C'est quand la revolution ?

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Tout ceci me rappelle une " notion de Philo " qui pourrait être traitée.. Je me souviens avoir lu quelque chose dans ce sens.. Je cherche et je vous trouve ça..



Citation :
Existe-t'il des violences légitimes ?

L'ont pourrait se placer sur deux visions différentes :

1. Tant sur le plan individuel que social, il existe une violence légitime, qui s'oppose à la violence contraire à la morale ou à la loi.
2. La violence est agression : elle est contraire à la raison, et elle n'est pas un droit.


1.

- La légitime défense est souvent légitime violence.
Le droit considère que tout acte, toute attitude sont légitimes à partir du moment où la personne qui est l'auteur est dans son bon droit.

" Le principe conceptuel que la violence se détruit elle-même a sa manifestation réelle en ceci qu'on annule une violence par une violence" Friedrich Hegel.

On peut donc considérer qu'il est légitime de se mettre en colère quand les idéaux de la moralité sont bafoués, qu'il " est juste de s'emporter quand il le faut, comme il le faut et contre ce qu'il faut ". Aussi puis-je légitimement utiliser la violence qui porte atteinte à mon intégrité physique, morale, à ma liberté.

- Le pouvoir politique peut être dans son droit lorsqu'il a recours à la violence.
Un Etat de droit n'est concevable que s'il repose sur l'ordre et le respect des lois. Lorsque ses fondements sont mis en péril (ce peut être le cas des attentats terroristes), lorsque l'ordre social est en danger, l'Etat peut se voir contraint d'utiliser la violence pour protéger la société.

- L'opposition à la violence de l'Etat est parfois juste.
La violence n'est pas toujours la forme spectaculaire de l'application de la force. En effet, la politique en tant que régulation de la vie sociale peut devenir violence sous de multiples aspects : elle impose des contraintes, elle me "force" a adopter tell ou tel comportement. Si, avec d'autres, je considère que ce que m'impose de force l'Etat constitue une violence injuste et intolérable, j'ai le droit et même le devoir de m'opposer à l'oppression par la violence.

--> La violence est légitime si et seulement si elle a pour finalité de mettre un terme à une autre violence, celle qui menace l'individu et la société.

2.
- L'échange d'idées contre l'échange de coups
La violence est la négation de la raison humaine, la négation de la justice et du droit rationnel qui règle et harmonise les rapports entre hommes.

" Il est légitime de désirer ce qui réduit la quantité de violence qui entre dans la vie des hommes, il est illégitime de désirer ce qui l'augmente. " Eric Weil.

Le " droit de violence " contenu dans " violence légitime " est en soi contradictoire. La force ne confère aucun droit.
Tout au contraire, la fonction du droit est de s'opposer à la violence.
Ainsi que le dit Alain, " Le pire des maux est que peut être la justice se fasse par la force, car cela fait haïr la justice ou l'aimer mal " . Si l'échange des idées est toujours fécond, l'échange des coups est toujours la marque d'une raison tenue en échec.

- Il faut distinguer force et violence.
Une force rationnelle et maîtrisée est une puissance qui cherche à convaincre et s'adresse à l'intelligence. Ainsi, Rousseau dit qu'il faut forcer les hommes à être libres. Il n'en va pas de même pour la violence, qui, d'une manière ou d'une autre, est aujourd'hui destructrice. Mise au service de certaines idées, elle aboutit immanquablement au fanatisme. Ce dernier, en tant qu'il nie à autrui, sa conscience libre et raisonnable engendre lui-même la violence. On peut admettre que la violence soit fondée et que le rapport de dominant à dominé qu'elle instaure, lui donne souvent le dernier mot, mais cela ne lui confère aucune légitimité. Elle est donc dans tous les cas illégale, même si elle peut servir à rétablir la légalité.

--> Si la violence pouvait avoir valeur de droit, c'est la notion même de droit qui serait à remettre en cause.




=> D'un point de vue moral et philosophique, on ne peut que condamner la violence ( qu'il faut distinguer de la force ). Mais du point de vue du réalisme politique, les choses ne sont pas aussi simples. Un pouvoir, qui par refus de viole,ce, laisse se développer des violences qui rongent la société est plus condamnable qu'un pouvoir qui use de la violence pour assurer la paix civile. La violence est toujours un mal, mais un mal qui est parfois nécessaire dès lors qu'il s'agit de défendre l'essence et la dignité de l'homme, c'est-à-dire sa liberté.
Comme l'a dit Guntar, la socièté est à l'image de ce que nous sommes. Une société déprimante qui privilégie le matérialisme et l'individualisme. Si on veut changer les choses, c'est avant tout la manière dont l'homme pense et perçoit le monde qui aurait besoin d'une révolution. Et pour ça, je crois que sa se joue en premier lieu, au niveau de l'éducation des enfants. Meme si ça peut paraître utopique et ressembler à un délire hippie, je pense qu'on devrait rajouter 2 matières qui manquent cruellement dans nos écoles aujourd'hui. Le sens critique et la spiritualité. Le sens critique, c'est à dire apprendre à raisonner par soi même, pas seulement apprendre des règles de calculs ou des dates d'histoires par coeur (j'en ai jamais retenues beaucoup). Pourquoi ne pas apprendre à nos jeunes des valeurs comme le partage, la tolérance, la compassion,l'estime de soi etc... pour finalement transformer la peur en amour (comme c'est mignon). Ca ferait des adultes un peu moins dépressifs, et plus responsables qui serait capable d'agir ensemble pour créer une société voir, un monde meilleur sans sombrer dans le défaitisme ou le je m'en-foutisme.
En résumé, c'est une bonne dose de sagesse qu'il nous faut, et peut être aussi (attention, attaque personnelle généralisée)un bon coup pied au cul.

peace and love
Citation :
En fait, marre de réfléchir, révolution pacifiste ou pas, il faut que ca se fasse un jour ou l'autre, et si ce n'est pas pour nous, ce sera au moins pour nos enfants ...
Combien de generation ont pensé a ça avant que nous meme nous posions la question.
et surtout ... combien encore se diront cela avant que les choses changent ?
Citation :
Provient du message de morphin
Pourquoi ne pas apprendre à nos jeunes des valeurs comme le partage, la tolérance, la compassion,l'estime de soi etc... pour finalement transformer la peur en amour (comme c'est mignon). Ca ferait des adultes un peu moins dépressifs, et plus responsables qui serait capable d'agir ensemble pour créer une société voir, un monde meilleur sans sombrer dans le défaitisme ou le je m'en-foutisme.
En résumé, c'est une bonne dose de sagesse qu'il nous faut, et peut être aussi (attention, attaque personnelle généralisée)un bon coup pied au cul.

peace and love
Ben t'a tout dit, c'est la façon d'éduquer les enfants qui dicte le monde dans lequel on vit. Y'a peut-être une vrai réforme à faire sur la façon d'éduquer les enfants dans notre société...
Citation :
Provient du message de morphin
Comme l'a dit Guntar, la socièté est à l'image de ce que nous sommes. Une société déprimante qui privilégie le matérialisme et l'individualisme. Si on veut changer les choses, c'est avant tout la manière dont l'homme pense et perçoit le monde qui aurait besoin d'une révolution. Et pour ça, je crois que sa se joue en premier lieu, au niveau de l'éducation des enfants. Meme si ça peut paraître utopique et ressembler à un délire hippie, je pense qu'on devrait rajouter 2 matières qui manquent cruellement dans nos écoles aujourd'hui. Le sens critique et la spiritualité. Le sens critique, c'est à dire apprendre à raisonner par soi même, pas seulement apprendre des règles de calculs ou des dates d'histoires par coeur (j'en ai jamais retenues beaucoup). Pourquoi ne pas apprendre à nos jeunes des valeurs comme le partage, la tolérance, la compassion,l'estime de soi etc... pour finalement transformer la peur en amour (comme c'est mignon). Ca ferait des adultes un peu moins dépressifs, et plus responsables qui serait capable d'agir ensemble pour créer une société voir, un monde meilleur sans sombrer dans le défaitisme ou le je m'en-foutisme.
En résumé, c'est une bonne dose de sagesse qu'il nous faut, et peut être aussi (attention, attaque personnelle généralisée)un bon coup pied au cul.

peace and love
J'aurais voulu couper un peu la taille du quote, mais j'ai trouvé
ca vraiment bien
*clap clap*
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