bruit assourdissant retentit du toit du bar faisant s’effondrer une partie du plafond. Un tentacule vert et gluant sorti du plafond et attrapa JNH et Sevora et les avala goulûment. Je ne pense pas me tromper en vous disant qu’elles n’attendaient que cela. Car quand on sautille sur place, les bras en l’air en criant « Brubruuuu mange-moi ! » il ne fallait pas s’attendre à ce que le monstre vorace refuse. Et après avoir avalé sa dose d’Attention Whore, le grand monstre vert envoya de sa gueule tentaculaire un acide contaminé très ressemblant à celui des zombies de Left 4 dead 2. Peut-être que tant d’AWorisme était un peu trop indigeste à son goût.
Suite à ce spectacle, (mais pouvons-nous vraiment appeler cela un spectacle ?), une partie de nos combattants s’enfuirent en courant (ce qui me semblait tout à fait raisonnable voir même indispensable au vu des circonstances) tout en criant « SAUCE QUI PLEUT ! » et le reste des combattants se mit à genoux afin d’acclamer leur « dieu suprême le Grand BruBru ».
Ne comprenant pas cette adoration pour ce géant vert luisant, et ayant peur de me faire dévorer au même titre que nos deux AW de tout à l’heure, je décidai de m’exiler quelque part dans un coin sécurisé du bar. C’est alors que je croisai Wike en chemin qui me dit que la place était déjà prise. Boudeuse et déçue je m’en allai donc à la recherche d’un abri doudou confortable ailleurs. Je savais que cela existait quelque part car des filles un peu saoules me l’ont dit dans les toilettes du bar. Mais malheureusement rien de confortable ne vint se coller à ma rétine et je parle bien de rétine.
Après avoir lâchement abandonné mes camarades à leur triste sort je m’assis un instant pour pleurer car j’avais le moral dans les chaussettes, et c’est alors que passèrent devant moi Petipoavert et Carotte qui me dirent que pour eux aussi les temps étaient durs et qu’ils n’étaient pas dans leur assiette. Afin de ne pas sombrer dans une déprime étouffante je leur fis la blague du petit point vert dans l’ascenseur.
La blague n’ayant pas eu l’effet escompté je décidais de reprendre mon chemin tout en prenant bien soin d’éviter le regard du géant vert. Toutefois étant très peu attentive, je ne regardais pas où je mettais les pieds et fini par butter sur un pli de moquette assez long et dur, et surprise par l’ampleur de cet obstacle pour le moins impressionnant je tombais tête la première sur le sol.
Quand je repris conscience suite à cette chute, une lumière aveuglante me brûla les yeux. Quand ma rétine s’habitua je constatai dans un mélange de surprise et de déception que je me trouvais allongée dans mon lit. Je senti une pointe de tristesse face à cette claque qui consiste à redescendre sur terre et revenir au monde réel. Tout cela n’était donc qu’un rêve. Je me tournai vers mon réveil qui affichait 9h29 et, quelques secondes après, la sonnerie retentie.
Ca y est, le jour J était arrivé. J’allais enfin rencontrer tout ce petit monde si mystérieux et fantastique qu’est Le Bar. Je sentais la pression grandir dans mon ventre : et si ça ne se passait pas bien ?
Dernière modification par Soir ; 27/07/2013 à 18h01.
Motif: Ajout n° aux textes
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