Voilà, je crée ce post en demandant aux gens s'ils peuvent et veulent bien raconter des rêves qui les ont marqué
je commence donc pour montrer l'exemple.
imaginez uns scène se passant dans un village dévasté par les bombes, en ruine depuis déjà quelques jours... sous la neige.
Un brouillard blanc flotte, on ne vois qu'à une vingtaine de mètres...
des petits murets de pierres délabrés se découvrent timidement...
un militaire en treilli, les cheveux en brosse, l'air solide, traine sur ce champ de bataille jonché de cadavre... il cherche, mais il ne sait pas ce qu'il cherche... des choses intéressantes, de toute façon. quelqu'un de vivant, quelque objet précieux...
les cadavres éparpillés sont tous découpés horizontalements, comme s'ils avaient été pris dans une immense pale d'hélicoptère tournant à pleine puissance... des bras, des visages tranchés sur lesquels aucun nom ne peut s'afficher...
notre "héros", si l'on peut dire, s'approche d'un tas de neige... le silence est pesant.
Il découvre un homme haletant, la tête dépassant de cette petite colline blanche... il découvre la neige, tire un peu ce rescapé jusqu'à mi poitrine... lui donne à boire, surpris de trouver cet homme... cet homme qui était pris dans la neige depuis 3 jours... 3 longs jours.
Il continue à dégager la neige, et...
et constate horrifié qu'il ne sert plus à rien de dégager. L'homme n'a plus de corps. plus de ventre, plus de jambes, juste une crevasse rouge et humide, et il attendait là depuis 3 jours, mutilé de manière à faire pâlir la mort, mutilé de telle façon qu'il devrait être mort... et il est vivant.
Notre héros, droite stature, courageux, blêmit, recule son visage, et hurle... un hurlement sans fin, un hurlement qui glacera le sang de tout témoin, un hurlement qui dit "non" à l'impossible...
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Un entrepot, une usine... un peu vide, des gens y travaillent.
Je suis avec un ami, nous cherchons quelqu'un... ce quelqu'un m'a volé mes vêtements! Et je suis donc en slip. Je connais le scénario. Je sais où il est... derrière ce mur, il a revêtit mes habits, il nous attend. Mon ami part, je suis seul... et je veux récupérer mes vêtements. Je m'approche.. le type, regard de fou, dos au mur, une tronçonneuse à la main, allumée dans un bourdonnement effrayant.. Je connais le scénario. Il va mourir. Il va se suicider... Je le sais, je ne veux pas y assister. Mais je regarde, hypnotisé, l'outil de bûcheron devenir instrument de mort lorsqu'il la lève et se la plante dans le visage... les petites lames déchirant les chairs, lui, hurlant, pas de douleur, non, juste un hurlement... neutre.
Je recule, me sauve... Je connais la suite. Il a une tronçonneuse plantée dans le visage mais n'est pas mort. Il marche, il marche vers moi. Effectivement... Il tend les bras comme un zombie pendant que du sang dégouline de son visage charcuté... il fini malgré tout par s'écrouler contre un mur. Je veux mes vêtements.. mais je ne veux pas voir ce cadavre. Merci papa pour lui avoir ôté ses habits et me les avoir rendu.
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C'est la nuit. Nous sommes en voiture. Mon frère conduit, il y a une amie derrière, je suis à l'avant. Nous roulons sur les routes, les phares éclairant devant et sur les côtés... côtés que je regarde...
Là, j'ai vu quelque chose... je frissonne. Un cadavre. Un homme habillé de blanc, mort, sur le bord de la route. Ce n'est pas la première fois que je le vois...
Et il y en a d'autres. C'est le troisième mort que nous croisons.
Cela fait des années que je croise des morts sur le bord des routes, et je n'ose rien faire, je laisse d'autres innocents hurler de terreur lorsqu'ils les découvriront...
Nous arrivont chez moi...
Mon chat voit un oiseau bouger dans un arbuste. Il attend... attend.. Saute, bondit et vole dans l'arbre !!!
L'oiseau effrayé s'envole, mon chat décolle et le suit en l'air, en volant comme si c'était superman ! Ils tournoient en l'air, en ballet loufoque et impossible... l'oiseau s'échappe, passe devant le mur blanc... mauvaise idée.
Mon chat pique, fond sur l'oiseau et l'écrase sur le mur comme si c'était une mouche...
Je sens une présence, dans la noirceur de la nuit, dehors.
Comme toujours. Je rentre chez moi je suis en sécurité, même entouré des ténèbres...
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-"Arrête de fréquenter ces gens !!
-Mais maman, ce sont des amis que je vois régulièrement, ils n'ont rien à ce reprocher!
-C'est ça, ils se droguent, boivent comme des trous!
-Arrête, depuis que je suis avec eux ils sont cleans, il n'y en a plus que deux qui fument un join de temps en temps !"
Elle éclate de rire, étrangement.
Je suis interloqué.
Et elle répond :
-"Des joins! Hahaha!!! Mais j'en ai rien à foutre! *elle a un rire strident* J'en fumes des dizaines par jour, moi! Hahahaha!"
Elle a un rire de démente... elle a l'air folle tout à coup..
Je prends peur, je recule...
Elle arrête de rire, fonce vers moi, je ne sais pas quoi faire, j'ai peur, peur de ce qu'elle pourrait faire dans cet état !!!
Elle prend ma main, la tient en l'air, prend une scie à pain de l'autre et la met entre deux de mes doigts... Et commence à scier.
Le sens la lame dentelée déchirer la peau, la chair, j'entends mes os vibrer au passage du métal, et je hurle en regardant le spectacle... Qu'est-ce que je peux faire d'autre?
Je me débat, elle lache prise, je cours... au fond de la pièce. Elle m'agrippe à nouveau et me plaque l'autre main sur une planche en bois... Et elle continue son travail, cette fois du coté du pouce, coupant cette sorte de palmure comme si c'était du beurre... et je hurle encore...
Des gens surgissent, ma mère arrête.
Merci aux hommes en blanc qui l'emmênent à l'asile.
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C'est la guerre.
Ciel noir de nuit et de fumée, torches dans la forêt à côté de la mer... Je nage, je dois aller dans ce camp, avec un compagnon.
Nous arrivons enfin, discrètement... Des militaires sont éparpillés un peu partout dans cette foret d'arbres minces.. deux ou trois tentes contiennent des plans, des gens, des munitions.
Il s'est passé un truc. Un moment, ils sont tous tombés par terre. Ils se sont reveillés comme serviteurs d'une inassouvissable faim... et sont comme des zombies.
Ils s'approchent de nous, tous, regard vide, pas pantelants... Ils veulent nous bouffer! Mon pote a un regard étrange aussi... Il me regarde, un regard aussi vide que les autres, un semblant de sourire de pantin, et il avance aussi vers moi..
Je recule, dans un cul de sac. Ils vont tous venir vers moi et me bouffer.
Fin cruelle...
Un trou noir.
Mes yeux s'ouvrent, toujours dans la forêt... Tout le monde m'a l'air normal... Et j'ai faim, très faim.
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A vous !
(moi, fou? )
Bon, j'ai lâché le sujet, mais deux autres rêves sympas entre temps : un pote qui tuait un mec à violents coups de cutter, et un autre rêve ou un type mangeait des bouts de lui-même.
il avait bouffé son pénis et son oeil gauche, et triturait les deux orifices vides avec son doigt, ça devait faire mal.
Et il mordait dans un sandwiche uniquement composé de bouts de peau à lui, avec encore de la chair accrochée.
il voulait me tuer à coups de mortier...