Quand s'éteint la Lumière

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Les chaînes, lourdes.. et les voix constantes qui me martèlent le crâne.. je n’ai que cela en tête.. ces chaînes qui m’ont été mises bien que je me débattais comme un forcené..
Je cherche du regard mes Frères.. la plupart sont à terre et vu le sang qui recouvre leurs armures il ne fait aucun doute qu’ils sont morts.. les autres.. <soupire> les autres, je crains que l’on ne puisse plus rien pour eux hormis prier..
Que la Lumière les prennent en pitié pour avoir failli.. Qu’Elle me pardonne de penser qu’il aurait mieux valu qu’ils n’arrivent pas vivants dans cet Enfer..

Une question arrive toutefois à m’obséder : comment et pourquoi suis-je toujours en vie ?
Je suis distrait par un son de griffes sur la roche.. c’est un bruit bien distinct qui glace le sang.. Il est parfois accompagné de feulements de bêtes ou encore des hurlements sauvages faisant écho aux cris de frayeur des rares survivants encore assez conscients pour subir .. subir.. <secoue la tête> Non.. Je ne veux même pas imaginer ce que ces pauvres hommes vivent..
L’horreur.. l’horreur absolue..
L’odeur du sang m’étouffe presque..

Pour ne pas perdre totalement la raison je me force à me souvenir comment nous en sommes arrivés là.. Je fixe du regard mon heaume que j’ai repéré non loin dans un recoin de cette prison.. <ricane nerveusement> comment est-il arrivé là lui aussi ?

Je revois Camelot..
Je revois la foule autour de nous.. à l’accoutumée nous admirant et jetant des fleurs sur notre passage, comme toujours lorsque nous allions partir en quête d’aventure à chaque fois plus audacieuse.. Nous partirons sous leurs encouragements..
Je revois mes hommes, qui sont également mes amis.. Je remettrais ma vie entre leurs mains, en toute confiance.. Nous attendrons d’être hors de la ville pour ne plus porter ce masque de dignité que le peuple aime tant à aduler, et nous rirons, comme n’importe quelle personne, de choses futiles mais qui allégeront le poids de nos armures.
Nous avions l’intention de visiter une zone inconnue des Abysses.. nous ne craignions rien, la Lumière nous portant à chaque pas et nous étions confiants.. encore.. confiants : ce mot qui représente notre manière de vivre, penser, et qui pourtant sera l’instrument de notre perte.. Comment aurions pu nous douter ?
Cette zone repérée par de mystérieux informateurs en liaison avec nos Sages, a su intriguer ces derniers quant à la question de nouveaux chemins menant en territoire ennemi, ou encore de trésors impressionnants que Camelot méritait.. Les informations de ce type étaient chose courante, et nous payions grassement ces explorateurs n’appartement à aucune faction, pour leur savoir.
A vrai dire.. nous n’avons jamais exactement su le vrai, le faux.. ce qui nous motivait c’est l’idée que dans toute histoire il y a une part de vérité.. Nous partions donc en quête, de cette Vérité..

Aujourd’hui encore j’ignore pour qui travaille au juste cet informateur.. peut être pour lui-même et non un ennemi au départ soupçonné.. La cruauté du déroulement ne peut être d’origine hibernienne ou midgardienne : je les suppose encore assez humains, pour cela.. mais, peut être suis-je encore trop confiant ?
Il me plait à croire que ce mystérieux homme est lui-même une espèce de démon malfaisant, jouant de magie pour que son déguisement soit parfait et nous berne tous.. malgré notre Foi..

Nous devions le retrouver dans un petit passage que nous pensions juste une cachette, et non une ouverture : nous eûmes un peu de mal, nos armures et armes ne nous facilitaient pas la tache.. la prudence toutefois nous empêchais de nous en délivrer.
Il n’irait pas plus loin, nous indiquant juste la voie à suivre.. prétextant sa fragilité comparée à la notre, nous de « si vaillants Paladins »
Un de mes comparses m’invita discrètement à abandonner, je me souviens l’avoir vertement repris lui rappelant notre Ordre..
Que ne l’ai-je écouté.. il serait encore en vie aujourd’hui..

Je m’interromps de mes pensées.. je sens que l’on m’observe.. Je reconnais cette sensation qui donne l’effet d’un poignard s’incrustant dans la nuque.. la chose, le démon se décide à se mettre face à moi. Je soutiens son regard, je ne veux pas céder, lui laisser une chance de voir la peur qui me noue les entrailles.. Ses yeux sont comme faits de joyaux enflammés, son haleine me fait penser au souffre et me fait presque défaillir, mais je dois garder la face.. son corps.. son corps tout entier semble de lave solidifiée..
Je ne veux repenser à ces griffes, qui semblent interminables et que j’ai vu éventrer ou décapiter certains de mes hommes..
Il soutient mon regard, et j’ignore si ce son qu’il produit est un grognement ou une phrase faite uniquement de borborygmes.. il ponctue la dernière syllabe en vociférant avant de tourner le dos soudainement et partir; la surprise me ferait tomber si je n’étais entravé..
Je me sens toutefois fier de moi : j’ai soutenu son regard jusqu’au dernier instant..

Nous avons suivi donc ce passage, observant et marchant lentement sur une voie qui nous semblait pouvoir se dérober à chaque instant sous les pieds.. Parfois un grondement de tonnerre emplissait la caverne.. je sentais l’inquiétude plus présente autour de moi. Nous ne pouvions reculer, non.. Nous ne pouvions pas.. nous ne pouvions plus..
Nous devinions parfois des créatures démoniaques mais sans grand danger pour Nous.. Ce n’est qu’après une longue marche, alors que nous apercevions une lueur différente, comme totalement étrangère à ce lieu, que nous nous sommes sentis rassérénés : la luminosité était pour nous comme un Divin présage et c’est confiants, encore, que nous l’avons suivie.. par ailleurs les indications de notre source étaient correctes..
Nous nous pensions enfin en sécurité.. Comme nous nous trompions..
Ils sont sortis comme de la crevasse, ou de la paroi de la grotte ou même des airs.. <hoche la tête> je.. je.. je suis incapable de le dire.. mais ils étaient partout.. partout.. et si nombreux : que pouvions nous faire ?
Mon second était en train de ramasser une de ces roches qui produisait cette luminescence, je le revois se tournant vers moi l’objet à la main, et soudain quelque chose.. une pique ?une griffe ? Par tous les dieux, il portait une armure de plaque !
J’ai vu le sang jaillir, et lui tomber à terre, avant d’être soulevé comme une poupée désarticulée et propulsé vers nous, nous éclaboussant tous par sa blessure béante..
La caverne fut alors la Scène de jeux de lumières entre nos sorts sacrés, et les effets enflammés de ces monstres, mêlés aux hurlements de peur, douleur, et le tumulte de grognements des démons.

Je perdis connaissance.. je n’arrive pas à me souvenir comment.. ce que je sais c’est qu’ils me maintiennent en vie depuis.. jouant de ces chaînes que l’on me pose, qui sont de plus en plus lourdes et que je devine ensorcelées.. je n’arrive pas à savoir si l’on garde ainsi un autre de mes Frères.. je n’arrive pas à me souvenir depuis quand, je suis ici..
Je sais que parfois lorsque la raison me faisait défaut j’ai hurlé moi aussi.. j’ai hurlé qu’on en finisse.. j’ai imploré leur pitié..
Pitié.. Comment ces bêtes assoiffées de sang pourraient-elles ressentir une once de ce sentiment qui nous caractérise ?
Je sens que la folie me gagne peu à peu, le désespoir.. aussi..
Les voix sont de plus en plus présentes.. je ne comprends pas tout ce qu’elles disent.. les chaînes m’empêchent de les comprendre, je crois..

On me libère enfin, un jour, pour mieux me remettre ces chaînes si pesantes. Mes poignets seraient donc toujours liés mais je peux au moins marcher, reprendre contrôle de mes muscles engourdis.. Cela me redonne Espoir quant à une évasion lorsque la première occasion se présenterait à moi. De mes minces observations depuis ma captivité, dans l’idée de récolter le plus d’éléments pouvant m’aider dans ma fuite, j’ai appris que ces monstres qui nous ont capturés sont en guerre. Il n’est nul besoin de comprendre leur langage pour le savoir, il suffit d’entrevoir les blessures ou entendre les cris, apercevoir aussi des créatures d’aspect différent mais tout aussi repoussant et dont l’intrusion était apparemment indésirable.
J’ignore encore quoi que ce fut sur la culture de mes geôliers, mais il est vrai que mon champs d’action était jusqu’ici limité.. la curiosité me taraude pourtant, quant à cette guerre dans cette partie des Abysses qui nous était encore méconnue..

Les choses se précipitent, je le sens.. Cela m’est confirmé lorsque pour la énième fois on me retire mes chaînes.. Je m’attends à les revoir mais le démon face à moi se contente de me regarder, il me semble qu’il ricane.. Mon mal de tête augmente et les voix bourdonnent. Je n’ai plus ces chaînes et pourtant je sens leur poids.. elles sont si lourdes..
Je masse mes poignets, pour m’assurer qu’elles ont bien disparu et que je n’en ai pas des invisibles, mais je suppose que cela me poursuivra jusqu’à la fin de mes jours..
Je les sens.. elles me font mal tant leur poids est présent..
Alors que je m’apprête à m’asseoir dans un coin, mon heaume arrive à mes pieds jeté par le fielon..
Je ne comprends pas..
Instinctivement pourtant je le ramasse et le vêt.. il devinera ainsi plus qu’il ne verra mes yeux.

Il se jete soudain sur moi et m’empoigne le bras, m’intimant à le suivre.. je découvre un peu plus de ce labyrinthe sombre où les seuls éclats ne semblent être que ceux des yeux de mes ennemis.
Il me semble entendre rire, un rire humain ! Cherchant du regard l’origine, j’entrevois la silhouette de celui qui nous a trahi.. Furieux, je me libère de l’étreinte sauvage et me rue sur ce vaurien.
On me bouscule alors violemment et je tombe face contre terre, provoquant un autre éclat de rire.
Je me lève péniblement, aidé par celui qui était venu me chercher ; notre route n’est pas finie..

Il est de multiples passages, et les grondements que j’associais au tonnerre sont à mes yeux bien plus terribles maintenant que j’en comprends la signification : rien n’est fixe et la roche est en perpétuel déplacement ; un système de protection ? un moyen de se jouer des pauvres humains qui découvriraient cette partie des Ténèbres ? Comment pourrais-je penser, ou croire, à une éventuelle Liberté ? chaque ouverture de caverne peut redevenir une paroi infranchissable..
La tête me tourne.. les chaînes me semblent encore plus lourdes soudain, et les voix plus stridentes..
Que suis-je devenu ? que m’a-t-on fait ?
Je me sens totalement impuissant désormais.

Nous arrivons à un plateau, qui me surprend par sa forme et je me demande dans quelle mesure ils ne l’ont pas « fabriqué » selon leur vouloir.
Il y a de nombreuses ouvertures au fond, peut être sept, huit, je n’ose prendre le temps de compter. Le démon tend le bras vers le lointain, et me pousse alors doucement. Encore ces grognements, sur ma droite. Je me retourne, je vois plusieurs de ces créatures, certaines armées, d’autres non.
Ont-ils un raisonnement similaire au chef d’armée, voulant offrir à ses hommes une pause agréable durant une guerre qui s’éternise ?
Suis-je un gibier ?
Je regarde à nouveau les issues, les démons, et ne voulant réfléchir davantage je m’élance ; je sais qu’ils m’accorderont une petite marge de temps.
J’ignore quelle « porte » j’ai pris, je sais juste qu’elle mène à une mince rampe qui m’amènera plus loin à un pont, un pont du même genre que nous avions franchi et nous semblait si fragile.
J’entends déjà la nuée de ce qui s’apparentent à des mugissements féroces.
Je ne peux plus reculer, je dois avancer sur ce pont dusses-je en mourir..
Il tremble déjà à mon premier pas, mais je préfère encore le Vide à la fin que je devine entre leurs griffes.
Je ne sais comment j’arrive a mi-pont, j’essaie de voir si au loin il n’est nul ennemi mais alors que je me concentrais, je reçois un projectile sur l’épaule qui me fait vaciller. Je sais qu’ils sont là : je ne me retournerais pas..
Les chaînes me gênent, ces voix aussi mais pourtant une pensée pour tous ceux qui sont tombés me donnent la force de courir vers ce que je m’illusionne être la liberté..
Encore un pas..
Je les entends.. ils sont encore plus près..
Encore un.. je peux y arriver.. encore un..
C’est alors que je me croyais enfin arrivé que le fossé sembla s’élargir, rallongeant ma route..
Non.. non.. cela ne se peut..
Le poids de mon armure cumulé au mien malheureusement est de trop pour cette fragile passerelle, et c’est sans surprise que je le vois lentement, très lentement comme dans un rêve, se briser..
Je ne pense alors qu’à ces chaînes.. si lourdes..
Je tombe..

Je me réveille en sursaut, comme à chaque fois que je fais ce cauchemar, ce souvenir.
Ai-je cette fois réveillé quelqu’un ? j’ai changé si souvent d’Auberge pour finalement me contenter de la paille des étables, afin de ne pas courir le risque d’effrayer qui que ce soit par mes cris.
Comme chaque jour je masserais mes poignets, gêné par ces chaînes invisibles, toujours aussi lourdes. Je ne m’étonne plus de leur absence, ni de ces voix qui m’obsèdent..
Elles sont mon quotidien.
Je les entends aujourd’hui quasi constamment, et me rendent fou.. je lutte contre ces pulsions qui feraient de moi une bête..
Un jour, j’ai tenté de retourner à Camelot la blanche.. mais arrivé devant les Statues gardiennes, je me suis retenu : je ne suis plus Digne.
Si lourdes..
Une paysanne m’interpelle, mais je ne l’entends pas tout de suite.. les voix m’en empêchent... qu’elles se taisent..
« Messire Chevalier ? »
« Messire ? Avez vous besoin de quelque chose ? »
Je ne l’entend plus..
qu’ELLE se taise.. Elle me harcelle et ne s’en rend pas compte.
Lourdes..
Si lourdes..
Et ces voix si insistantes..
J’en ai assez.. ASSEZ.. je me retourne et alors qu’elle ne s’y attend pas, la transperce de mon épée, sauvagement..
Son regard exprime la surprise alors qu’elle lache un « oh » avant de s’écrouler, et je suis moi même surpris de la Paix que je ressens alors <soupire> Enfin.. enfin le silence..

« Messire, avez vous goûté au plat de l’aubergiste ? Il se fera un plaisir de vous servir son meilleur gibier » Elle sourit. Elle vit.
Hagard.. je réalise que j’ai rêvé ce meurtre.. suis-je soulagé ? je l’ignore.. je crois que mon cœur est vide.
Je ne lui répondrais pas, me contentant de lui tourner le dos et m’éloigner. Je ne veux risquer une nouvelle vision qui peut être n’en serait pas une.
J’ignore encore où me mènera ma route, mon chemin semble voué à l’infinie errance..
Auprès de quel Prêtre pourrais je soulager ma conscience ?
Mes poignets me font mal.. trop lourdes.. trop..
« Plus tard je serais Paladin moi aussi !»
Je ne l’ai pas entendu approcher, pourtant les enfants ne se font guère discrets.
L’enfant doit avoir une dizaine d’année, un sourire jusqu’aux oreilles et une aura d’innocence qui m’éclabousse presque.. Droit et fier d’avoir osé m’adresser la parole, face à ses amis qui sont un peu à l’écart et presque cachés derrière une charrette.
J’ai rêvé comme lui, sans doute alors que j’avais son age, d’être au service du Royaume, de porter une belle armure, et je ne sais combien de projets.
Si lourdes..
Je regarde à nouveau l’enfant, je n’ai malheureusement rien à lui donner, hormis une bénédiction fictive. Je pose ma main sur son épaule maigrelette, remonte vers son cou chétif en songeant que j’aimerais lui briser la nuque. Ce serait si facile.

Seigneur !
Effrayé par mes pensées je décide de quitter le village immédiatement.. Je marche d’un pas rapide vers le palefrenier, et alors qu’il m’indique les voies d’usage je suis étourdi à nouveau par les voix..
Alors que je reprends mes esprits il me semble que le ciel s’est légèrement assombri. Comme souvent lorsque les voix m’assaillent, j’ai perdu la notion du temps. L’homme devant moi, par politesse et respect que je ne mérite plus n’a osé m’interrompre dans ma « cauchemarderie ».
Je me détourne, en silence, et prends la route.

Les voix.. les chaînes.. les voix.. que ne donnerais je pour un peu de silence.. silence.. silence.. je marche et je me sens entraîné vers le sol à chacun de mes pas.. comme tiré par ces chaînes de plus en plus lourdes..
Je ne me rend pas compte de la distance parcourue, je regarde le ciel et la nuit s’apprête à règner, couronnée par la lune..
Alors que je m’estime à trois lieues du village, les voix se fond encore plus possessives, et je perds alors tout contrôle..
Assez.. assez.. assezassezassezassez ! taisez vous ! taisez vous ! taisezvoustaisezvoustaisezvoustaisezvoustaisezvous taisez-v…!

Je ne sais plus ce que je fais, mon corps ne m’appartient plus.. je ne vois pas ma main empoigner la lame de mon arme, ni la garde ci cogner violemment sur mon heaume, espérant faire exploser mon crâne.. je n’entend plus que les voix, et la mienne en écho qui essaie de les recouvrir..
Je n’entend pas non plus le bruit de choc violent du métal contre le métal.
Je n’entend rien.. pas même lorsque la pièce d’armure martyrisée tombe au sol, soudainement, suivie par les autres : les gants, le plastron, les manches, les jambières puis les bottes, comme libérée des mains d’un marionnettiste aliéné..


Bien plus tard, au matin.. un paysan avec sa carriole trouvera les bouts d’armure abandonnés.
Il regarde à droite, à gauche, au loin, hausse les épaules. Il récupère le trésor inespéré et jaugeant le tout, sait qu’il en tirera un bon prix.

Encore plus tard, le soir.. dans la Taverne du village, le paysan racontera sa trouvaille fortuite.
On se remémorera immédiatement ce Paladin étrange qui préférait dormir debout contre un mur d’étable au lieu de profiter du confort d’une chambrée, et était curieusement parti à pied au lieu de prendre monture. On dira tout bas qu’il était sûrement des plus étranges.. peut-être même en fuite, déserteur qui sait ? Quelle honte pour Camelot !

Encore plus tard, à la nuit tombée.. les ruraux chuchoteront à propos de l’armure elle même, qui était tantôt blanche et brillante, tantôt aussi rouge que le sang, ou encore marquées par endroits de traces rougeâtres qui provenaient assurément de victimes innocentes.. et de ces fentes du heaume aussi, qui semblaient luire d’un éclat maléfique, et d’où s’échappaient des flammèches... Ils se signeront alors en chœur, pour échapper à l’incarnation de leur pire cauchemar..

Les idées se colporteront jusqu’au matin, et seront le sujet de conversation durant plusieurs jours, semaines, mois.. se transmettant de village en village, puis de génération en génération..
Un jour, ou une nuit.. restera juste l’histoire d’un Paladin maudit..

Ainsi naissent les légendes..








Bravo!! Vraiment, c'est un texte splendide!

Poster ce texte ici, c'est donner à ceux qui ne connaissent peut être pas le véritable but d'un MMORPG, la chance de s'en approcher!

Voilà un personnage qui prend vie dans les imaginations des gens, et c'est pour moi, la finalité de la création d'un personnage sur DAoC.

Avec ce texte, le personnage 12L n'a plus qu'a prendre son paquet de points de royaume et pleurer dessus!

J'ai vraiment aimé ton texte! Encore bravo

DAoC, ce n'est pas une course au frag
(J'ai été très surprise de voir ce post remonter, j'en profite donc pour remercier ceux qui m'ont lue et ont apprécié ce texte.. tout particulièrement Koren, puisque semble encore supporter mes écrits

En ce qui concerne la section Rp.. je préfère rester fidèle à la section "Daoc Général" )
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