Le corps, c'est important!
Surtout celui de nos victimes, en raison de ce qu'il contient. Combien de millions de pièces d'or avons-nous tous laissées à moisir sur le champ de bataille, faute de pouvoir looter sans nous faire buter? Tous, nous déplorons l'impossibilité de réaliser un loot « automatique ».
Or voilà; à défaut d'un loot automatique, nous pouvons tout à fait automatiser
l'ouverture des corps. Il suffit pour cela de 2 macros, simples à mettre en place avec le client “enhanced”:
- Pour la première:
- target nearest object
- use targeted object
- emote: « fouille un corps »
- pour la seconde:
- target next object
- use targeted object
- emote: « fouille encore »
Après quoi, affectez un raccourci-clavier à chacune; par exemple, [
shift <] pour la première et [
<] pour la seconde.
Après avoir tué des mobs, même s'il y a 15 corps entassés autour de vous, vous ouvrirez le plus proche avec [
shift <] et
tous les corps suivants avec [
<].
Attendez juste que les taches de sang aient disparu, ça ira plus vite après.
Si vous êtes plutôt d'un naturel taciturne et discret, vous pouvez virer l'emote « fouille... » de la macro. Vous devez vous dire: « il est
vraiment marbré! pourquoi mettre une emote? ». Meuh non! L'avantage de faire savoir aux autres que vous lootez est qu'en party, les copains
voient que vous lootez, et peuvent ainsi vous attendre et vous couvrir. (Et vous demander des comptes en fin de promenade
).
Cerise sur le gâteau: vous pourrez également
récupérer votre propre corps en un clin d'œil avec cette macro (après vous être fait perfidement occire en lootant, par exemple).
Méfiez-vous toutefois: la macro peut tout aussi bien actionner des objets autres qui se trouvaient à côté de vous; elle n'actionne pas que les cadavres! Et dans UO, actionner un interrupteur par erreur peut faire
BOOM; ou encore, ouvrir une porte par erreur peut vous mettre en contact avec des mobs hostiles; etc.
Autre inconvénient (très mineur): la méthode est copyrightée; toute personne qui l'emploie doit reverser 5% de son loot à Marie Yévoupas [à PWAL], qui m'a chargé de bien insister sur ce point important.