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[Ecologie] Energies renouvelables, fossiles et nucléaires
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C'est surtout extrêmement confu. L'ASN semble poursuivre des objectifs contradictoires : d'un côté le démantèlement des REP de la génération 900MW, d'un autre côté l'allongement de leur durée d'exploitation au-delà de soixante ans et même jusqu'à quatre-vingts ans.
https://www.lemonde.fr/planete/artic...9007_3244.html |
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Citation :
- Il dit clairement que l'ASN bosse sur les dossiers fournis et à la demande des industriels/exploitants: si EDF soumet un dossier pour étudier la prolongation de 10 ans pour monter à 50 ans, bin ils vont étudier le truc pour un horizon 50 ans, pas 60 ou 70. C'est notamment l'effet un peu pervers du calendrier basé sur des cycles de 10 ans - Idem si EDF soumet un dossier pour le démantèlement d'une centrale, bin ils vont l'étudier, que ce soit contradictoire avec les besoins en électricité en France c'est pas leur problème. Il a d'ailleurs répété plusieurs fois que leur rôle n'était pas de juger de la pertinence de la politique énergétique et électrique de la France, ça c'est un job politique. - Une piste d'amélioration qu'il voit, ce serait d'ajouter des cycles de 20 ans pour certains gros trucs (comme une prolongation de centrale), parce que notamment ça correspond plus à la réalité de durée des projets industriels de cette taille, notamment pour trouver une alternative si la centrale ne peut pas être prolongée - Sur le démantèlement, il faudra bien y venir un jour, même si les centrales sont prolongées jusqu'à 70 ou 90 ans... Et vu la durée et la complexité de ces chantiers, vaut mieux s'y prendre à l'avance. Après on peut en effet se demander si le timing actuel est le mieux (m'enfin y a t-il vraiment un timing idéal ?) Bref, je vais arrêter de me faire son porte-parole je suis pas là pour défendre l'ASN et je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'ils ont dit, mais y a quasi 3h d'audition, et ça donne un point de vue un peu différent des autres, c'est clairement à écouter pour quelqu'un qui suit le sujet à mon avis. |
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Pour avis
Page intéressante sur la pilotabilité du nucléaire qui serait trop faible pour permettre la complémentarité avec les renouvelables intermittents ![]() ![]() Citation :
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https://energieetenvironnement.com/2...gie-pilotable/ |
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L'ennemi, c'est le nucléaire, il faut donc fermer les centrales et remettre du charbon pour un meilleur pilotage.
--- Un militant EELV, probablement. |
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Tranquil Nirvana |
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La solution c'est de ne pas faire dépendre notre appareil de production électrique de machins aléatoires et imprévisibles.
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Non là c'est un peu réducteur...
La question serait probablement de raisonner non pas en termes d'antagonisme mais en terme d'équilibre approprié dans le mix, de capacité à anticiper la météo... Si je savais comment le joindre, je demanderai bien à Rodolphe Meyer de nous faire une vidéo là-dessus, j'ai cru comprendre qu'effectivement il y avait un point à discuter de ce côté.. |
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Le vrai problème du nucléaire dans un mix avec renouvelable non pilotable ce serait plutôt les coûts de ce que j'en comprends. Le raisonnement est simple. Le renouvelable permet d'économiser du combustible quand il y a du vent ou du soleil. Dans le cas du fossile le gain est substantiel alors que dans le cas du nucléaire c'est faiblard. Si on ajoute à ça le coût de construction des centrales, faire un mix nucléaire / renouvelable, ça paraît moins rentable. En gros on installe des éoliennes pour faire plaisir à l'Europe et gaver de subventions les professionnels du secteur mais ça ne paraît au final pas très opportun financièrement parlant. Et c'est sans parler de coût en matériaux ou même d'emprise au sol... |
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Alpha & Oméga
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Si on par sur un modèle où on a une base d'énergie nucléaire sur lequel vient s'ajouter ENR si disponible / nucléaire si indisponible, le problème n'en est plus un. Car avec notre capacité de prévision météo qui sont assez précise à J+1, on a largement le temps de piloter nos centrale nucléaire en fonction de l'ensoleillement et du vent si les ENR représente moins de 50% du mix. Pour la question du mix et de Rodolphe Meyer, il explique en effet que c'est une bonne solution au globale mais que c'est totalement contraire aux objectifs écologique en France du à notre mix énergétique basé sur le nucléaire qui est une exception dans le monde. (de 13:55 à 18:38). Pour ce qui est de la pilotabilité du nucléaire, il en parle ici de 31:40 à 34:35. Et juste pour finir : Citation :
Surtout que j'ai été regardé ce rapport et il dit pas franchement que le nucléaire Français ne peut pas faire de pilotage pour les ENR. Il est explique que la décision de passer d'un mix énergétique de 75% à 50% de nucléaire limite la pilotabilité du nucléaire à tel points qu'elle ne permet plus de suivre les fluctuation des ENR. Citation :
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Merci !
Voilà un passage pour les arguments sur la pilotabilité du nucléaire Intrinsèquement, le nucléaire n'est pas fait pour être piloté |
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Aujourd'hui on m'a envoyé le reportage suivant sur linkedin :
https://www.ina.fr/actualites-ina/al...nt-ils-du-bien Il s'agit d'un "reportage" de 1974 sur le nucléaire et je le recommande vivement car finalement on se rend compte que les discussions d'aujourd'hui ont déjà bien été initiées à l'époque et pourtant pas grand chose n'a vraiment été fait. Par contre attention il est un peu lunaire par moment, mais je ne spoil pas ![]() |
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Extraits résumés de https://ember-climate.org/insights/r...rial-downloads
En 2022, l’éolien et le solaire ont produit conjointement plus d’électricité (22 %) que le charbon (16 %) au sein de l’Union européenne (UE), mais aussi davantage que le gaz (20 %) Au cours des quatre derniers mois de l’année, la production d’électricité à partir de charbon a été inférieure à ce qu’elle était un an auparavant. Selon le recensement d’Ember, les 26 unités de production de charbon remises en service n’ont fonctionné au dernier trimestre qu’à 18 % de leurs capacités. Le think tank note également que l’UE n’a utilisé qu’un tiers des 22 millions de tonnes supplémentaires de charbon importées en 2022. l’Europe ayant connu sa pire sécheresse depuis au moins cinq cents ans, la production d’hydroélectricité a atteint son plus bas niveau depuis plus de vingt ans (– 19 % par rapport à 2021) – la France a été l’un des pays les plus touchés. Pour 2023, les analystes d’Ember espèrent une diminution considérable de la production d’électricité à partir de combustibles fossiles. « La production hydraulique va rebondir, les centrales nucléaires françaises vont revenir [sur le réseau], le déploiement éolien et solaire va s’accélérer et la demande d’électricité devrait continuer à baisser dans les mois à venir », avancent-ils. https://www.lemonde.fr/planete/artic...0010_3244.html |
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Citation :
Et on aurait produit au moment où on le voulait. Donc on aurait pu éliminer le gaz et le charbon ... |
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