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Journal d'Elonne
Cher journal,
Ma première escapade en Béryl m'avait beaucoup amusée, mais il est vrai que ca avait été une tres jolie ballade, flaner doucement en decouvrant cette nouvelle terre.
Hum, c'est peut etre justement cette flannerie qui avait légérement déplue au prince Lovernios, j'aurai du etre plus sérieuse en contant mon expedition. Et au vu de la réaction follement enthousiaste du prince, je n'avais pas jugé fondamentalement utile de parler de la rencontre avec Zorki, Foo et Garret. Mon intuition féminine me disait qu'il valait mieux eviter de mentionner que cette ballade s'etait faite en compagnie de Midgardiens et Albionnais.
Pourtant cette terre que l'on nommait val avait été édifiée par les pouvoirs des mages des différents royaume : une terre neutre, avec un fort neutre en son centre. Seul les diplomates devaient s'y rendre, les magiciens avaient placé un champ de répulsion qui en interdisait l'accès aux vieux soldats, aux gens qui avait trop vu de guerre. En effet, comment forger la paix quand le coeur ne pense plus qu'a la guerre, presque par habitude. Mais cette louable entreprise fut vouée à l'echec. Les magiciens des différents royaumes, ne s'etant pas concertés auparavent, avient édifié 3 terres semblables, et y avaient dressé leur propres barrières magiques. Ce qui ne devait etre qu'un fut donc divisé en 3. Seul le fort, qui devait rester neutre au centre de la zone, siege des négociations, pouvait rappeler lequel des royaumes avait édifié la terre en question.
Quartz, Ambre et Béryl etaient crées.
Chacun des royaumes rejetant la faute de cette création multiple sur les autres royaumes, cela ne fit qu'endurcir un peu plus le conflit déjà existant. On ne sait qui fut le premier, ni qui fut le dernier, mais le combat des royaumes se poursuivait désormais également en ces lieux !
Par l'aide de la déesse, je vais essayer de repartir vers cette terre que l'on nomme Béryl, y esperant secretement renouveller mes trois précedentes rencontres. Thradril a accepté d'emprunter discretement un médaillon de teleportation, me voila donc parée. Qu'importe si je n'ai pas exactement le droit de m'y rendre, en courrant sur les ailes du vent, personne ne me verra.
J'entonnais, médaillon autour du coup, les mots du voyage, alors que Glasny finissait son incantation. Me jetant au dernier moment sur le cercle de pierre, je reussi a me rendre au val.
M'eloignant rapidement du fort hibernien sous l'oeil suspicieux des gardes, je me dirigeais vers le fort Albionnais.
Helas, nul chevalier en armure brillante n'etait présent. Je commencais à désespéré d'apercevoir âme qui vive, quand un leger souffle derriere moi me fit me sursauter. Un homme à la peau mat se tenait la, derriere moi, m'observant sans bouger. J'avais grande peine à le voir, tant était grande son habileté a se confondre avec le paysage ambiant.
Alors meme que j'essayais d'etablir un minimum de conversation, celui-ce detourna prestement et alla vers son fort en haut de la colline. Attitude étrange, j'esperais que mes piètres mimiques pour tenter de communiquer ne l'avait en rien offusqué. Ce n'etait point le cas, fort heureusement, car je le vis peu de temps apres revenir accompagné par 4 hommes.
Un homme mat de peau comme lui, qui semblait encore plus habile en l'art de la dissimulation. Un homme, assez grand, mince et élancé, qui semblait pouvoir manipuler les esprits a son aise, du moins pouvais je en juger par le gobelin qui le suivait partout, et qui semblait complètement subjugué. Un Homme qui ressemblait a Zorki, mais qui portait par contre une armure comme celle de Foo. Les midgardiens et les albionnais échangeais peut être leur secret de fabrication concernant les armures, mais cela m'etonnerait. Enfin venait le dernier homme, de stature impressionante, que j'avais pris pour une firbolg de loin, a cause de l'etrange jupe qu'il portait par-dessus son armure. Etrange et curieuse coutume que cette jupe, je retins néanmoins mon fou rire, ne voulant en rien le véxer.
Tres amicaux, ils commencerent a me montrer des objets etranges, objets ou armes que l'on ne trouvait nulle part en Hibernia, surement le fruit du travail laborieux des artisants Albionnais.
Déballant leur objets, ils voulaient m'en faire cadeau. Mais je ne pouvais accepter de tels présents, et surtout, si je les avais accepté, comment expliquer leurs origines une fois revenu en Hibernia.
Le silence fut alors romput par un ignoble beugleument qui venait de leur fort. Redressant prestamment la tete afin d'en voir l'origine, je n'apercevais de loin qu'un autre albionais, de noir vetu, faisant tournoyer son épée au dessus de sa tete, qui tout en courant dans notre direction, braillait ce qui semblait etre à l'origine un chant. Apercevant l'energumène, mes hotes rammasserent prestemment leur marchandise, tout en m'enjoignant de m'eloigner au plus vite.
"La fete est finie jeune barde, le temps de la fuite est venu !"
Une ombre, en ces lieux ! Décidement ces êtres savaient se montrer discret en tout circonstance. Depuis combien de temps etait elle la ? je ne saurais le dire, mais l'heure n'etait pas aux questions.
M'attirant à elle, nous courions desormais le plus vite possible, afin de fuir devant ce nouvel arrivant qui semblait peu enclin au dialogue. Son chant, si toutefois on peut appeler ca un chant, etait trop pressant, et brisait sans cesse ma concentration, ne me permettant pas de réciter les mots du voyage. Je saisi alors rapidement mon tambour afin que la fatigue ne nous accable pas dans notre fuite.
La rage dont cette albionnais faisait preuve a vouloir nous attaquer etait remarquable. Comment un homme peut-il ressentir autant de haine en son coeur !
La déesse nous sourit alors en placant sur notre chemin quelques renforts Hiberniens, et le combat inevitable s'engagea alors...
La mort, c'etait la première fois que j'etais confronté a sa réalité. Cet Homme, fumant de rage quelques minutes auparavent, gisait inerte a mes pieds. J'avais beau essayé d'invoquer la déesse afin de faire revivre son esprit et son corp, la magie de la nature était inopérante sur lui.
La voila donc cette folie, la folie de quelques hommes qui conduisent des royaumes, des peuples entiers, a s'entretuer !
Un petit morceau d'etoffe jaune ayant attiré mon attention, je m'accroupi sur le corp afin de l'examiner.
Cela ressemblait a un blason usé, etoffe jaune, un V rouge au dessus duquel figurait ce qui ressemble a cet animal mystique que l'on nomme griffon. Quelles fautes avait pu commettre cet homme pour ainsi ne pas porter au grand jour ce qui semblait etre les couleurs de sa guilde...
En dessous du V rouge, quelques lettres brodées formaient un nom : Reis.
(suite, Idylle en Béryl, au prochain numéro ^^)
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Provient d'un vieux message de Reis Tahlen sur lequel je n'arrive pas à remettre la main mais qui avait attrait humoristiquement à la puissance du barde en RvR
<Reis> OH MON DIEU ! IL ME CHARGE !
Barde Celte vous attaque avec le sucre d'orge doré de Polypocket.
Vous recevez 10(-8) points de degat
<Reis> Oh ?!
Ca c'etait dans la version MA, dans la version Paladin ca donne :
/flex
Bienvenu au val de Béryl Reisounet ^^
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