La Statuette Mazteque

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Tant qu'ils ne tentent pas de me vendre en tant que catin, danseuse nue ou esclave comme les derniers avec qui j'ai traversé le désert. Ca me va !

Elle eût un grand sourire qui ne diminuaient en rien la triste gravité et réalité de ses paroles.

Je vous suis ! annonça-t-elle à l'homme qui parlait de promenade.
-Voler mes mains, encore faut il qu'ils les voient voler... chuchota en maugréant Clisthène, vexé et certes encore un peu naïf avant de reprendre à voix haute. Et du moment qu'on ne tente pas de me vendre comme bête de foire aussi...

Puis, il suivit simplement ses compagnons, les mains dans les poches.
Bon je vais pas passé mon temps a observé toute les personnes qui passe ici...marmonna la jeune femme qui était resté un peu a l'écart.
Si on veut bien de moi, je veut bien vous suivre.
« Hé bien, venez faire les courses avec nous, Adelicia.

Petite Lune, reprit le barde une fois hors de la taverne, vous avez la mémoire courte ! Nous escorterons cette caravane jusqu'à l'isthme de Chult, d'où nous continuerons seuls vers la jungle.

Vous devez savoir, ajouta-t-il à l'intention des deux nouveaux membres, que nous recherchons un voleur de relique, pour le confondre et rendre l'objet à Atahualpa, l'étranger qui est resté à la taverne.

Adelicia, Clisthène, je propose que vous soyez les éclaireurs de notre convoi, les lanceurs de sorts resteront autour des véhicules. Avez-vous des commentaires ou des questions ?»
« Les soirs j'imagine, et on grignote en cours de route...»

Gareth s'arrêta devant une échoppe dont le vendeur proposait des accessoires pour aventuriers, et choisit quelques trousses, sous l'oeil suspicieux d'un commis gnome.
Adelicia regarda le groupe d'aventurier et décida de rabattra sa capuche, dévoilant son visage au trait fin, ses beau yeux vert et ses long cheveux blond.
Elle ne dit rien, n'ayant apparemment aucune objection a être éclaireuse.
Un peu plus tard, lorsque le petit groupe revint à la taverne, ils trouvèrent Daermon dans la pièce commune en train de discuter avec deux étrangers autour d'une choppe de bière. Il y avait, face à lui, un nain en tenue de voyage qui tournait le dos aux nouveaux venus, la main reposant sur le pommeau d'une lourde hache à deux mains. Et à la droite du nain, un homme du désert portant le cheich local.

Lorsque le prêtre vis ses compagnons de route arriver, il se leva pour aller à leur rencontre.:
"Voici nos employeurs, le nain s'appelle Galoin et cet humain sera notre guide, il se nomme Azenbar. Ils n'attendent plus que nous pour partir."
Dolothion survola l'homme coiffé de son cheich et les deux nains puis se posa sur la poutre qui les surplombait.
Il jeta un regard morose à Petite Lune puis s'affala complètement sur le bois poussérieux.
Un peu de repos en prévision d'une longue traversée dans les étendues arides du Calimshan ainsi qu'un bon repas si les compagnons du dragon-nain daigne dépenser quelques pièces pour assouvir la faim de leur irritable compagnon ne serait pas de refus...
Clisthène regarda un instant les deux hommes puis l'ensemble de la taverne. Puisqu'on lui avait interdit de voler les employeurs, il pouvait bien se permettre de le faire sur d'autres inconnus. Discrètement, profitant de sa taille et de ses vêtements, il alla fouiner dans la salle comme tout bon voleur qui se respecte.
«Daermon a été assez peu loquace quant à votre commerce...

Nous en direz-vous plus, au moins pour que nous puissions savoir si nous devons craindre les pillards, ou les pillards ET les gardes ET les guildes concurrentes ?»
Le nain pris tout son temps pour jauger le barde avant de lui répondre d'un ton ferme:
-"Je vous engage pour assurer la sûreté de la caravane, et pas pour poser des questions, maintenant si vous avez peur je ne vous retient pas, je trouverais d'autres gardes."
«Ca va, ça va ! On vous suit, allez.»


Le groupe prit la suite du Nain pour rejoindre la caravane, le guide Humain traînant derrière, vraisemblablement jaugeant ses futurs coéquipiers.

Il fallut sortir de l'enceinte du caravansérail, car le convoi était parqué à l'écart de la foule.
Le reste de l'équipe était constitué uniquement de Nains, enveloppés dans des pantalons bouffants et de longues tuniques claires. Plusieurs s'étaient enveloppé la tête dans un turban qui pouvait protéger la bouche et le nez du sable.

Ils se retournèrent à peine pour saluer les arrivants, trop occupés à arrimer définitivement de gros coffres sur les harnais de leurs chameaux et chevaux.

«En route !» tonna Galoin quand tout fut prêt, «Nous vous suivons, Azenbar.»

Le guide prit alors la route du Sud d'un bon pas, et sans plus se retourner, mena le convoi vers le désert, pour l'instant en suivant la route conventionnelle.



Gareth compta 8 convoyeurs, plus Galoin et Azenbar. Il y avait 4 chevaux et 6 chameaux, tous lourdement équipés.
Rien ne laissait deviner quoi que ce soit sur le contenu des caisses, les Nains, à part le meneur, n'avaient pas d'armes apparentes...

Le barde allait conclure que tout était normal quand il se rendit compte que la luminosité baissait rapidement.


Le groupe était parti discrètement au coucher du soleil, à l'heure où tout marchand qui se respecte établit un bivouac et décide des tours de garde !


.
*Tinuviel suivit avec un crayon et son calepin à la main, elle ne pouvait s'empêcher de griffonner et de regarde le groupe, le convoi, les différents coffres ou sacs et le désert en lui même.*
Voltigeant dans le crépuscule du désert, Dolothion tentait de s'approcher de la mystérieuse caravane poussé par la curiosité.
Quelques oiseaux de nuit poussèrent de hideux crôassements à glacer les sangs, le vent commençait à se faire glacial et des ombres inquiétantes jouaient à la périphérie du convoi...
Vision dû à la fatigue ou simple réalité, quelques aventuriers sortirent leurs armes à demi du fourreau...
Stressé, il avait horreur de ce sentiment. Malgré qu'il se soit rempli les poches à l'auberge, Clisthène ne sentait pas ce groupe, ni cette caravane. Mauvais signe car il sentait aussi sa chaîne remuer doucement contre son bras, prête à égorger le premier venu. Il avait fini par remarquer que c'était surtout lors d'une forte émotion qu'elle sortait, indifférente et cruelle pour accomplir son oeuvre de mort. Suant à grosses gouttes sous sa capuche, il s'efforça de se calmer.
Salambö allait légère, insouciante. Ses petites babioles cliquetant sur elle comme les clochettes d'un songe dont on ne voudrait pas sortir. Elle rabattit un manteau sur ses épaules, la nuit le désert était froid, mais pas insupportable.
Elle eût un léger rire cristallin qui fût porter loin tant le silence était pesant.
Puis elle parla comme pour rassurer ses compagnons.


Ne vous en faites pas, il vaut mieux voyager de nuit ici, contrairement au reste du monde. C'est le seul moment où on peut voyager sans trop vider nos réserves d'eau. C'est aussi la nuit qu'on peut trouver les animaux qui servent à refaire nos stocks de nourriture lorsqu'on en manque.

Grâcieuse, elle dansait presque en avançant.
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