Provient du message de Nargrim
Mais un autre point me chiffonne. La compétence des psy.
Un psychologue n'est pas un psychiatre. En l'occurrence, le psychiatre est un médecin, il considère des pathologies, cliniques, identifiables (la plupart du temps, il y a bien entendu des exceptions, lorsque mon père était interne en psychiatrie, même le patron se plantait une fois sur deux pour le diagnostic d'un Alzeimer, la confirmation vient parfois à l'autopsie), et son but est de les traiter par des méthodes qui ne sont pas forcément différentes de celles des autres spécialités : l'écoute et l'entretien sont importants, pour pouvoir établir un diagnostic, et le traitement suit la logique de l'arsenal médical : on améliore les conditions de vie (même si le terme est différent de celui employé habituellement), et on a recours à la chimie la plupart du temps.
Il me semble, pour les psychiatres que je connais (3, c'est pas des masses), que ce sont des gens intelligents et sensibles, je ne connais personne qui détecte mieux les angoisses chez les gens (particulièrement chez les enfants) que mon père par exemple, mais j'avoue ne pas savoir si cela vient de sa formation ou d'autre chose. Je pense néanmoins que cela aide, cela me semble obligatoire.
Pour le problème lui-même, je pense qu'il s'agit d'un cas isolé (c'est la première fois que j'entends parler de quelque chose dans ce genre en tout cas), et malheureusement la mère de ton ami aurait tout aussi bien pu tomber sur la même personne en dehors, le cadre n'a pas d'importance. Il est impossible de vérifier tout ce que se disent les patients (d'abord parce que, puis encore parce que).
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