Publié par Murs capitonnés
Tes paroles sont aussi vaines que ta vie et celle de l'humanité. Pourquoi chercher à philosopher là dessus ? Notre propre impuissance à concevoir les rouages de l'univers devrait te mettre la puce à l'oreille que d'y penser ne t'apportera que des noeuds de neurones. Nous ne pouvons rien savoir, rien prouver. Nous sommes impuissants, et pour l'éternité. Balaie-moi un peu tout ça !
Saloperie de nihiliste ...
1 ère question : Je ne comprends pas cette question de retour à l'état initial . Pour moi, la Nature t'as créer, constituer; tu y perds peut être ton existence, certes, mais tu fais encore parti de l'ensemble. Tu as encore ton utilité, une fois enterré, même parmi les vivants, outre tout processus biologique. ( et encore, par processus biologique j'entends décomposition, mais l'affaire des cosmétiques chinois prélevés sur les fusillés, les organes donnés à la science, par exemple, montrent aussi qu'un processus biologique peut être déclenché par nos pairs. )
Ensuite, les enfants.
Ne sont ils pas, quelque part, la prolongation d'une fraction de ton existence ? ( par la continuation d'une idéologie, de traditions, de principes, de codes; le tout par l'éducation )
Enfin, je dis ça, mais j'ai pas de gosses, alors les JOLiens concernés voient sûrement leurs enfants autrement

( je sais, on est des p'tits cons

)
Alors, indirectement, tes actions ne sont elles pas prolongées ? ( toutes tes actions, à mon sens, puisque celles ci sont transmises à ton môme par le biais de la cellule familiale , outre les secrets de familles et l'éventuel lourd passif ... ce qui peut encore provoquer une réaction dans le monde des décénies après ta mort. *se taille un raccourci pour revenir dans le chemin* )
En mourant, pour moi, tu ES dans ton initial; à vrai dire, tu es dejà mort .

( attention, je ne qualifierai pas ceci de déterminisme; je suis désolé, je n'ai pas nécessairement les mots d'un étudiant en philo, ce qui est pourtant ultra important

)
M'enfin, certains expliqueront sans aucun doute beaucoup mieux que moi cette façon de voir les choses
Deuxième question : très brève, puisque j'y ai déjà à moitié répondu; oui, je suis maître de moi même car je peut tenter de comprendre le monde et d'en changer par le biais d'actions que je réalise. Il est cependant, à mon sens, très rarement possible d'envisager toutes les répercussions que peut avoir une action sur la totalité de notre environnement.
Je suis maître, certes, mais jusqu'à un certain stade : je ne suis pas omniscient, et ne peut donc pas toujours avoir raison, et par la même être le maître absolu de ma vie.
Si il y'a un truc qui me submerge, justement, c'est le nombre de facteurs, de possibilités, d'éventualités et de hasard.
Et merde, maintenant je me pose des questions, faites chier quoi