[Economie] petit historique pour mieux comprendre 2008 (#5)

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Prem's.
Rappel du sujet :


Citation :
Znþg

Citation :
Citation:
Posté par Aloïsius
La pratique est différente de la cavalerie, qui n'a pas ce côté "exponentiel".
pas si sûr, une série de cavaleries permet aussi de multiplier les sommes ..
je dirais plutôt qu'une cavalerie est basée sur une avance de trésorerie sans qu'il n'y ait tromperie alors que le ponzi propose à des gogos des retours sur investissement mirobolants. (?)

ensuite le mécanisme est le même : on utilise de l'argent emprunté ou prêté par les uns pour payer des autres en profitant des décalages entre les paiements et les encaissements.

ça fait penser au multiplicateur de crédit .... ahaha l'économie monétaire est un ponzi géant
Ce qui se passe chez les constructeurs automobiles américains va sûrement être décisif. D'un côté on a Obama et l'administration Bush qui veulent absolument sauver GM et Chrysler, et de l'autre une importante partie des sénateurs américains qui ne veut pas en entendre parler. Ils vont devoir choisir entre la peste et le choléra : choisir entre mettre en grande difficulté des millions d'américains et prendre le risque d'un effet boule de neige à la Lehman Brothers, ou injecter des milliards peut-être inutilement dans des entreprises qui ne sont pas viables...
Je pense que entre autres pour des raisons politiques, c'est la deuxième solution qui va être choisie : l'administration Bush laissera déjà assez de mauvais souvenirs comme çà, je pense qu'elle va essayer de patienter et de refiler la patate chaude à Obama, quant à celui-ci, avec tout l'espoir qu'il a porté, il ne peut tout simplement pas commencer son mandat par ce qui serait une catastrophe pour des millions de personnes, et un symbole très fort.
Et les constructeurs n'ont pas tort de soulever un point particulier : alors que le placement en faillite permet de sauver de nombreuses entreprises américaines, il y a peu de chances que çà fonctionne pour eux.
Quelques articles sur cette fraude à 50 milliards :

http://www.nytimes.com/2008/12/13/bu...estors.html?hp

On trouve de tout dans les victimes, y compris une organisation caritative...


http://www.nytimes.com/2008/12/13/bu...3fraud.html?hp

C'est non seulement la plus grosse fraude de Wall Street, mais une des plus durables : les premiers signaux d'alerte remontent aux débuts des années 90... Voilà qui va confirmer la compétence et l'efficacité des organismes de contrôle.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Veunaab
Le petit Schwarzenegger qui a privatisé à tout va en Californie.
ça avait commencé longtemps avant lui, avec les démocrates. L'Etat était déjà au bord de la faillite quand il a été élu.

Citation :
La semaine dernière, les républicains ont bloqué une mesure proposée par leurs adversaires démocrates. Ces derniers recommandaient des coupes sombres dans les programmes éducatifs et d'assistance sociale réservés aux plus démunis !
La Californie, c'est très spécial...
Parce que c'est les démocrates qui font ca ?

Dis donc, les choses vont pas en s'améliorant, pourquoi la Californie n'arrive pas à obtenir un prêt ?

Avec tous l'argent qu'a injecté l'état fédéral, ils peuvent pas prêter de l'argent aux états ?
Visiblement l'Allemagne va faire un deuxieme plan de relance.

ici



Pour en revenir a l'escroquerie,c'est assez incroyable de voir qu'il a fallu 18 ans pour se reveiller....
Il y a vraiment du boulot a faire...
pas une bonne nouvelle, ca ...



Les emprunts d'Etat pourraient ne plus faire recette, claire Gatinois, le Monde de ce jour

http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/protege/20081214/html/08121414_MONNAIE+X1I1_ori.jpg.180.jpg


Depuis plusieurs mois, les économistes se demandent si les milliers de milliards que les Etats comptent emprunter sur les marchés pour sauver leurs pays de la débâcle, aider leurs banques, leur industrie automobile, leurs consommateurs, vont trouver preneurs. Si les Etats parviendront à se refinancer correctement. Si le marché ne va pas être saturé par cet afflux de dettes américaines, britanniques, françaises ou italiennes.

Cette semaine, les inquiétudes sont montées d'un cran. Depuis mercredi 10 décembre, quand l'Etat allemand a emprunté 7 milliards d'euros à échéance deux ans. Et que ces 7 milliards n'ont pas trouvé assez d'acheteurs. A tel point que la Bundesbank, la banque centrale allemande, a dû en souscrire pour 1,3 milliard.

Pis, une autre alerte a eu lieu le même jour aux Etats-Unis. L'Etat a émis 28 milliards de dollars (21 milliards d'euros) de dette d'échéance trois ans. Cette fois, les acheteurs étaient là, mais beaucoup, beaucoup moins nombreux que de coutume.
" L'opération a été médiocre ", relate l'agence Reuters.

Pour le moment, rien de grave, l'Allemagne et les Etats-Unis ont pu se financer. Mais ces turbulences ne sont pas anecdotiques. Tout cela
" est un peu inquiétant ", signale Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis.

De fait, jusqu'ici les investisseurs s'arrachaient les dettes souveraines, les rares, et peut-être les seuls produits financiers, jugés sans risque en cette période de crise. Et dans la famille de ces valeurs refuges, les emprunts émis par l'Allemagne et les Etats-Unis ont toujours été les plus réclamés, considérés comme les titres les plus solides et les plus liquides.

Depuis quelques semaines, les investisseurs étaient même prêts à tout pour détenir ces précieux " papiers " et mettre leur épargne à l'abri. Lundi, ils ont ainsi accepté des rendements négatifs de - 0,01 % pour des titres américains à trois mois. Du jamais vu depuis l'après-guerre. La tendance est-elle en train de s'inverser ? Si les investisseurs commencent à délaisser les titres allemands et américains, qu'adviendra-t-il des dettes publiques moins prisées ?

(..)

Les experts essaient de ne pas s'affoler. Tous rappellent que les émissions réalisées en décembre sont souvent délicates car les acheteurs, des banques pour la plupart, bouclent leurs comptes et n'investissent plus. En France, le Trésor n'émet d'ailleurs que très rarement de la dette en fin d'année, de peur de faire un fiasco.

Il n'empêche. Pour les analystes, ces accidents de parcours sont sans doute le signe que le marché commence à saturer.
" Ce qui arrive est préoccupant, mais pas très surprenant, estime Thierry Capelle, chez Nomura à Londres. Il y a de la dette qui arrive de partout ! "

Au fil des mois, les gouvernements égrènent en effet les annonces de plans de relance de 200, 300, 700, voire 1 000 milliards d'euros ou de dollars. Les modalités de financement sont encore très imprécises. Mais les analystes savent que tout cela se traduira par des programmes colossaux d'émission de dettes publiques en 2009.
En Europe, les experts de Natixis calculent ainsi que la dette souveraine à émettre en 2009 en Europe avoisinera 830 milliards d'euros, contre 550 milliards un an plus tôt. Pour les Etats-Unis, le
Financial Times avance le chiffre de 2 000 milliards de dollars, soulignant " le grave danger " d'engorgement du marché.

Les experts sont d'autant plus préoccupés que la récession attendue risque d'être pire que prévu. Or,
" 1 point de croissance en moins fait mécaniquement augmenter le déficit des Etats de 0,5 % du PIB ", indique Gilles Moëc, chez Bank of America. Autrement dit, les 3 000 milliards de dollars évoqués ne seraient qu'une estimation basse.

Personne ne va, toutefois, jusqu'à redouter que les dettes allemandes, américaines ou des autres Etats ne trouvent plus d'acheteurs. Mais le prix que ces Etats vont devoir payer pour s'endetter. Vu l'importance de l'offre, les investisseurs vont en effet être plus exigeants. Et "
les rendements actuels ne sont pas très sexy ", indique Jean-Louis Mourier, chez Aurel. A l'avenir, pour séduire les investisseurs, les rendements offerts vont sans doute augmenter. Personne ne sait de combien mais une chose est sûre. Les pays comme la Grèce ou l'Italie, jugés plus à risque et qui s'endettent déjà aujourd'hui à des taux de l'ordre de 4,5 %, contre 2,5 % en Allemagne, seront parmi les plus pénalisés.
Citation :
Publié par Aloïsius

http://www.nytimes.com/2008/12/13/bu...estors.html?hp

On trouve de tout dans les victimes, y compris une organisation caritative...
Et la BNP aussi ! Elle aurait prêté de l'argent à un fond de fond qui a investit dans cet arnaque...

edit : grillé ar Veunaab

Si on essaie d'aller plus loin, ces 50 milliards font pâle figure par rapport aux sommes hallucinantes qui défilent depuis des mois. Mais ça représente quand même un gros grain de sable dans les rouages. Je suis surpris qu'il n'y ait pas eu de plus fortes réactions à cette histoire... Quand on se souvient du vacarme autour de Kerviel...
Aussi sur cette newil y a une bonne liste :
http://lapresseaffaires.cyberpresse....1/LAINFORMER01

"D'autres s'interrogeaient sur une si confortable rentabilité, à la régularité anormale», selon Jake Walthour de la firme Aksia, qui fut engagée il y a quelques années pour enquêter sur les affaires de Madoff par un investisseur potentiel. Ils montraient du doigt le secret et l'opacité entourant ses affaires, l'absence de comptable reconnu dans ses dossiers..."

"Madoff était en robe de chambre lorsque deux agents du FBI ont frappé à sa porte au matin du 11 décembre. Quand on lui a demandé s'il y avait une explication innocente à tout cela, il a répondu: «il n'y a pas d'explication innocente». Et a tout avoué, ébranlant une nouvelle fois le monde financier."

Vraiment pas mauvais le type, bientôt on apprendra que Warren Buffet a souscris dedans.

Sinon personne n'a de mécanisme plus détaillé pour expliquer l'importance et l'impact de la dévaluation d'une monnaie ou son contraire sur l'économie interne et celui d'autres pays?
Voilà on a des chiffres.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/...ff_726313.html

BNP Paribas a annoncé dimanche soir qu'elle estimait à 350 millions d'euros la perte potentielle liée à cette affaire.

La principale banque espagnole, Santander, a annoncé qu'un de ses fonds
d'investissements, Optimal, était exposé à hauteur de 2,33 milliards d'euros

La banque suisses Fairfield Greenwich Group, qui a investi 7,5 milliards de dollars

Toujours à la traîne les français...

Un article intéressant :

http://www.radio-canada.ca/nouvelles...equences.shtml

En 1999, un courtier d'une entreprise concurrente, Harry Markopolos, a envoyé une lettre à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme financier américain. Il qualifiait ces fonds de « plus grand montage Ponzi du monde », selon des documents obtenus par le Wall Street Journal.

10 ans d'arnaque sans que cette pyramide soit mise à jour c'est proprement hallucinant ! On ne doit cette découverte suite au crash boursier où les personnes prenant peur voulaient retirer leurs fonds.
Ancien patron du NASDAQ le mec quand même... la fraude à la bourse ça devient comme le dopage au tour de France...
Citation :
Publié par Aloïsius
Je suis surpris qu'il n'y ait pas eu de plus fortes réactions à cette histoire... Quand on se souvient du vacarme autour de Kerviel...
Je pense que beaucoup de gens n'ont pas envie d'entendre le même slogan utilisé pour le communisme : "le libéralisme économique, on a essayé, ça marche pas", du coup les faits qui mettent en évidence la prime à la fraude qui est une composante essentielle de ce système, sont soigneusement non-relayés.
On préfère se rappeler de légendaires self-made-mans que de types pathétiques qui avouent, dans leur robe de chambre au milieu de leur salon à 30000€, qu'ils ont détourné 50 milliards tout en servant d'exemple à ceux qui défendaient un système bancal.
Pour Madoff, le gros soucis, outre la fraude, c est que la sonnette d alarme a ete sonnée plusieurs fois, meme du cote de la SEC et que ca a jamais rien donné. Complicité bien placée ?

sinon :

Les sociétés financières exposées au scandale Madoff

LONDRES/TOKYO (Reuters) - Des banques comme la française Natixis ou la britannique Royal Bank of Scotland ont annoncé à leur tour lundi être exposées au scandale Madoff, une fraude présumée de 50 milliards de dollars (37 milliards d'euros) révélée aux Etats-Unis en fin de semaine.

Bernard Madoff, une des figures de Wall Street - il fut président du Nasdaq au début des années 90 - a été inculpé jeudi pour avoir organisé une fraude géante via sa société de conseil en investissements suivant un montage pyramidal (appelé chaîne Ponzi) par lequel les investisseurs arrivés en premier sont rémunérés avec l'argent versé par les investisseurs les plus récents.

Bernard Madoff, âgé de 70 ans, encourt 20 ans de prison et une amende pouvant atteindre cinq millions de dollars.

"Il apparaît qu'une fraude systématique et globale pourrait avoir été commise, en passant au travers des contrôles structurels", a déclaré Man Group, le gérant de fonds spéculatifs, après avoir annoncé être exposé au scandale .

Voici la liste des banques exposées au scandale Madoff :

FRANCE

* Natixis annonce une exposition indirecte d'un montant maximum de 450 millions d'euros et dit n'avoir n'a fait aucun investissement pour compte propre dans les hedge funds gérés par Bernard Madoff Investment Securities .

* BNP Paribas estime à 350 millions d'euros la perte potentielle liée à l'affaire Madoff en raison de ses activités de marchés et de prêts collatéralisés à certains fonds ayant investi dans des hedge funds gérés par Bernard Madoff Investment Services .

* AXA a déclaré que son exposition était "bien inférieure" à 100 millions d'euros.

ROYAUME-UNI

* HSBC Holdings est exposée à hauteur de 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros), selon le Financial Times en raison de prêts accordés à des clients institutionnels, principalement des fonds de fonds qui voulaient investir avec Madoff.

* Royal Bank of Scotland estime sa perte potentielle à environ 400 millions de livres (450 millions d'euros), via des activités de trading et de prêts à des fonds de hedge funds investis chez Madoff.

* Bramdean Alternatives dit avoir deux sociétés ayant encore un compte chez Bernard L. Madoff Investment Securities qui représentent 9,5% de sa valeur comptable nette à fin octobre.

* MAN Group est exposé via son fonds de fonds RMF qui a 360 millions de dollars environ (270 millions d'euros) investis dans deux fonds conseillés par Madoff Securities.

ESPAGNE

* Santander. Son fonds d'investissement Optimal est exposé à hauteur de 2,33 milliards d'euros.

* BBVA dit avoir agi pour le compte de tiers, ce qui lui fait encourir une perte nette potentielle maximum de 300 millions d'euros. Ses opérations internationales ont une exposition de 30 millions d'euros.

ITALIE

* UniCredit dit être exposée à hauteur de 75 millions d'euros et que chez sa filiale Pioneer Investments, certains fonds sont exposés indirectement.

Selon Bloomberg, Pioneer serait exposé à hauteur de $280 millions (210 mlns d'euros) via son hedge fund Primeo Select.

SUISSE

* Benbassat & Cie est exposée à hauteur de 1,1 milliard de francs (700 millions d'euros) selon Le Temps.

* Union bancaire privée (UBP). Cette banque qui investit dans les fonds de hedge funds a perdu environ un milliard de francs (630 millions d'euros), selon Le Temps.

* Reichmuth. La banque privée indique que son fonds de fonds Reichmuth Matterhorn a une exposition de 325 millions de dollars (240 millions d'euros).

* UBS dit avoir une exposition limitée.

* Benedict Hentsch dit avoir une exposition de 56 millions de francs suisses, soit moins de 5% de ses actifs sous gestion.

La Banque genevoise a fusionné il y a trois mois avec le spécialiste de l'investissement alternatif Fairfield Greenwich Group, qui a investi 7,5 milliards de dollars, soit la moitié de ses actifs, dans un des fonds créés par Madoff. Benedict Hentsch a annoncé lundi avoir mi fin à son partenariat avec Fairfield.

* EIM Group. Selon Le Temps, ce fonds de hedge fonds dit avoir une exposition de $230 millions (170 millions d'euros).

JAPON

* Nomura Holdings dit avoir une exposition de 27,5 milliards de yens (225 millions d'euros).

ETATS-UNIS ET DIVERS FONDS SPECULATIFS

* Ascot Partners. Ce fonds géré notamment par l'ex-président de GMAC Jacob Ezra Merkin est exposé pour 1,8 milliard de dollars.

* Access International Advisors est exposé à hauteur de 1,4 milliard de dollars selon Bloomberg.

* Maxam Capital Management. Le fonds a perdu environ 280 millions de dollars en fonds investis chez Madoff, selon le Wall Street Journal.

* Fairfield Sentry. Le fonds spéculatif de 7,3 milliards de dollars géré par Fairfield Greenwich Group avait des comptes chez Madoff Investment Securities.

* Kingate Global Fund. Ce fonds spéculatif de 2,8 milliards de dollars avauit investi chez Madoff Investment Securities.

AUTRES CLIENTS DE MADOFF, selon la chaîne de télévision

CNBC:

- Tremont Capital Management, gérant de fonds de hedge funds.

- Palm Beach Country Club

- Sterling Equities, société d'investissement propriétaire de l'équipe de baseball des New York Mets

- Bank Syz, banque suisse spécialisée dans la gestion d'actifs.

- Lombard Odier, banque suisse.
Citation :
Publié par edgesse/edge
La Banque genevoise a fusionné il y a trois mois avec le spécialiste de l'investissement alternatif Fairfield Greenwich Group, qui a investi 7,5 milliards de dollars, soit la moitié de ses actifs, dans un des fonds créés par Madoff. Benedict Hentsch a annoncé lundi avoir mi fin à son partenariat avec Fairfield.
ça m'amuse toujours de voir qu'on est meilleurs gestionnaires que des mecs qui managent 15 milliards...

Comment tu peux mettre la moitié de ton pognon dans UN TRUC?? je le fais déjà pas avec mon maigre portefeuille, alors avec des milliards ça me paraît juste irréel.

Enfin de toute façon on découvre depuis quelques mois que le monde de la finance c'est rempli de gens qui ne comprennent rien à ce qu'ils font ou à ce qui se passe.

--

Citation :
Treasury will not step in to prop up pound

The government yesterday ruled out any intervention in the money markets to halt the slide of the pound, as analysts predicted that sterling would soon hit parity with the euro.

Amid expectations that the deepening economic crisis in the UK would drive the pound lower, ministers were stressing that inflation rather than the currency was at the heart of government policy.

The pound has dropped 22% against the euro over the last year to hit an all-time low of €1.12 and its decline has accelerated in recent days, prompting talk that the country could face a full-blown currency crisis.

Yvette Cooper, chief secretary to the Treasury, defended the government's policy yesterday. "We've never had a policy of targeting the pound. Our policy is to target inflation. And that I think has been the right one," she told the BBC's Andrew Marr programme.

"If we don't step in to support the economy now and help people through this, it will cost us more in the future because we will see a recession which lasts longer, which runs deeper, which keeps unemployment higher for longer," she added.

As well as falling against the euro, sterling has also shed 25% of its value against the dollar this year.

While on the money markets the uncharted territory of parity is yet to be reached, in the high street the crucial level has already been smashed. Currency Exchange in Oxford Street, London, was selling euros for as little as €1.0532 to the pound.

Martin Slaney, head of derivatives at GFT Global Markets, said the pound was now likely to hit parity with the euro and may fall even further as the economic troubles continue.

"The 12-month outlook is pretty bleak for the pound," he said. "The euro is becoming the darling of the currency market and there's no confidence in the pound and I would not be at all surprised if it hit parity with the euro and even fell a bit below that."

The shadow chief secretary to the Treasury, Philip Hammond, said: "The government says it will not 'step in' as the pound slides to parity with the euro, but it is this government's reckless intervention which has caused the pound's weakness.

"Gordon Brown's huge borrowing programme which has been ridiculed by the Germans and cautioned against by the IMF and the European Central Bank has now been firmly rejected by the markets, which have responded to Brown's economic policies by dumping sterling."

The Labour and Conservative governments have been wary of intervening in the pound ever since the hedge fund legend George Soros pushed sterling out of the ERM.

"You will recall that previous attempts to target exchange rates - for instance through the exchange rate mechanism - were not successful and caused all kinds of problems," Cooper said.

"Of course it is the case that there is volatility on the currency markets, which reflects the uncertainty in the world economy. Nevertheless, I think we are plotting the course ... to support jobs and to help us come through this."

Discussion about whether hedge funds and other major speculators were behind sterling's fall has again dominated the market. Nick Parsons, head of market strategy at NAB, said: "This is not a speculative attack on the pound driven by the usual suspects. It's not that. There is very little volume going through and no mass building up of positions."

But few dispute that there are profits to be made. Nick Fullerton, managing director, of FC Exchange, said: "People will be betting against sterling. When there is so much volatility there is money to be made."

But he believes that hitting parity is a tall order and that a more crucial level of €1.10 - the equivalent of sterling's low againt the mark - will need to be breached first.
http://www.guardian.co.uk/politics/2...rency-economic
Un p'tit coup de Société Générale
Société Générale a indiqué avoir une exposition inférieure à 10 millions d'euros au fonds Madoff Investment Securities. La banque qualifie cette somme de «négligeable».

http://bourse.lci.fr/news.hts?urlAct...=0&date=081215

J'aime bien le négligeable si je vais les voir pour qu'ils me donnent la même somme ça devrait pas les embêter non ?
Citation :
Publié par Veunaab

J'aime bien le négligeable si je vais les voir pour qu'ils me donnent la même somme ça devrait pas les embêter non ?
Faudra juste leur ressortir le terme négligeable en cas de découvert sur ton compte inférieur à 10 millions d'euros.
Citation :
Publié par K'Linou
Faudra juste leur ressortir le terme négligeable en cas de découvert sur ton compte inférieur à 10 millions d'euros.
Si çà représente 1% de ce que tu as chez eux çà devient négligeable en effet.

Sinon il y a dans la liste quelques banques qui étaient déjà assez mal avant, Natixis, Royal Bank of Scotland, Unicredit... çà va pas arranger les choses. Pas mal de hedge fund vont prendre bien cher aussi.
Citation :
Publié par edgesse/edge
Pour Madoff, le gros soucis, outre la fraude, c est que la sonnette d alarme a ete sonnée plusieurs fois, meme du cote de la SEC et que ca a jamais rien donné. Complicité bien placée ?
ou tout simplement impossibilité de contrôler.... d'après ce que j'en comprends

la société de Madoff n’était pas un fond réglementé ni d'ailleurs même un hedge fund mais une sorte de maison de titres (securities firm).

Contrairement aux hedge funds, son portefeuille de titres n’était donc pas logé sur des comptes bancaires (ou d'une société de courtage) mais directement dans ses propres livres.
Il n’y avait donc aucun contrôle possible auprès d’un tiers extérieur de l’emploi et de l’existence même des fonds.



autre chose :
Les investisseurs ne sont pas ici des particuliers, mais des société financières : il n'y a pas de réglementation pour les protéger.

enfin dans le cas des banques suisses, ce ne sont pas toujours des investissements de leur part, mais des investissements qu'elles avaient *conseillés* à leurs riches clients avide de paradis fiscaux. Dans ce cas, la banque ne perd rien... sauf sa crédibilité.

pour en revenir à la SEC d'après ce que j'ai entendu, elle n'existera probablement plus en tant que telle d'ici peu de temps ....
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