* qualité : probité (pour changer), vision, courage, empathie.
* programme :
- pas de lutte contre les délocalisations à proprement parler (pourquoi vouloir garder des industries non compétitives ?), mais une politique d'excellence : accroissement de la R&D, développement de vrais pôles d'excellence, effort de formation professionnelle continue et relance des filières scientifiques dans l'EN, réforme de la fiscalité intelligente, développement d'infrastructures supérieures.
- ce dernier points permet d'aborder le problème écologique : de toutes les énergies alternatives, la plus prometteuse est l'économie d'énergie. Et les transports sont le secteur le plus énergétivore : une politique de grand travaux visant à relancer le ferroutage et le fluvial est indispensable. Les transports en commun doivent être boostés partout, et les politiques urbaines repensées. Je parle d'un effort considérable, d'un ordre de grandeur supérieur à ce qui se fait actuellement, quitte à renégocier les critères de Maastricht pour réformer le calcul du déficit. Un autre effort, de même nature, doit être fait dans le domaine du logement (isolation etc...). Ces deux grands programmes peuvent générer des centaines de milliers d'emplois, permettre des milliards d'économie chaque année, améliorer notre qualité de vie, réduire notre dépendance énergétique et protéger l'environnement.
- Un tel objectif ne peut se concevoir sans une collaboration européenne : la relance de l'UE doit être LA priorité absolue au niveau internationale. L'ONU, le monde arabe, l'Afrique et la Chine attendrons, il faut d'abord contribuer à replacer notre continent en ordre de marche. Le but est d'obtenir une organisation audacieuse, apte à prendre des décisions et à appliquer des politiques volontaristes dans les domaines cités plus hauts.
- C'est aussi au niveau européen que se trouve la solution à nos problème de défense. Les programmes militaires actuels sont trop coûteux car trop dispersés. Le prochain porte-avion/sous-marin je ne sais quoi ne doit pas être franco-français mais européen. La disposition de nos forces (aériennes en particulier) doit se faire dans un cadre européen : il ne sert pas à grand chose de surveiller une possible incursion de la Lufwaffe ou de la RAF...
-Parralèlement à ce développement de la sphère européenne (la plus éloignée),l es institutions doivent être réformées afin de combler le fossé grandissant entre citoyens et pouvoir. Les "jury civiques" de Royal ne sont qu'un exemple du type de mesure possible, avec les budgets participatifs, les référendums d'origine populaire, la fin (ou la réforme) de l'immunité présidentielle, la réforme du Sénat, la simplification administrative...
-Cette dernière sera un des rares réservoirs d'économie de fonctionnement de l'Etat, on peut difficilement rogner sur les médecins, les profs, les flics ou les assistantes sociales. Les chambres régionales des comptes doivent voir leurs pouvoirs augmenter afin de contrôler l'enflure parfois démesurée de la fonction publique territoriale (Marseilles, I'm looking at you). Les doublons et les redondances, les procédures inutiles (genre les photocopies "certifiées conformes"...) doivent être traquée sans pitié. Attention cependant à ne pas pratiquer d'économie ruineuse, comme lorsqu'on a supprimé les postes des agents d'entretien des digues du delta du Rhône...
-Il faut aussi assainir les relations entre médias, politique et bizness. Que des groupes dépendant de la commande publique (Lagardère, Bouygues, Dassault...) contrôlent l'essentiel des médias français est une anomalie grave. Une loi doit fixer une délai de 5 ans à ces entreprises pour se désengager de ce secteur, faute de quoi des procédures d'expropriation seront lancées.
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