ok je me disais bien que puzzle et j'aime les sushis c'était plus axé féminin
sinon pas de proposition de truc bien à lire dans le genre !!
J'ai lu les deux premiers tomes de
Puzzle à l'époque de leur sortie, sans réellement accrocher. Le principe est original vu qu'on découvre par fragments les vies des proches d'un jeune homme mort d'un accident, mais ça ne m'avait pas touché. Dans mes vagues souvenirs, trop de scènes typiquement japonaises qui ne résonnaient pas en moi et me rappelaient juste d'autres mangas (des personnages qui vont au karaoké par exemple, ça ne m'évoque rien niveau souvenir personnel, juste des souvenirs de
lecture). Le dessin était OK sinon.
Après, à en lire d'autres avis sur le net,
Puzzle serait apparemment une sorte de chef d'oeuvre méconnu ayant du mal à trouver son public malgré ses nombreuses qualités. Le mieux reste sans doute de tenter soi-même du coup, mon avis n'est peut-être pas représentatif
Sinon c'est dommage de passer sur les titres qui sont à la base à destination d'un public féminin. Avec la même logique, autant stopper tout de suite la lecture de
Naruto ou de
One Piece si on dépasse 20 ans - en étant gentil sur la limite haute du cœur de cible - car leur magazine de prépublication s'adresse à la base à des enfants.
En outre, ne lire que des mangas ciblés jeunes garçons fait qu'on repère beaucoup plus vite les lieux communs à ce genre de titres, qu'on se lasse beaucoup plus des ressemblances. Alors qu'alterner entre des œuvres destinées à des publics différents permet de varier les plaisirs. De plus, je ne sais pas si c'est parce qu'au même âge les jeunes filles sont plus mûres que les jeunes garçons, mais on trouve plusieurs shôjo beaucoup plus sombres et dérangeants que leurs équivalents masculins. Je n'aime pas le glauque pour le glauque, mais quand une histoire explore avec brio les conséquences d'un traumatisme comme le suicide d'une mère (
Le sablier) ou une tentative de viol (
A fleur de peau) tout en s'adressant à un jeune public, je trouve ça intéressant.
Enfin, la BD européenne et les comics US gardent une réputation de médiums aux auteurs principalement masculins et à destination de lecteurs principalement masculins (les BD européennes grand public écrites par des femmes ayant j'ai l'impression facilement l'étiquette "girly"). Le fait que le manga propose beaucoup de titres écrits par des femmes et/ou pour des femmes est donc une richesse, une spécificité qui vaut le coup qu'on s'y attarde. Surtout que des femmes écrivent des mangas pour jeunes garçons ou jeunes hommes (
Ranma 1/2,
Inu Yasha,
Maison Ikkoku de Rumiko Takahashi,
Kekkaishi de Yellow Tanabe,
Full Metal Alchemist de Hiromu Arakawa,
Gôyo de Natsume Ono etc.).
Ah et les shôjo c'est souvent beaaaaaaucoup moins long que les shônen à rallonge du Jump
Et c'est aussi dans les shôjo que parfois, des chapitres additionnels viennent enrichir la fin en clôturant des intrigues secondaires ou en développant un peu certains personnages ou passages qui auraient peut-être alourdi la trame principale s'ils y avaient été intégrés directement. De fait on peut avoir des fins très complètes, à mille lieues des fins bâclées pour lesquels pas mal d'autres mangas sont célèbres.
Bon après je ne force personne à en lire, mais au fil des années je me rends compte que peu de shônen restent sur mes étagères car ils me lassent souvent avant la fin, alors que certains shôjo me sont restés chers car ils sont plus ramassés et que leurs qualités perdurent avec l'âge. A présent je suis plus friand de seinen/josei ceci dit, mais c'est parce que je suis dans la tranche d'âge visée.