Je reprends juste une petite partie (déjà quotée par Alaman... d'ailleurs) du texte de Fenrhyl:
De nos jours tu travailles pour un patron qui possède les outils de production, et on te paye pour ce travail, puis on taxe le patron sur la richesse qu'il a créé (et donc sur celle que tu as perçu.)
Euh oui, mais comme le rappelle Alaman, de toute façon ce qu'apporte le patron au départ (l'outil de production) ne servira à rien tout seul.
D'où la nécessité d'avoir des employés.
Ensuite il faut donc trouver un équilibre entre les intérêts du patron et ceux des employés.
Lors de la révolution industrielle (où ce schéma était déjà vrai), la tendance était au net avantage du patron. Il avait l'outil, les employés pour le faire marcher, et donnait très peu en contrepartie, en dehors du salaire lui même.
Au fur et à mesure on a essayé d'obtenir un équilibre plus sain, qui bénéficie aux patrons et aux employés.
C'est cette recherche de l'équilibre qui gouverne les sociétés actuelles.
Et qui les a toujours gouvernées d'ailleurs. Quand le déséquilibre est trop grand, d'un côté ou de l'autre, ça ne fonctionne plus.
La vérité ici, c'est que ceux qui réussissent sont lapidés. Qu'ils soient généreux envers les autres ou que ce soient des requins quelle importance.
Heu, faut quand même pas exagérer. Je dirais même que la tendance actuelle est à l'inverse. Ceux qui réussissent sont encensés, et tout le monde veut réussir comme eux, par n'importe quel moyen.
C'est un patron, il peut en prendre plein la tête cet affreux, ça lui apprendra à être mieux loti que nous. Mais surtout, lorsque monsieur X achète un T-shirt à 1€50 fabriqué en Malaisie par des mômes de 10 ans c'est pas de sa faute, il a pas les moyens vous comprenez. Et puis c'est jamais que de la faute de ces salauds de patrons qui exploitent les petites gens. lui il n'y est pour rien. Ca n'empêchera pas monsieur X d'ouvrir grand sa gueule pour cracher sur le frère de Sarkozy lorsque celui-ci enverra en retraite anticipée ses ouvriers du textile pour en prendre d'autres, plus jeunes et moins chers, histoire que son entreprise puisse tenir tête à la concurrence asiatique
Le cercle vicieux que tu décris existe bel et bien, c'est très clair. Mais pourquoi ne pas le remettre en question justement ?
En gros, ce sont exactement les débats actuels.