La cohérence de Mélanchon, en particulier sa posture avec les médias, ça me fait bien rire... Face, je crache dessus, pile, je mange dans la soupe. Populisme ? Hypocrisie plutôt.
C'est effectivement con, parce que sans ça, il passerait nettement mieux.
Ce que je vois, c'est surtout qu'il tente de plier les médias a ses exigences.
Par exemple dans le cas Arrêt sur Image, il a accepté trois fois simplement parce que le format Une heure, Une heure et demie, convient parfaitement a ses désirs: il peut développer et confronter ses idées.
Ce que ne permet pas les autres formats.
Quand je l'ai aperçu chez le gendre des mamies, ya environ un an, je me suis dit que c'était un drôle d'exercice de rendre des idées (de vie en société) quand toutes les trois minutes on se fait interrompre pour faire entrer un invité ou interrompre pour se faire couper par un spot de pub ( soit disant vital).
Où quand les choses tournent un peu chaud, y a toujours un guignol pour lancer un seau d'eau, voire une citerne.
Et on ne pourra pas lui contester qu'il a été aggro sans ménagement par Touati Jorion et les autres, et qu'il a su répondre avec intelligence et répondre avec sa pensée.
Je n'ai pas vu d'usage de langue de bois massives, dont ont fait preuve lors de débats: Royal, Sarkozy, Strauss-Kahn, Hollande, Raffarin, De Villepin, Le Pen, etc... Quand on l'obligeait a parler technique, quitte a s'étaler K.o.
Il n'a pas le lyrisme d'un Chavez délirant; le Mélenchon il explique; quand on lui laisse le temps.
Et il n'a pas le temps de faire des courbettes respectueuses à des journalistes, qui se prennent pour des héros, mais pas pour des héraults (ce qui pour certains de l'Um/ps est une insulte surement); et des héraults qui n'ont pas de temps pour les paroles des autres.
La question du Tibet est vaste, mais fondamentalement c'est bien une théocratie.
Son avis sur la Chine n'est pas maoiste. D'après ses mots à lui, c'est surtout que la Chine deviendra bientôt plus incontournable que les Etats-Unis. D'après lui toujours, il ne reste aux Etats-Unis que l'aura que confère leurs histoires militaires actuelles. Donc des bons colonisateurs, et des destructeurs de monde; comme les chinois d'ailleurs.
Pour lui ce n'est pas de choisir un coté où l'autre. Pour lui c'est de composer à la fois avec les deux. Comme sut le faire les présidents français précédents. Ni vraiment Us, ni tellement Urss.