Provient du message de
Ligeia Zenox
J'aurais dû mettre un gros "je déconne" pour que tu comprennes... Tu es sûr d'avoir lu ma dernière réponse?
Je suis presque tentée de m'auto citer...
ok
Pour ta petite histoire... bah des hommes qui ne foutent rien et qui parlent de foot et de cul au boulot ça existe aussi. Attention, ça ne justifie pas l'attitude de cette femme, c'est dégueulasse qu'elle déguise en sexisme les reproches à son absence de travail. Si c'est comme tu le dis, alors elle ne mérite pas son poste et elle ne rend pas service aux femmes qui travaillent dur pour être reconnues dans le monde du travail.
Je parle de cul au boulot (avec les femmes aussi... voire surtout avec elles... donc le préjugé homme parle cul... beuh) et on se paie de bonnes tranches de rire. Mais le travail est fait. Les deux sont pas incompatibles. Nous sommes dans une banque en pleine restructuration, les glandeurs, il en reste plus trop. 250 personnes restent sur 450, ça augmente la charge de travail, et seuls les meilleurs restent.
C'est comme ça. Et regarde l'économie, les licenciements collectifs, c'est la grande rigolade pour l'instant... donc je doute qu'il reste encore beaucoup de gens qui foutent rien.
C'est l'individualisme encensé, et rien à voir avec homme/femme. Les gens se battent pour avoir une place et ça me gonfle sincèrement qu'on vienne faire du rapport "autant d'hommes que de femmes" ; seuls les gens les plus utiles à l'entreprise restent, c'est tout.
Et les entreprises ne s'embêtent pas avec des considérations philosophiques ou sexistes, c'est du terre-à-terre pur et simple : moi employeur, je veux des gens performants et malléables, je prends ceux qui le sont le plus. Et même si c'est un scandale, même si c'est injuste, une femme qui a des enfants ou risque d'en avoir va non seulement partir pendant 3 à 4 mois congé maternité mais en plus expose l'entreprise au risque que la famille passe avant le boulot pour elle après accouchement ; et l'entreprise ne veut pas s'exposer à ce risque ; ça peut ne jamais arriver, mais l'employeur n'a pas les moyens de faire autrement, on sape du monde à tout va, c'est ignoble socialement mais c'est la réalité économique. Donc oui, les postes à plus hautes responsabilités vont y être regardés à deux fois avant de les accorder à une femme. Mais dans ta vision, si elle a pas de gosse et/ou si elle a un passé où elle a clairement démontré son attachement à l'entreprise, si elle est compétente et si elle a un certain âge (plus trop de risques d'un changement de manière de vivre pour transfert boulot -> famille), elle aura son poste sans problème, femme ou pas femme, mais c'est rare simplement parce que les conditions sont nombreuses et c'est pas du sexisme, c'est de l'économie, du capitalisme, la nécessité de ne pas se planter dans l'investissement que l'entreprise va faire dans la personne ; et oui c'est moins risqué avec un homme, déjà rien que par l'aspect purement physiologique où l'homme n'a pas besoin d'un repos d'accouchement (largement mérité, je le reconnais, dans le cas de la femme mais ça fait pas les affaires de l'entreprise qui doit réduire ses frais de personnel ^^ ; sélection économique où l'individu est pris comme un outil et on garde les outils qui sont le moins susceptibles de "lâcher" les entreprises... et un poste à haute responsabilité suppose un investissement considérable de l'entreprise, il faut le rentabiliser). Point, fini la discussion monsieur ou madame l'employé(e), j'ai du travail maintenant, merci et bienvenue dans le monde réel.