[Broc] Lieutenant Athaedis d'Orlion

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Il y a de cela une dizaine d’année, le jeune Athaedis vivait paisiblement avec ses parents dans le village de Ludlow. Son père, Ediarus d’Orlion, était un scribe renommé. Ses œuvres, connus des habitants de la région, étaient toujours très appréciés et recevaient toujours de très bonnes critiques. Athaedis était très fier et très proche de son père. Ce jour là, son père s’adressa à lui.

« Athaedis, un jour je suis sûr que tu arriveras à faire ce que tu souhaites lorsque tu trouveras ta voix. La Lumière te guidera , il faut que tu ailles au bout de tes rêves. Promet le moi.
- Je t’en fais la promesse. Rien ne me ferait plus plaisir que de voir un jour dans ton regard autant de fierté que j’en ai à ton égard.
- Mais je suis déjà très fier d’avoir un fils comme toi, tu n’as rien à me prouver. »

Un peu plus tard dans la journée, Athaedis se rendit chez le poissonnier de Ludlow afin d’y acheter quelques poissons pour le dîner. En chemin, il vit un attroupement de personne autour d’un Lieutenant. Curieux, il décida de s’approcher et d’écouter le discours tenu par cet homme qui dégageait une grande prestance :

« Venez rejoindre les rangs de la garde d’Albion, jeunes gens ! Venez servir votre Royaume et votre Roy ! »

Le Lieutenant bombait légèrement le torse, il semblait sûr de lui et toutes les personnes aux alentours semblaient l’admirer. « J’aimerai tellement être à sa place, pensait Athaedis, mon père serait si fier de moi. » Soudain il vit tout autour de lui des mains qui s’élevèrent vers le ciel. Plus de la moitié des gens présents s’étaient portés volontaires. Sans trop réfléchir à ce qu’il faisait et se laissant guider par son instinct, Athaedis leva sa main à son tour. Le Lieutenant commença à noter tout les noms des personnes volontaires. Tous ne serait pas retenu et la sélection s’avérait être des plus difficiles. Le Lieutenant s’avança vers Athaedis :

« Votre nom.
- Athaedis d’Orlion. »

Le Lieutenant nota rapidement son nom sur un parchemin. Quelques jours plus tard Athaedis apprit qu’il avait été admit dans la garde d’Albion…

Le Lieutenant s’avança vers Athaedis :

« Votre nom.
- Athaedis d’Orlion. »

Le Lieutenant nota rapidement son nom sur un parchemin. Puis le Lieutenant releva la tête et s’adressa de nouveau à Athaedis.

« Enchanté de faire votre connaissance Garde Athaedis, je suis le Lieutenant Adenas de Hisgard. Venez je vous prie, le Colonel nous attend. »

Athaedis et le Lieutenant quittèrent donc Ludlow afin de se rendre à Camelot pour rejoindre le Colonel Julian. Cela faisait maintenant dix ans qu’Athaedis était Garde. Il était resté à Ludlow pendant toutes ses années étant donné qu’il avait pu obtenir un poste dans ce village. Il avait notamment participé à de nombreuses arrestations de brigands qui sévissaient dans la région. Certains d’entre eux étaient réputés et leurs arrestations firent qu’Athaedis attira toute l’attention de ses supérieurs.

Le Lieutenant Adenas de Hisgart venait de rentrer d’une grande mission maintenue secrète par les hauts gradés de la garde. Ce que l’on savait aujourd’hui c’est que cette mission lui valu une récompense, une médaille remise par le Duc Bors en personne. On raconta également que le Lieutenant devrait bientôt recevoir une nouvelle promotion, il serait nommé Capitaine selon les rumeurs. Son nouveau grade lui confèreraient de nouvelles responsabilité, si bien qu’il ne pourrait plus s’occuper directement de la Garde d’Albion. Un nouveau Lieutenant serait donc nommé pour le remplacer et si on en croit toujours les rumeurs ce nouveau Lieutenant ne serait qu’Athaedis d’Orlion.
La thaumaturge avait rencontré le nouveau Lieutenant sur les bord d'un lac de faubourgs de Camelot. La discussion qui s'en est suivis ne fit qu'assombrir son humeur. L'aide qu'elle lui avait demandé avait été clairement refusé. Cela lui confirmait certains soupçons... Elle retourna donc au Temple pour faire son rapport quotidien...
[Jorah On]


Le Maître d'armes fronça les sourcils

- D'après les rumeurs, un nouveau Lieutenant aurait fait son apparition pour reprendre les rennes laissés par le Lieutenant de Hisgart ?
Non, j'ai choisi ma voie...
Heaven venait de sortir à l'instant du bureau du Lieutenant Athaedis. La réunion qu'il venait d'avoir avec lui était plutôt tendue. En effet cela faisait déjà plusieurs jours que le Lieutenant le cherchait partout.

"Bon ce n'est pas grâve, pensait Heaven, l'important est de lui prouver ma valeur."

Heaven avait remarqué que quelque chose dérangeait le Lieutenant. Peut être était-ce du au fait qu'Heaven était un sorcier et que cela n'était pas courant pour un sergent.
Le vieil homme passant au bas de la tour de garde interpella le Sergent et lui aggripant le bras:

Les sorciers ont toujours été craints et haïs Sergent, nos pouvoirs sont issus des arcanes noires de la magie et le secret qui tombe sur nos spécialités ne peut attirer que suspicion. Auriez vous oublié qui vous êtes Heaven de Opensky? Je vous ai connu bien plus téméraire et intimidant. Votre obéissance mènera a votre perte.



Le relâchant il s engouffra sous une des portes jouxtant l'académie lui lançant un regard noir et énigmatique.
Il y a des personnes que l'on croise toujours à des moments les plus inattendus. C'était le cas du sorcier Atalantis, il avait l'habitude de croiser le chemin d'Heaven dès que celui ci avait des doutes sur ses convictions. Il l'avait aidé à remettre de l'ordre dans ses esprits lorsqu'il menait sa quête afin de devenir garde. Et voilà qu'il revenait aujourd'hui lui tenir ce discours des plus mystérieux.

"Innutile de repenser à tout ça pour le moment, se disait-il en lui même, il est temps que je me reprenne."
Meriopal, fidèle à ses habitudes arpentait les rues de Camelot et y constata une étrange sérénité...

Ce jour, il croisa son nouveau lieutenant et s'engouffra avec lui dans ses quartiers....

Une Heure plus tard, les badauds purent apercevoir un garde de Camelot rejoignant la foule extérieur avec une mine bien réjouie...

Il commença dès lors à arpenter les ruelles de Camelot..
<Observait déjà depuis un moment le nouveaux Lieutenant faire ses rondes en Camelot>

Bien... Un nouveau Lieutenant...

<murmure>
La garde doit toujours payer pour le sang versé par notre compagnon exécuté en place publique et pour ceux injustement arrêtés et maltraités dans la prison des Défenceurs...

Il me faut prévenir mes compagnons.

<Disparait rapidement dans une ruelle sombre>
Le lieutenant venait de faire parvenir son deuxième rapport au Colonel Julian. Apperemment, il semblerait que le contact avec Avalon allait se renouer d'ici peu. Mais il n'avait pas la moindre confiance envers cette thaumaturge qui n'arrêtait pas d'essayer de prêcher le culte de Ceridwen jusque dans les saintes contrées de Camelot. Mais il y avait un autre problème bien plus urgent, il devait songer à reprendre le recrutement de nouveaux gardes d'ici peu.
Assis devant son écritoire, à des lieues de Camelot, Ezayr s'apprêtait à reprendre l'étude qu'il avait laissé là la veille au soir. C'était un matin froid et brumeux typique du sud d'Albion. Le sicaire c'était retiré pour méditer sur son monde et tirer leçons de ses aventures passées. Sa main gauche allait saisir la plume lorsqu'on frappa a sa porte.

-Messire, la Confrerie m'envoie pour vous donner ce message.
-Entre et donne-moi ça, mon garçon. Il y a bien longtemps que je n'ai pas eu de nouvelles de ces coquins.

Ezayr défit le ruban qui entourait le parchemin, et déroula le fin papier. Apres lecture, sans la moindre expression sur son visage, le sicaire approcha le message de la bougie de son écritoire pour le brûler complètement.

-Je vois, ainsi le Lieutenant Adenas de Hisgart a enfin son remplaçant. Il m'a l'air... Motivé... Mon gars, part donc en bas et demande a ce qu'on prépare mon cheval. Je part avec toi. Tiens, tant que tu es debout, apporte-moi ma cape de la Garde, il faut que je parle à ce Athaedis d'Orlion.

Avec un soupir, Ezayr retira ses haillons, ouvrit une armoire et en retira sa vieille armure de cuir qui lui était si chère, ainsi que ses poignards longs. Malgré tout ce temps éloigné des troubles d'Albion, il retrouva ses anciens réflexes et s'équipa rapidement. Puis, le coeur battant, il mit la cape rouge vive de la Garde. Il sortit rapidement, et se rendis aux écuries ou l'attendaient le palefrenier et le messager.

-Nous partons maintenant mon garçons. Je t'offrirais un verre au Mug quand nous seront arrivé à Camelot.

C'est ainsi que deux ombres s'enfuirent dans les brumes, en direction des terres du Nord...
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