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Texte 2 23 26,74%
Texte 3 8 9,30%
Texte 4 5 5,81%
Texte 5 1 1,16%
Texte 6 13 15,12%
Texte 7 14 16,28%
Texte 8 10 11,63%
Votants: 86. Vous ne pouvez pas participer à ce sondage.

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Une bonne moisson de textes pour le très bon thème La Disparition !


Les auteurs se sont donné la peine d'écrire, votons ! Et si en plus on peut donner un commentaire, cela leur fera plaisir. Il y a 8 textes, 14 jours devraient suffire à lire, voter et commenter. Les votes sont publics, on sait qui vote pour qui.



Texte 1 :
Citation :
Ce soir là, je le savais, je le savais d'avance. Expérience troublante qu'est le "je le savais"...


On ne peut pas prétendre à lire l'avenir, du moins pas clairement, les prédictions de bonimenteurs moi je n'y crois pas. Et pourtant...

Ce soir là, quand mon téléphone a sonné j'ai encore hésité à décrocher, et puis muée par un besoin oppressant, l'envie d'y croire sûrement, j'ai répondu.

Et quelques minutes plus tard, alors que je n'avais toujours pas raccroché, ce qui était proche du miracle, je me disais que finalement tous ces efforts n'étaient peut être pas vain, que j'étais un peu plus utile que je ne le pensais... Tout en luttant contre une petite voix, horriblement douceâtre, qui me disais que j'allais retomber dans le piège comme chaque fois.
Non ce n'était pas de la naïveté, plutôt de l'espoir, on dit bien que l'espoir fait vivre, mais parfois il tue à petit feu. Ça commence doucement, lentement et quand on se rend compte qu'il n'y a que du vide devant nous, on se retourne mais on a déjà commencé à tomber.
Ce soir là, l'espoir a gagné du terrain, alors qu'il était pour ainsi dire inexistant une seconde même avant que je ne décroche.
Il m'a demandé de venir, encore, passer la soirée avec lui, il est "clean", il veut juste "parler". Ce dernier mot m'a fait sourire malgré moi, je sais ce qu'il signifie, pourtant oui, j'ai senti qu'il fallait que j'y aille, malgré cette petite voix qui me disait que ce n'était vraiment pas la meilleure chose à faire. Mais il n'insistait pas, j'avais l'impression de pouvoir décider de ce que j'allais faire ce soir, même si c'était déjà tout réfléchi. Il pouvait me demander la lune...
Sur place l'excitation n'était toujours pas retombée, j'étais revenue cinq ans en arrière, j'ai oublié tout ce qui s'était passé, je l'ai retrouvé comme il était, adolescent insouciant, la clope au bec derrière le mur du lycée où l'on se cachait pou fumer, du moins c'est ce que j'aurais pu véritablement voir s'il n'y avait pas ce voile dans ses yeux, la dope, les embrouilles, les plans foireux qui avaient laissés des traces et qui lui avaient donné quelques années en plus.

J'ai fais taire la petite voix qui me semblait ô combien agaçante, et profité de l'instant, j'aimais me dire que tout allait repartir sur de bonnes bases, que ça n'avait été qu'un simple cauchemar, une passade.

On a parlé longuement de cette période du lycée, de la liberté qu'on avait, des personnes que l'on avait rencontré, et pas une seule seconde je ne me suis sentie mal à l'aise, ni lui d'ailleurs, il semblait serein, calme. Une fois tous les sujets abordés le silence s'était installé, sans être pesant, ni gênant, juste un silence partagé entre deux personnes qui se connaissent plus que bien, je m'étais même surprise à penser : "je l'ai retrouvé, enfin.", et Petite Voix s'était faite encore plus petite, laissant l'espoir déborder.
Comme je l'avais prévu ce silence avait aboutit sur un baiser tremblant d'émoi, je nous revoyais la première fois, mais j'avais rapidement chassé ce souvenir pour ne pas l'abîmer, il y avait eu trop de changements et je ne nous reconnaissais presque plus dans ces deux jeunes adolescents avides de se découvrir l'un l'autre. On avait déjà baisé des centaines de fois, on se connaissait par coeur et j'avais envie que ça continue encore et encore, une envie insatiable dans le bas ventre.
On s'était endormi presque encore l'un dans l'autre, harassés, essoufflés, brûlants... Juste avant de dormir complètement, je m'étais demandé si ce qui ce qui nous était tombé dessus n'était tout simplement pas une sorte d'épreuve. On a été séparé, plusieurs fois, il y a eu de la violence, beaucoup trop...mais sur l'instant je m'étais dit que on avait peut être surmonté tout ça. Je me disais au fond de moi, que merde c'était lui et personne d'autre, et que je le savais depuis le début. J'ai fermé les yeux en souriant sur ma propre pensée, puante de romantisme.
Le lendemain matin je n'ai pas ouvert les yeux tout de suite de peur d'avoir rêvé et que j'allais me réveiller dans ma chambre. Au bout d'un moment, quand j'ai vraiment pu me persuader que j'étais bien dans ce lit et pas ailleurs, puis je me suis demandé s'il était encore là, et en tendant la main pour l'atteindre, j'avais déjà un goût amer dans la bouche, le goût de la peur. Et s'il avait disparu? Ma main s'est posé sur son bras et un grand froid m'a envahi. C'est là que j'ai su que c'était le cas,et tout s'est dérobé sous moi. C'était trop impossible pour que je puisse intégrer ce qui se passait, mais le mot à coté, la seringue et le matos du parfait petit camé m'ont vite ramené à la réalité. Après avoir appelé les secours presque froidement, j'ai lu le mot et je suis restée là à le regarder, il avait disparu.
Texte 2 :

Citation :
Dans ma vie il s'en est pourtant passé des trucs loufoques...
Ici il ne sera point question d'extra-terrestre, de kidnapping ni de mort subite.
Si vous aimez l'insolite vous allez être servi.
Parce que figurez vous que j'étais plus que motivé pour participer.
A tel point que j'ai délaissé pendant une journée entière mon chain farming, pas même une seconde d'épargnée pour fapfap
Rendez vous compte : j'avais écrit un pur texte bien ficelé, mise en scène et scénario en béton mais ...
Une fois que j'ai eu fini de tout tapper (666 pages) mon chef d'oeuvre avait tout simplement
Texte 3 :

Citation :
- … Test 7 … injection … pupille réactive … phase d’éveil proche … docteur … 5 mg pour le stabiliser !

L’homme allongé et comme endormi sent une main chaude se poser sur sa paume, un effet tangible qui le motive à ouvrir les yeux.
- Monsieur, bonjour, je suis le docteur Peckett.
Un homme d’une trentaine d’années vêtu d'une blouse blanche impeccable, les yeux brillants d’une lueur tout autant joyeuse que fébrile se tient à ses côtés.
- N’essayez pas encore de parler, vous risqueriez des douleurs inutiles, hochez simplement de la tête ou pressez ma main si vous vous sentez bien … Parfait voilà qui est encourageant ! Vous vous demandez sans doute ce qui vous a amené dans notre service, c’est fort simple, on vous a retrouvé inconscient sur la voie publique et sans papier.

Il lui touche le somment du crâne avec le bout de son index.
- Avec un traumatisme crânien assez important mais tout va bien maintenant.
Il affiche à ce moment précis un air faussement affecté, sans doute une séquelle universitaire pour annoncer les mauvaises nouvelles :
- Cependant il est possible que votre traumatisme ait affecté votre mémoire, si vous vous rappelez votre nom pressez ma main.

Soudain, alors qu’il est allongé là, tranquillement, ce petit détail prend pour l'homme une importance inattendue, son esprit part alors dans tous les sens, son cerveau est assaillit de demandes multiples car la réponse à cette question devient vitale.
- Allons, allons, calmez-vous, c'est un état rarement définitif, je suis confronté à cela assez régulièrement, toutefois je me dois d’être le plus honnête possible, l’effet d’amnésie risque d’être difficile à surmonter mais nous arriverons à franchir cette difficulté pas à pas et ensemble.
Au fur et à mesure de son discours le Dr Peckett s’animait et s’enflammait comme si toute son existence en dépendait.
- Votre état est ma priorité, évidemment je dois dormir de temps à autre, voici donc Mme Sarant votre infirmière attitrée, vous n’aurez qu’à sonner avec cette commande et nous serons à votre chevet la seconde suivante. Nous allons vous laissez vous reposer un peu. A tout à l’heure.

Ils quittèrent la chambre sur sa droite sans voir pour autant la porte malgré la petitesse de la pièce, étrange mais insuffisant pour l’empêcher de s’endormir. A son réveil se fût l’infirmière qui était à son chevet, elle avait apporté un plateau de nourriture et s’affairait pour le repas.
- Je vais vous aider à vous installer pour vous faire manger.
La douceur de sa voix tranchait radicalement avec sa froide expressivité, il ne se sentait pas moins qu’un animal en sa présence, tout au plus un vulgaire balai. Lui donnant la cuillère comme à un bébé la première bouchée faillit être recrachée aussi sec, cette bouillie était infecte, sans saveur et par-dessus tout l’eau de javel aurait eu meilleur goût.
- Allons, allons pas d’enfantillage !
La bouchée suivante ne fut guère encourageante et sa répugnance atteignit son paroxysme à la cinquième cuillère.
- Ce n’est pas si mal pour une première fois, le Dr sera satisfait. Je vous rallonge et vous souhaite bonne nuit.

Après cette expérience, il lui fallait en effet du repos. L’infirmière sortit en ne laissant que la veilleuse de nuit au-dessus de son lit. Elle rejoignit rapidement le bureau du Dr Peckett et ouvrit la porte sans frapper, aussitôt celui-ci s’exclama :
- Vous avez vu çà ? Rien ! Et il en a pris 5 bouchées, 5 ! Non mais vous vous rendez compte !
- Oui, docteur.

Une semaine plus tard son état amnésique n’avait guère évolué, il restait des heures à contempler les murs blancs de sa chambre sans voir personne d’autre que l'étrange duo médical. Néanmoins dès lors qu’il avait pu s’alimenter seul, toujours de cette infecte bouillie, le Dr Peckett décida qu’il pouvait tenter de marcher seul. Les premiers petits pas furent une satisfaction générale même Mme Sarant semblait contente.
- Ne forcez pas trop, allons-y progressivement. Nous limiterons vos déplacements à la chambre seule pour le moment et ce n’est pas sujet à discussion.

Il acquiesça sans mot dire, à ses longues contemplations des murs s'ajoutèrent celles de ses déambulations dans la chambre. Un état qui convenait parfaitement au Dr. Peckett.
- Alors Nohémie, toujours au même point ?
- Oui docteur.
- Pas d’écriture en vue ?
- Aucune.
- Parfait, parfait. Je prends le relais allez vous coucher.

Il récupéra l’ordinateur devant lequel se trouvait un instant plus tôt Mme Sarant et ouvrit un fichier nommé mémoire génétique où il y apposa ses notes :
18ème jour :
- Fonctions vitales stables.
- Troisième jour de marche.
- Aucun souvenir relaté.
- Pas de prises de note sur le cahier.
- Amélioration de 24 heures par rapport au précédent essai.
Il hésite un instant et ajoute :
- Disparition de la mémoire génétique en bonne voie. Le traitement de Guanine modifiée semble être efficace.
Il lève les yeux de l’écran d’ordinateur pour ceux de moniteurs situés juste au-dessus, la petite chambre aux murs blancs immaculés apparaît sous plusieurs angles, l’homme est tranquillement allongé dans son lit à contempler les murs.

Deux jours plus tard, l’homme se lève pour aller aux toilettes, en enclenchant l’interrupteur l’ampoule claque, il se retrouve dans un noir complet perdant complètement ses repères. Après plusieurs tentatives il réussit à retrouver la poignée de la porte et sort pour finalement plonger dans la lumière habituelle de la chambre. Intrigué par cette soudaine inquiétude éprouvée dans le noir complet d’autres impressions lui reviennent en mémoire, joie, peur, plaisir, souffrance, bonheur, douleur … Avant d’oublier il se saisit du petit cahier et du crayon pour tout noter.

Dans le bureau du docteur c'est le branle bas de combat :
- Docteur, docteur !
- Quoi ? Quoi ?!
- Regardez.
- Et merde, mais qu’est-ce qui s’est passé bordel ?
- Je ne sais pas, il se rendait aux toilettes et deux minutes plus tard il prenait le cahier.

Ils restèrent ainsi plusieurs minutes à le regarder écrire frénétiquement, au bout d’un moment le Dr. Peckett s’installa sur l’ordinateur pour y noter ses observations :
20ème jour :
- Alors que tout allait bien et sans raison apparente le clone de G. Corti a commencé à prendre des notes sur son cahier. La suite des opérations est compromise, ces notes ont toujours déclenchés la remémoration du grave accident de G. Corti et sa paraplégie. Ce n’est donc maintenant plus qu’une question d’heures, il va se rappeler de l’accident et se retrouver virtuellement handicapé sans pouvoir faire usage de jambes en parfaite santé.
Conclusion :
- Toujours pas de jambes valides pour G. Corti après ce 7ème clonage.

Quelques heures plus tard l'homme note toujours frénétiquement sur le cahier plusieurs souvenirs : chocolat noir, spaghetti à la bolognaise, juliette et ses nattes, son vélo bleu, sa première voiture …
Soudain il lâche cahier et crayon en poussant un cri de douleur atroce, il se tient les jambes en se contorsionnant dans tous les sens, lorsque le Dr. Peckett pénètre pour la dernière fois devant cet homme, il ne peut que constater ses craintes, le clone ne peut plus marcher.
Texte 4 :

Citation :
"Cela fait désormais plusieurs heures que je la cherche. Elle a disparu depuis plus d'une journée et manque déjà, partie sans prévenir, vers d'autres horizons.

L'éclatante nitescence de son teint, qui mettait en valeur tout ce qu'elle approchait crée, maintenant qu'elle n'est plus à mes cotés, un grand vide. Que faire ? Sans elle, je suis perdu, désorienté, dans l'espace infiniment obscur qu'elle laisse derrière elle. Le monde perd sa beauté sans la clarté de son sourire pour l'illuminer.

Même ceux qui lui vouent une admiration sans nom, ceux-là aux pas légers, ne la chantent plus, partis à sa recherche. Ces fanatiques tout à leur peine, ne me verraient sans doute pas, mais je vais tout de même m'éloigner."

(...)

"Quand même ! Cette grande dame à la face d'albâtre ne peut pas être partie sans que personne ne la remarque ! Sa beauté astrale s'impose au regard, on ne peut la manquer !

Peut-être que son amant, l'Etincelant Prince des lieux, déçu de la voir si peu, ou si pâle en sa présence, s'est mis dans une fâcheuse colère à son égard et l'a contrainte à fuir. Si c'est le cas, j'espère qu'elle se sera bien cachée car l'Eclatant est dangereux quand il se fâche."

Tout plongé dans mes pensées, je ne sens le vent souffler que lorsque une double-page de papier-journal s'écrase sur ma figure, je lis alors :
"Aujourd'hui, 8 janvier 2008, c'est la première nouvelle Lune de l'année!"
Texte 5 :

Citation :
« Alerte ! Alerte ! Un espion !
- Là-bas ! Les ennemis l'ont laissé passer sans lui tirer dessus !
- Il est déguisé en infirmier ! Abattez-le ! »


Le prétendu infirmier, faux brassard de la croix-rouge au biceps gauche, se rend compte qu'il est repéré. Deux soldats adverses l'ont déjà pris en chasse, ils sont beaucoup trop armés pour qu'il puisse espérer quoi que ce soit s'il les affronte en combat direct. Il passe devant une maison à la porte barrée, tente de slalomer pour éviter une décharge de chevrotine (il reçoit quelques plombs dans le bras mais s'en préoccupera plus tard), lâche quelques coups de revolver au jugé.


Tout d'un coup, il voit sa chance à droite, dans une contre-allée. Il s'y engage au pas de course, rentre dans une sorte de cabane dont la porte est ouverte, se dissimule du mieux qu'il peut. Heureusement que les soldats lâchés à ses trousses ne sont pas très finauds, ils passent devant lui sans le remarquer, tirant occasionnellement à droite et à gauche en espérant l'atteindre sur un coup de chance.


« Où est-il passé ? Je ne le trouve pas ! Il a disparu !
- J'ai bien peur qu'il nous ait échappé. En plus, avec tout notre barda, il court plus vite que nous.
- Tant pis, on va prévenir les autres de se méfier. En attendant, on ne sert à rien ici.
- Tu as raison, retournons au front. »


Juste au moment où il se demandait s'il allait attraper une crampe à rester tapi dans l'ombre, l'espion entend les deux soldats s'éloigner à pas pesants, et recharger leurs armes au passage sans la moindre discrétion. Sans hésiter, il sort de sa cachette, espérant qu'ils ne se retourneront pas... Et ils ne se retournent pas. Au pas de course, il les rattrape, retire son balisong de son fourreau dissimulé à l'avant-bras, saute dans le dos du plus reculé des deux soldats et l'égorge en une fraction de seconde. L'autre a à peine le temps de se retourner que déjà les vingt centimètres d'acier ont traversé sa tempe.


Juste à ce moment, un sergent du génie passe dans l'allée pour aller chercher du matériel de construction. Réalisant la scène, il dégaine son pistolet de service, tire maladroitement sur l'espion (ce n'est qu'un ingénieur après tout), crie pour rameuter ses collègues – mais cette fois, l'espion n'est qu'à deux mètres du bout de l'allée ; il en sort au pas de course, tourne à droite, arrive dans une cour mal éclairée et se fond dans la pénombre.


Quelques secondes plus tard, mais quelques secondes de trop, l'ingénieur arrive au bout de l'allée. Il scrute vainement l'obscurité, n'osant pas s'y engager. Il lui faut se rendre à l'évidence : l'espion a disparu. Dépité, l'ingénieur retourne chercher son matériel de construction. En marchant à reculons. Des fois que le disparu réapparaisse.
Texte 6 :

Citation :
Ton sourire

Je veux que tu saches que tu n'as pas disparu et que tu vis toujours dans mon coeur et que pleins d'images perdurent dans mon esprit. Je voulais te dire que jamais je ne t'oublierai et que ton sourire demeurera indéfiniment. Tu n'es pas le premier de notre bande à s'être éclipsé au détour d'un virage mais le seul que j'ai aimé. Ni le temps, ni l'éloignement n'effaceront nos matchs de foot sur le terrain communal, nos parties de tennis avec Palo et encore moins nos balades en moto sur le chemin de la ferme de Michaut. Nos après-midi de cache-cache dans les tournesols et la cabane qu'on avait construite avec Cyril, Yann et Virginie. Nos veillées au feu de bois derrière le podium où tu finissais toujours saoul. Je te vois encore en train de t'éloigner en titubant avec ta mobylette inclinée que parfois tu abandonnais au coin du café en chantant "Les aventures de Gérard Lambert" à tue-tête. Si j'avais pu être là quand ils t'ont enseveli je crois que c'est ça que j'aurai aimé t'offrir ce jour-là, la chanson de Renaud revu et corrigé par mes soins en ton hommage. Je pense à cette journée ensoleillée du 14 juillet où tu m'as embrassé pour la première fois. Le soir même au bal tu me serrais fort contre toi. Ma dernière kermesse là-bas je n'y suis plus retournée depuis. Putain de camion comme il disait, j'ai toujours eu l'impression qu'il parlait de nous quand on dansait chez ma tante avec la musique à fond, mais là j'aurai voulu qu'il en soit autrement. Mes derniers mots à ton intention s'était au téléphone pour te dire que cet été je venais passée mes vacances avec toi. Et tu m'as répondu que tu serai à la gare de Surgères avec la 600 et ton sourire que j'aimais tant. A la place c'est Marilyn qui est venue avec la "deudeuche" celle-la même que j'ai conduis à tes côtés sans permis en terminant ma course dans le fossé. Tes rires résonnent encore dedans. Puis je suis allée à pied jusqu'au cimetière, je suis d'abord passée voir Patrice et quelques allées plus loin tu étais là gisant sous cette pierre. Tes parents ont fait gravé ton portrait et en regardant ton foutu sourire, je me suis effondrée, j'ai pleuré de longues heures. Pourquoi ne m'as-tu pas attendu ? J'aurai pu être la mère de tes enfants. Tu ne nous as laissé que vingt ans et ce n'était pas suffisant. Parfois, j'en veux à la terre entière de nous avoir séparés. Tu reposes désormais avec mon frère, ton sourire figé dans le marbre pour l'éternité. Gardez moi une place entre vous deux à l'ombre des roses trémières puisque c'est là que je fus baptisée, que j'ai vécu et que nous aurions pu nous marier.

Les aventures de Yanick Lambert

Quatorze juillet 87
Dans la campagne où qui fait nuit
La petite route est déserte
Yannick Lambert rentre chez lui
Dans le lointain les mobylettes poussent des cris...
Ça y' est j'ai planté le décor
Créé l' climat de ma chanson
Ça sent la peur ça pue la mort
j'aime bien c' t' ambiance pas vous? ah bon...
Voici l'histoire proprement dite
voici l'intrigue de ma chanson
Yannick Lambert roule très vite
Le vent s'engouffre dans son blouson
Dans le lointain les bourgeois dorment comme des cons
Lorsque soudain survient le drame
Juste à la sortie d'un virage
Y a plus d'essence dans la bécane
Yannick Lambert est fou de rage!

T'aurais pas dû Yannick Lambert
Aller ce soir là à Aunis
T'aurais dû rester chez ta mère
Comme un bon fils

Il met sa mob sur la béquille
s'assied par terre et réfléchit:
Dans cette campagne loin de la ville
Y a pas un pompe ouverte la nuit!
Dans le lointain y a une sirène qui s'évanouit...
Qu'est ce que j' vais faire bordel de dieu?
J' vais quand même pas rentrer à pied!
Plus y s'angoisse moins ça va mieux
Quand soudain lui surgit une idée:
J' vais siphonner un litre ou deux
Dans l' réservoir de cette bagnole
Et pis après j'y crève les pneus
Comme ça gratuitement par plaisir
Faut bien que j' me défoule un peu
J' suis énervé...
Une fois son forfait accompli
Yannick Lambert va repartir
La mobylette veut rien savoir
C'est le bon Dieu qui l'a puni!

T'aurais pas dû Yannick Lambert
Aller ce soir là à Aunis
T'aurais dû rester chez ta mère
Comme un bon fils

Alors pendant une demi heure
Dans son moteur il tripatouille
Il est crevé il est en sueur
Il a du cambouis jusqu'aux couilles
Dans le lointain le jour se lève
Comme d'habitude
A c' moment là un mec arrive
Un p'tit loubard aux cheveux blonds
Mais c'est Blanchette qui lui est ivre
" S'te plaît dessine moi un mouton
Une femme à poil ou un calibre
Un cran d'arrêt une mobylette
Tout c' que tu veux mon pote t'es libre
Mais dessine moi quequ' chose de chouette!
Dans le lointain y' s' passe plus rien
Du moins il me semble...

Alors d'un coup d' clé à molette
Bien placé entre les deux yeux
Yannick Lambert éclate la tête
Du Petit Prince de mes deux!
Faut pas gonfler Yannick Lambert
Quand y répare sa mobylette
C'est la morale de ma chanson
Moi j' la trouve chouette
Pas vous ? ah bon...

Voilà je voulais la chanter une dernière fois pour toi. J'espère que tu m'entend fredonner là où tu es. Au faite, Blanchette a eu sa revanche mais je suis sûre que tu le sais en tout cas merci pour tous ses moments partagés qui ont illuminé ma vie et ton sourire qui nous a tous réchauffé le coeur un jour ou l'autre. A cet été. Ta gonzesse.
Texte 7 :

Citation :
Il faisait chaud, la fenêtre aurait pu être fermée que ça n’aurait rien changé.
Max réajusta son costume devant la glace. Saleté de costume, il lui semblait que c’était la centième fois qu’il le réajustait.
– Il est très bien comme ça, ce costume. Arrête d’y toucher.
Il sursauta et fit volte-face.
– John !
John haussa les épaules, se fendant d’un sourire :
– C’est bien moi. Tu ne croyais pas que j’allais te laisser tomber, mon vieux ?
– Mais ?
– T’occupe, et cesse de triturer cette cravate, bientôt t’aura l’air d’un épouvantail. Et j’veux qu’tu sois bien fringué pour un jour aussi important, pigé ?
– Je… Oui, excuse-moi.
John secoua la tête en soupirant exagérément :
– Max, Max, Max, toujours à s’excuser au moindre pet de travers depuis qu’on est gosses. Tu changes pas, mon vieux.
Max ne put s’empêcher de sourire :
– Tu as raison, et moi je t’ai toujours connu casse-cou, ça remonte à la maternelle nous deux, tu te souviens comment on nous appelait ?
– Pour sûr ! Toujours collés ensembles, les « Laurel et Hardy du bac à sable ».
– Oui, et ça a duré comme ça encore un bon bout de temps ensuite.
– « Les deux mousquetaires ».
– « Batman et Superman »… C’était la bonne époque, et puis…
Max se rembrunit.
– Allez tire pas cette gueule-là ! Alice Bergman n’a jamais été amoureuse de toi, elle ne voyait que moi, mon vieux !
– Hey ! Tu plaisantes !
On frappa à la porte.
– Max ? Tu viens ?
– J’arrive maman !
Il se retourna sur John, qui n’était plus là. Tout en se remémorant ses paroles, il ferma la fenêtre et sortit.

Le trajet dans la voiture se fit en silence, les vitres baissées, tout le monde s’efforçant d’économiser son énergie et son oxygène.
Même s’il était le seul à porter un costume, dont n’importe qui d’autre se serait bien passé en cette saison, le jeune homme remercia une nouvelle fois mentalement ses parents de l’accompagner. Après tout, rien ne les y obligeait vraiment.
On arriva vite. Max descendit et, comme à chaque fois, ils l’attendirent sur place. D’un pas lourd, il passa la grille et traversa l’allée de pierres, obliquant à plusieurs reprises sans la moindre hésitation, tant il connaissait les lieux. Arrivé là où il voulait, il se pencha pour déposer le bouquet qu’il avait amené devant la stèle de marbre portant des inscriptions mille fois lues et relues.
– Bon anniversaire, mon vieux.
Texte 8 :

Citation :
La tension était presque palpable, un silence total régnait dans la salle. La maîtresse était sur l'estrade droite comme un i et visiblement très agacée. Les élèves la regardait, certain très attentifs, d'autres à moitié avachis sur leur table tandis que ceux du fond, eux, ricanaient en silence en se regardant du coin de l'oeil.

"-Bon c'est votre dernière chance, ou le coupable se dénonce ou personne ne sortira en recréation."

Une petite blonde au premier rang leva timidement le doigt.

"-Oui, Sidonie ?
-Mais maîtresse, c'est que bah en fait moi j'ai tout vu, c'est Maxime qu'a poussé Alex parce que ben en fait Alex il lui avait piqué sa carte pokemon a la recrée de ce matin et...
-Oh l'autre eh, t'es qu'une cafteuse toi, il me l'a échangé la carte je te ferais dire !
-Bon heu ça suffit tous les deux ce n'est pas de ça qu'il s'agit..mais Maxime et Alex vous viendrez me voir avant la sortie tout a l'heure quand même. Non le coupable sait parfaitement de quoi je veux parler et s' il ne se dénonce pas de lui même rapidement vous aller non seulement être privé de recréation mais en plus nous ferons sûrement un petit contrôle pour vous occuper."

Toute la classe se mit a souffler, certains se disputaient en s'accusant mutuellement, les filles du premier rang outrées commençaient à pleurer en murmurant des "mais c'est pas moi j'ai rien fait, c'est pas juste" pendant que les garçons du dernier rang menaçaient tous ceux qui se trouvaient a leur porté, en leur intimant l'ordre de se dénoncer rapidement s' il ne voulait pas avoir "des problèmes" à la sortie.

La maîtresse essaya de les faire taire mais en désespoir de cause elle se dirigea vers son bureau prit une règle et la frappa plusieurs fois sur celui ci. Tous les élèves la regardèrent et le silence revint d'un seul coup.

"-Il y a une chose qui a disparu de mon bureau, je l'ai cherche partout sans la retrouver, aussi j'aimerais que celui qui me l'a dérobé se dénonce immédiatement, je ne rigole plus !"

Tous se regardèrent en silence puis elle reprit.

"-Que celui ou celle qui a caché mes lunettes me le dise la plaisanterie a assez duré.
-Mais maîtresse..
-Pas de mais maîtresse je veux savoir ou elles sont et qui les y a mise!"

Et du fond de la classe on vit un doigt se lever, mais personne ne se retourna, tous avait les yeux fixés sur la maîtresse. Certains pouffant un peu, d'autre la bouche entrouverte avec une expression incertaine.

"Norbert...je me doutais bien que c'était toi. Toujours dans les mauvais coup hein, bon donne moi ton carnet que je mette un mot a tes parents là c'est vraiment la goutte d'eau j'en peux plus..."

Elle poussa un soupir d'exaspération avant de s'asseoir à son bureau en fixant l'élève qui ne se levait pas.

"-Eh bien, je t'attends.
-Maîtresse vos lunettes...
-Oui je t'écoute.
-Elles sont sur votre tête..."
J'ai pas fini de tout lire mais y'a un texte qui m'a mis la larmichette à l'oeil et que j'ai trouvé foutrement bien écrit, dommage que l'ortho pêche un peu, mais curieusement ça le rend authentique.

Je commenterai mieux après, bravo pour vos textes en tout cas. https://jolstatic.fr/forums/jol/images/icons/icon14.gif
Citation :
Publié par Sorgoth
J'ai pas fini de tout lire mais y'a un texte qui m'a mis la larmichette à l'oeil et que j'ai trouvé foutrement bien écrit, dommage que l'ortho pêche un peu, mais curieusement ça le rend authentique.

Je commenterai mieux après, bravo pour vos textes en tout cas. https://jolstatic.fr/forums/jol/images/icons/icon14.gif
Pareil.
Et même après avoir lu l'intégralité des textes, je campe sur mes positions.
(J'avoue n'avoir lu qu'en diagonale les trois derniers textes)
Sinon, j'ai voté pour le 2, je ne saurais pas bien dire pourquoi, ce n'est pas le meilleur texte, je dirais même que c'est un des plus "mauvais" selon une approche plus classique des textes, bien qu'on s'attendais à trouver un texte court made in "texte disparu", son coté style totalement ascolaire, à l'arrache, pas relu, langage parlé de geek, truc merdique fait en 34 secondes chrono qui contrastait assez avec le reste m'as brusqué. Je ne dirais pas que c'est un bon texte, loin de là, mais c'est un texte qui m'as surpris (Autant en mal qu'en bien, je l'avoue, mais au moins, il as eu la faculté de m'interpeller là où je dirais peut être que je me suis un peu "ennuyé" dans les autres textes.) (Oui je suis pas clair, mais je me comprends.)


En tout cas, félicitations à tous pour vos textes.
Voté pour le premier, c'est peut-être celui qui amène de la plus "belle" façon le théme du disparu, et il a quelque chose d'étonnement vivant, on dirait du vécu.

Par contre je ne comprend pas vraiment ceux qui votent pour le texte 2... Ok, il fallait oser, ok ça amuse sur le coup, mais en dehors de l'audace, je ne vois pas en quoi on peut le récompenser, j'aurais l'impression de voter pour "le type qui a fait le pari avec ses potes de participer a l'arrache".
Ca fait plaisir de voir que ces exercices d'écriture fonctionnent toujours aussi bien!

Vu la thématique, il était évident qu'il y aurait des textes sur la mort. C'est vraiment pas facile de faire passer des émotions sans tomber dans le pathos. Alors franchement, félicitation au texte 6. Beau, simple, doux, nostalgique, optimiste, bien écrit, que du bon.

Le 2 m'a fait marrer, j'adore les excuses foireuses.

Le 8 m'a fait sourire, c'est tout frais, mignon.

Le 4, j'l'ai trouvé un peu lourd à lire. Mais j'ai gâché l'effet, car la dernière ligne a attiré mon regard dès le début.

J'vote pour le texte 3. J'adore la SF, j'aime bien l'histoire et la chute, j'avais pas envie de voter pour une histoire réaliste.
Texte 1 : Bon texte, même s'il manque d'aération. Pour la chute je dirais plus qu'il est parti plutôt que d'avoir disparu. Ce qui fait que du coup, on s'éloigne un peu du thème, mais je chipote.

Texte 2 : Idée intéressante, malheureusement ça manque d'élaboration.

Texte 3 : Texte sympa mais je ne perçois pas instantanément le rapport avec le thème.

Texte 4 : Un peu confus.

Texte 5 : On n'a pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passe ou de s'attacher au personnage que c'est déjà fini. J'ai davantage l'impression qu'il s'agit d'un extrait de roman plutôt qu'un texte de concours.

Texte 6 : Manque un peu d'aération dans la première partie, je le vois juste comme un résumé de vie. Texte sympa mais sans plus.

Texte 7 : On perçoit la fin avant qu'elle n'arrive, dommage.

Texte 8 : Un peu naïf et maladroit, mais mignon. Idée simple et à la fois originale. Ce texte a mon vote.
Je n'ai lu que les quatre premiers pour le moment, je garde la deuxième moitié pour plus tard, mais je vais déjà commenter ceux que j'ai lus jusqu'ici.

Texte 1

Il y a trois-quatre fautes au début mais après ça va. Le manque d'aération évoqué par Le Punisher ne m'a pas gêné, même si je vois bien qu'il est là. Par contre, l'apparition soudaine de gros mots dans les dernières lignes, ça m'a sérieusement refroidi. Pourquoi ont-ils "baisé" alors qu'on s'attendrait plutôt à ce qu'ils aient "fait l'amour", par exemple ? Je n'ai rien contre la vulgarité en soi, mais là je trouve qu'elle est employée à mauvais escient, elle casse l'ambiance du texte.

Sinon, je trouve comme Le Punisher que remplacer "il est mort" par "il a disparu" est un moyen un peu facile de se raccrocher au thème au dernier moment. Parce que non, il n'a pas disparu, il est mort.


Texte 2

Mon avis pourrait se résumer en trois lettres : mdr. À part un point qui manque à la cinquième ligne, je trouve ce texte vraiment parfait dans son genre. Le côté "pas sérieux" fait que je vais essayer de ne pas voter pour lui, mais je félicite quand même l'auteur.


Texte 3

Sur le fond, l'intrigue qui consiste à se demander qui peuvent bien être cet espèce de médecin - savant fou et son infirmière, comment le patient est arrivé là, est-ce un genre de complot... est intéressante.

Mais là encore, je vais répéter ce qu'a dit Le Punisher, mais je ne trouve pas le rapport avec le thème très évident. Je vois bien que l'idée, c'est la disparition (puis la réapparition) des souvenirs, mais ça ne me convainc pas vraiment.


Texte 4

Texte très poétique, j'aime bien le style et l'idée. Par contre, la dernière phrase centrée, c'est vraiment dommage. Comme l'a dit srieto, ça attire immédiatement le regard, alors qu'elle contient la "réponse" au texte, ce qui gâche le plaisir du lecteur s'il la lit comme il est tenté (très fort) de le faire.

Personnellement j'ai résisté à la tentation, mais bon maintenant j'ai un torticolis
Je regrette un peu que les textes soient souvent courts. Mais bon, écrire plus long, il faut être motivé, avoir le temps…


Texte 1
Une sorte de MyLife, pas mal écrit, assez réaliste. Une fin sans doute un peu prévisible, mais j’aime bien ce texte.


Texte 2
Moui. Cela me fait penser à ma blague nulle sur le miroir dans une édition précédente. A l’époque, ma blague avait gagné, et c’était vraiment dommage, car d’autres avaient écrit de vrais textes. Là, c’est pareil, voter pour le texte 2, c’est dommage pour ceux qui ont réellement fait un effort. D’autant que la blague en elle-même est très classique…

Texte 3
Pas mal ! Un réel effort pour faire un vrai texte, une histoire inattendue, c’est pas mal !

Texte 4
J’ai du mal avec le style, du mal à lire les phrases, et désolé, je n’accroche pas à ce qui est raconté, c’est trop court.

Texte 5
Hmm, un espion sur lequel des soldats tirent à la chevrotine ? Un petit texte d’action sympa, mais un peu léger, ce n’est pas une vraie histoire, ni vraiment dans le thème, je trouve.

Texte 6
Un texte émouvant. Un peu lourd dans le premier paragraphe, et la chanson, pour quelqu’un qui ne fait pas partie de l’histoire, qui ne fait que lire, dessert le texte, fait baisser son intensité. Mais un texte émouvant , qui sonne vrai. Il a mon vote, malgré la chanson qui gonfle artificiellement la taille du texte.

Texte 7
Pas mal. On devine un peu trop la fin, mais un texte simple, qui se lit facilement, qui passe bien.

Texte 8
Un texte bien écrit et amusant, et original par rapport au thème ! J’aime bien, il fait partie de mes préférés.



EDIT : tss tss Kailhus a essayé de m'enduire d'erreur avec un MP me disant que c'était Ex Libar 16 et non 15, comme dans le titre original du sujet. Mais je me suis pas laissé embobiné, et j'ai mis le vrai numéro.
Texte 1 : Il est bien sûr très émouvant, et je l'ai relu donc c'est qu'il m'a beaucoup plu. On passe du frémissement de l'angoisse, du bonheur à celle du plaisir puis de l'horreur. Franchement je pense que c'est celui que je préfère.

Texte 2 : Je n'aime pas la fainéantise mais quand elle est ingénieuse. Elle fait sourire.

Texte 3 : C'est un récit bien rythmé. J'aime les romans visionnaires. Un point de vue intéressant qui laisse court à notre imagination.

Texte 4 : C'est très poétique et j'aime enrichir mon vocabulaire.

Texte 5 : Un mélange de CS et de Batman, est-ce que c'est Mark Dacascos qui fait l'espion ?

Texte 6 : Je vote pour celui là mais bon c'est pas qu'il soit meilleur mais c'est celui qui me fait le plus vibrer (je triche j'ai les images).

Texte 7 : C'est attendrissant, un petit côté Pagnole mais à l'accent charentais.

Texte 8 : Le descriptif est plaisant, attrayant et puis les enfants c'est toujours attendrissant. Mme Delafosse ? (obligée elle nous le faisait toutes les semaines).
Ca y est j'ai lu la seconde moitié des textes, voici ce que j'en pense.

Texte 5

Soit c'est mon avatar qui tourne à l'obsession, soit c'est une référence à Team Fortress (ce qui expliquerait comment l'espion disparaît aussi facilement, parce que là au final ça ne fait pas très réaliste). Je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne base pour un texte isolé : comme l'a dit le Punisher (encore lui !), on a l'impression que c'est un extrait de roman, ou de nouvelle en tout cas. En résumé, ça manque de profondeur.

Cela dit, je trouve que ça se lit bien, et l'auteur marque +1 point pour les guillemets français.


Texte 6

Au départ j'ai eu vraiment peur en voyant le pavé, mais les phrases sont courtes donc on y survit. La chanson fait un peu "remplissage" (en tout cas je n'en ai pas lu une ligne), même si je comprends sa raison d'être.

En tout cas, ce texte est vraiment très émouvant (contrairement à d'autres, j'ai été complètement insensible au premier, par exemple), il remporte mon vote pour cette raison.


Texte 7

Un classique auquel on pouvait s'attendre. Comme un peu tout le monde avant moi, je dois dire que la fin est prévisible. Mais ce jugement est probablement biaisé par le fait qu'on vient de lire le texte 6 quand on aborde celui-ci, et puis il y a le thème aussi. Dans l'absolu, je ne sais pas ce qu'il en est de cette prévisibilité.


Texte 8

Je n'ai pas trop aimé ce texte en fait. Tant qu'on ne connaît pas la raison de la colère de la maîtresse, on a l'impression que l'auteur parle un peu dans le vide. Et quand on sait qu'il s'agit de lunettes disparues, c'est téléphoné qu'elle sont sur sa tête (en tout cas moi j'y ai pensé immédiatement). Donc au final, je ne suis pas convaincu.
J'ai voté pour le texte 3 parce que c'est vraiment un des seuls qui transporte réellement dans l'histoire et par là donne envie de la lire.

Le texte 8 est vraiment frais, du début jusqu'à la fin.

Edit: [...] Je n'aime pas vraiment beaucoup le texte 6 qui est pourtant original, de part son gros pavé comme introduction ou même sa petite chansonette entrainante.

ps: c'est pas grave soir tu feras mieux la prochaine fois (sic)
Texte 1 : Thème de la disparition de l'être cher abordé dans le 6 et 7. Ici, j'aime bien l'histoire on comprend bien les sentiments qu'éprouve le personnage féminin mais peut être un peu trop justement vis à vis du personnage masculin comme si la fatalité expliquée par ses travers de toxicomane suffisait, j'aurais aimé en savoir un peu plus.

Texte 2 : Qu'est-ce que le culot ? Une feuille blanche. L'initiative peut prêter à sourire mais la forme laisse grandement à désirer.

Texte 3 : Des descriptions hasardeuses qui amène l'utilisation du clone de manière impromptue.

Texte 4 : J'avoue ne pas avoir compris, ni avoir fait le lien entre l'histoire et le journal.

Texte 5 : Alors autant il y a du rythme et c'est nerveux, autant je me sens frustré de ne pas savoir quelle mission a accompli l'espion, c'est trop court.

Texte 6 : Comme le premier l'histoire est attachante, j'aurais tendance à reprocher le fait que les idées s'enchaînent sans raison et je n'ai pas compris la subtilité avec la revanche de Blanchette, sinon j'aime bien la chanson de Renaud revue et corrigée, l'idée était intéressante.

Texte 7 : Idée similaire au 1 et 6, c'est un peu court mais c'est efficace, je vote pour, puisqu'il faut n'en choisir qu'un seul.

Texte 8 : C'est drôle et original, le seul problème c'est que l'on a l'impression d'atterrir en plein milieu de la situation et s'il y a bien un effet de surprise à la fin, il tombe un peu à plat parce que je me dis qu'elle n'en est pas arrivé à s'énerver sans l'expliquer au préalable, dommage.

Finalement des votes multiples seraient un plus car départager un texte pour une raison ou une autre c'est parfois difficile, je n'ai pas pu le faire la dernière fois en tant qu'initiateur car que deux textes, mais là ce n'aurait pas été si mal. Et d'ailleurs où sont les commentaires de Janvianoce !?
Mes impressions :

Texte 1 : Le sujet est difficile, le texte trop court pour me mettre dans le bain.

Texte 2 : La qualité principale de ce texte, c'est qu'il est rapidement parcouru.

Texte 3 : Un texte sympathique mais trop d'inconnues ne sont pas expliquées.

Texte 4 : Rapport aux formes imposées par l'EX-LIBAR, je pense que ce texte est le plus réussi du point de vu technique.

Texte 5 : Comme d'autres l'ont dit, ce texte ressemble plus à un extrait qu'autre chose.

Texte 6 : Une présentation atroce, un texte étrange. Curieusement, l'émotion passe assez bien jusqu'à cette chanson. En fait, je pense que le fil conducteur brouillon fait pécher le récit.

Texte 7 : Un texte classique sans surprises mais bien présenté.

Texte 8 : Bien aéré, quelques fautes de parcours, une histoire simple et sans prétention mais qui correspond parfaitement au thème. Un peu de fraîcheur et d'humour. Mon texte préféré.

Bravo à tous.
Mon vote va au texte 7, bien mieux traité que le 6 qui m'a laissé indiffèrent, en plus il est mal présenté je trouve. Il a un je ne sais quoi qui fait que je vote 7
Citation :
Publié par Janvianoce
Janvianoce il est au travail, heures sup' à gogo, tout ça. Il postera ses commentaires ce week end normalement. Notez que je trouve quand même un moment pour faire un tour sur le bar.
Tu n'arriveras pas à te faire oublier aussi facilement.
Surtout que nous sommes en plein week end, qu'il a reçu les textes en avant première et qu'il n'a donc aucune excuse pour ne pas laisser des commentaires.

Je pense même que la Clef qui a inspiré finalement ce thème aurait pu laisser des commentaires.
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