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Un affrontement inégale

Par Leylia le 10/5/2002 à 3:37:17 (#1433534)

Cela faisait longtemps que Leylia n'avait pas aussi bien dormis. Ecarquillant lentement ses yeux vert éblouie par un léger rayon de soleil qui se levait à l'horizon, Leylia constata avec étonnement que les corbeaux étaient rester là pour veiller sur elle.

Elle se leva délicatement puis se déshabilla pour aller se baigner dans l'eau. Rien de telle que de prendre un bain après une bonne nuit de sommeil. Les corbeaux s'envolèrent en surveillaient les alentours de la plage à l'affût du moindre danger. Le doux ballottement des vagues venez caresser le dos de Leylia appréciant ce petit moment d'intimité.

Après s'être lavée du sable qui s'était collé à sa peau, Leylia sortie de l'eau et se rhabilla de sa robe noire presque aussi noire que le plumage de ses oiseaux. Les cheveux encore mouillés, s'engouffrant dans les petites ruelles de Lighthaven, Leylia se sentait épiée. En effet certains passant l'a regardaient avec la peur dans les yeux, comme si les ténèbres s'étaient présentés à eux.

La faible rumeur sur sa réelle nature c'était-t-elle déjà répandue? Leylia les observaient avec méfiance. Quand soudain sortant de l'ombre d'une ruelle elle vit le reflet d'une lame rapide comme l'éclair venir frapper sauvagement son bras droit. Leylia referma sa blessure instinctivement sous le regard d'un homme debout devant elle qui l'a pointait du doigt. L'homme s'adressa aux passants.

- Regardez là ! Ce n'est pas une humaine, ni même une femme. C'est l'œuvre du mal, c'est encore un démon qui menace notre ville. Nous devons les éradiquer au plus vite ou nous seront anéanties.

Un groupe de guerriers l'avaient encerclés après avoir constatés la guérisons rapide de sa blessure. Il n'y avait plus de sortie possible pour Leylia qui ne possédait pas de parchemins. Un parchemin l'aurait bien aidé dans cette difficile situation. Mais Leylia n'était plus vraiment seule à présent et elle pouvait leur faire face sans avoir besoin de se servir de ses pouvoirs de nécromancies.

*regard menaçant*- Humains !!! je vous laisse le choix de me laisser partir sur le champ sans qu'une goutte de sang ne soit coulée ou bien de périr misérablement dans d'atroces souffrance. Réfléchissez bien...
- *tenant fermement sa hache*- Crois tu être en position de force pour nous menacer démone? Je doute que tu soit assez forte pour nous vaincre tous et que tu puisse survivre à une décapitation.
- Très bien je vous aurez prévenus *levant sa main haut vers le ciel* Attaquez mes petits chéris!!

Brusquement le ciel s'assombrit plongeant une partie de Lighthaven dans la nuit. Sans suivit un bruissement d'ailes accompagné de croassements terrifiants. Les hommes regardaient avec impuissance les corbeaux s'abattre violement sur eux.

Des cris de terreur mélangeaient à des hurlements de douleurs déchiraient les tympans des habitants se cloîtrant dans leur maison. Leylia regardait le spectacle avec le sourire aux lèvres, le regard emplit de haïne. Les hommes qui l'avaient menacés se faisaient dévorer vivant assaillient par une nuée de corbeaux assoiffés de sang.

- *ton ferme* Ca suffit ils ont eu se qu'ils méritaient, je vous remercie mes petits anges noirs vous pouvez repartir.

Les corbeaux se retirèrent dans le même vacarme que leur arrivée laissant derrière eux des plumes noires planant sur les toits des maisons. Sur le sol gisait les cadavres des guerriers complètement déchiquetés et méconnaissables. L'odeur de la mort commençait à se faire sentir et un silence terrifiant s'était installé sur les lieux.

Leylia ne devait pas traîner dans les rues, elle s'enfuie au plus vite dans les bois d'Arakas avant que les Gardes n'arrivent sur les lieux. Le sentiment de haine et vengeance était de nouveau réapparut plus fort que jamais.

Par Leank Soon le 10/5/2002 à 3:42:20 (#1433546)

*adore* :amour: :amour:

Brrrrrr

Par La nuit de l'archer le 10/5/2002 à 9:41:06 (#1434208)

a froid dans le dos !

Pauvres Corbeaux, quel vilain rôle ..... :eek:

:lit:

Par Psyko Darth le 12/5/2002 à 20:17:18 (#1450430)

:lit: :amour: Excelent *bavouille*;)

Par Delorfilia le 12/5/2002 à 20:25:18 (#1450473)

:lit: Joli :)

Par Ibuki Tribal le 12/5/2002 à 20:44:32 (#1450621)

sympatique :lit:

Par Llenlleawg le 12/5/2002 à 20:47:34 (#1450640)

:lit: :chut:
Je vais m'empresser d'aller lire les chapitres précédents.

Par D-Ozz Sylrus le 12/5/2002 à 20:48:58 (#1450650)

:)

Par Kyriane Feals le 13/5/2002 à 1:45:53 (#1452024)

:lit:

L'intolérance mène à la violence... la violence mène aux combats... les combats mènent bien souvent à la mort... voilà où mène l'intolérance.

Par Syndrael le 13/5/2002 à 10:40:03 (#1452842)

Une plume noire volant dans la brise, l'odeur insoutenable du sang et des cadavres..
Syndrael avait quitté sa chambre pour évacuer ses idées noires, se vider l'esprit. Au lieu de cela, elle le remplit de mort.

Le spectacle répugnant de corps brisés et déchirés, orbites sanglants et crevés, vicères déversées dans un chaos de couleurs et de formes.
Non.. cela n'avait pû être humain, c'est en tout cas la seule pensée incohérente qui la rattachait à la cohérence, dans ce décor désolé, putréfié, théatre d'un drame bien plus grand que le seul massacre qui s'offrait maintenant aux yeux de tous.

Ce drame, elle le sentait, plus que tout autre.. elle l'avait senti aux plumes.. l'odeur de la chair morte l'avait renforcé, la vision du charnier la lui tournait plus douloureusement encore dans le coeur.
Elle repensa à Alith lorsqu'il l'avait vu avec Leylia, le dégout sur ses lèvres, la haine dans son regard. Elle l'avait si rarement vu ainsi, laissant tomber son masque d'insouciance.

Je ne t'abandonnerai pas Leylia..

Elle lui avait tendu la main, un matin, sur la plage, prenant conscience aprés coup de ce à quoi elle avait échappé. Cela ne changeait rien, car au delà de la haine, du désir de sang, elle était peut-être la seule à avoir lu autre chose dans le regard de la 'femme' : une détresse, une intense détresse. Une peine qu'elle cachait derrière la sauvagerie, seule protection dans un monde qui la rejettait en bloc, la condamnait sans jugement.
La lutte avait été âpre mais elle avait pris sa main. Elle lui avait elle même tendu plus tard, comme en retour, lisant une autre détresse dans le regard de la jeune actrice.

Peu m'importe ce qui se dira, je ne t'abandonnerai pas.


Syndrael

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Par Alabasyr le 13/5/2002 à 12:13:50 (#1453378)


Du haut d'un toit, il est des habitudes que l'on ne perd pas facilement, Alabasyr obervait le carnage avec amusement.
Il était heureusement hors de portée lorsque la horde s'était abattu dans la rue. A bonne distance, de son observatoir, qu'il avait choisi pour sa position dominante, propice à ses réflexions.
La femme arborait toujous un sourire cruel, satisfait. C'était surprenant, vraiment.

"Je ne suis pas particulièrement homme de justice mais n'aimerais pas me trouver un jour par mégarde dans une telle furie.."

Il tira une flêche du carquois, l'ajusta et se concentra un moment sur la femme :
"Silouhette parée noire sur un sol pavé de blanc."

D'une facilité inespérée, même à cette distance. "Encore une flêche que ne raterai pas" Murmura-t-il en bandant l'arc, le muscle tendu.

La démone attendait patiemment la fin du massacre, ultime lutte des survivants, en proie aux griffes et aux becs des funestes volatiles. Il la contempla un instant, l'oeil contre la corde, la caressant doucement de la pointe de sa flêche.
"Plus sombre que la nuit, plus belle que les étoiles.. Voilà une femme avec laquelle je replongerais volontier dans l'ombre.."

Un geste et l'acier sifflerai, précis. Il ne lui laisserait aucune chance, abomination ou pas.
Il relâcha la prise, qui devenait douloureuse et reposa le trait.

"Non.. décidément, je ne suis pas homme de justice."

________________
Alabasyr.

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Par Filnor le 13/5/2002 à 21:37:03 (#1456868)

:lit: :)

Par Syndrael le 15/5/2002 à 14:49:50 (#1466852)

Aurai-je la force de lui dire..?
Comment pourrait-elle comprendre.. aprés mes paroles pleines d'espoirs alors que mon coeur était de nouveau en joie.. Aujourd'hui il n'est que cendres et.. je ne sais comment le lui cacher. Je voudrais juste qu'elle espère, comme je l'ai fais. Mais à quoi cela m'a-t-il mené ? Puis-je lui imposer cela ?


Elle se remémora les paroles d'Ezechiel, à la fois amicales et inquiétantes et se remémora son bref entretien avec Gabriel Thylin

Peut-être as-tu au moins obtenu un peu de répit.. Le temps d'accepter. Je te le souhaite. Si je dois partir.. te quitter, je ne te laisserai pas ainsi, livrée à ta solitude et ta haine.. Fais moi confiance...

Elle serra les poings jusqu'à sentir les ongles percer la chair, sous l'effet d'une douloureuse et difficile détermination. Elle desserra soudain les doigts, sans force..

Je n'y arriverai pas.. Je.. je dois être forte.

Syndrael

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