Bon, Buffy fini, j'attaque, le temps de retrouver mes cours et ça devrait aller
Kant philosophe Allemand du XVIIIème est à l'origine d'une véritable révolution philosophique. Kant réfute, en effet, la métaphysique dogmatique du système de Wolff.
En effet, Wolff systématise la métaphysique en prenant appui sur la distinction entre la "métaphysique générale", ou ontologie (science de l'être en générale, ce qui correspond à la recherche sur l'être en tant qu'être.), et la "métaphysique spéciale", elle-même constituée de trois sciences rationnelles (ni empiriques, ni dépendantes de la révélation) : la psychologie, la cosmologie (ou science du monde comme totalité) et la théologie (ou science de Dieu).
Kant a donc dans "la critique de la raison pure" apporter une correction fondamentale à la métaphysique leibnizienne et Wolffienne en rejetant l'idée qu'il n'existe qu'une différence de degrés entre les représentations sensibles et les représentations intellectuelles, du confus au distinct.
Kant perçoit donc dans la sensibilité et dans l'entendement deux sources spécifiques de la connaissance, irréductibles l'une à l'autre. Concernant la sensibilité, sa spécificité réside dans l'immédiateté de la référence aux objets (intuition) : la sensibilité est pure passivité, réceptivité. Par opposition l'entendement procède par une démarche discursive (par concepts, idées). Pure spontanéité l'entendement opère la synthèse du divers donné par l'intuition sensible.
L'homme, dans sa finitude, ne peut être affecté que par des objets qui se donnent comme phénomène de l'intuition sensible, et ne peut donc accéder à une intuition suprasensible (laquelle est réservé à Dieu). L'association des intuitions et des concepts est indispensable pour qu'il se forme une connaissance, c'est à dire une pensée dotée d'un contenu. Kant admet donc que toute connaissance commence avec l'expérience, tout en précisant qu'elle ne provient pas entièrement de l'expérience. Ce que l'expérience ne fournit pas, par définition, c'est un critère de validité universel et nécessaire.
Même Hume reconnait une telle validité, tout au moins pour les propositions mathématiques qui sont vrais par la seule vertus des opérations de la pensée, indépendamment de l'expérience.
C'est ce que Kant appelle : "des connaissances a priori".
Voilà, toute cette démonstration ne représente que le chapitre I et II de l'introduction de la critique de la raison pure, soit 4 pages sur un livre de 576 pages... je vous laisse maintenant imaginer pourquoi Kant est considéré comme "difficile"...