la position des pouvoirs publics français face au téléchargement, c'est ca l'utopie sympathique.
Je pense que le tout-répressif et l'attitude médiévale des producteurs va être ce qui va enclencher le tout déviant. On aura tout un brouilleur d'IP et le volume de dl continuera d'augmenter.
Et sur le point de vue de la culture, l'argument du réalisateur n'est pas recevable. Le réalisateur devrait cesser selon moi de confondre vecteur de culture avec pur instrument mercantile.
Qu'on cesse de recentrer le problème sur la culture, comme le dit le ministre ce n'est bien pas là qu'est la question. Ce qui fait vraiment mal aux fesses des "experts" réunis, c'est de voire leurs marges bénéficiaires baisser, au profit d'une démocratisation de la culture.
Qu'ils compressent mieux leurs coûts de production pour éviter de sortir dans les bacs des albums aux alentours de 20€, ce qui représente 4 à 5 jours de déjeuners pour les étudiants, qui ont tout sauf envie de les remettre dans un cd.
Enfin il faut reconnaître que l'intention de départ était bonne je trouve, seulement les acteurs choisis n'ont clairement pas été capables de sortir des arguments valables et qui sortent du foutage de geule réciproque ou chaque partie ignore totalement les attentes de l'autre.
sur cette base là il ne peut y avoir de débat.
Enfin en ce qui me concerne je serai toujours en faveur d'un Internet le plus affranchi possible des contraintes business, car c'est avant tout pour moi un vecteur de culture et que dans ma conception de la culture, ok il y a une notion d'argent, mais celle ci n'est pas en soi une fin, et comme le disent les jeunes, une énorme partie des artistes dispo en p2p y gagnent, même et surtout au long terme.
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